Les tendances de la production audiovisuelle

Publiée le 21 janvier 2024

L’industrie de la production audiovisuelle évolue constamment duesaux innovations technologiques,les préférences et habitudes des consommateurs.

L’ISA, l’école des métiers de l’audiovisuel te présente des tendances de la production audiovisuelle.

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LE STREAMING

Le streaming est actuellement un mode de diffusion pour de nombreux consommateurs de contenus audiovisuels. Les plateformes de streaming telles que Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, et bien d’autres, ont changé la manière dont les films, les séries TV et les documentaires sont produits et distribués.

Les studios et les créateurs s’adaptent en créant du contenu spécifiquement pour ces plateformes, ce qui ouvre de nouvelles opportunités créatives. A savoir que “30% des 18-64 ans connectés dans le monde payent pour un service de TV ou film en streaming chaque mois (35% en France) et 22,5% pour un service de streaming de musique (22,6% en France).” We are Social, digital report (2024)

 

CONTENU INTERACTIF ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Les interactions entre le public et le contenu se multiplient. La réalité virtuelle et la réalité augmentée permettent aux spectateurs de plonger plus profondément dans l’histoireoffrant des expériences plus engageantes et personnalisées.

 

LA MONTÉE EN PUISSANCE DES FORMATS COURTS

Les plateformes de médias sociaux telles que TikTok, Instagram et YouTube ont popularisé les vidéos courtes. La production de contenu en format court est en plein essor, avec des créateurs et des entreprises cherchant à capter l’attention des spectateurs dans de brefs délais.

Pour information selon le site We are Social et son digital report 2024, “La plateforme sur laquelle les utilisateurs·trices Android passe le plus de temps est Tik Tok, avec un temps moyen impressionnant de 34 heures par mois, ce qui équivaut à plus d’une heure par jour d’utilisation de la plateforme.”

 

LES EFFETS SPÉCIAUX ET LA TECHNOLOGIE

Les avancées technologiques permettent des effets spéciaux de plus en plus impressionnants. Les images de synthèse, la capture de mouvement, et d’autres technologies révolutionnent la création de mondes fantastiques et des effets visuels. Ces innovations offrent aux professionnels du monde de l’audiovisuel une palette de possibilités créatives quasi illimitée.

 

LE CONTENU ORIGINAL ET INDÉPENDANT

Les plateformes de streaming et les studios indépendants sont de plus en plus ouverts à la production de contenu original.

 

LE PODCAST

Le podcasting connaît une croissance explosive, avec des productions audios narratives de haute qualité qui se multiplient. Cette tendance montre que l’audio peut être un moyen puissant de raconter des histoires et de captiver un public. Les sociétés de production audiovisuelle explorent de plus en plus le monde de l’audio pour élargir leur portefeuille créatif.

 

LA PERSONNALISATION DE LA PUBLICITÉ

La publicité dans le domaine de la production audiovisuelle évolue également. La publicité ciblée et personnalisée gagne en importance à mesure que les annonceurs cherchent à atteindre leurs publics de manière plus précise

 

COLLABORATION INTERNATIONALE

La collaboration internationale est devenue essentielle pour de nombreuses productions audiovisuelles. Les barrières géographiques s’effacent de plus en plus dans l’industrie. Les coproductions entre différents pays et régions du monde permettent de créer des projets plus diversifiés et d’atteindre un public mondial plus large. L’industrie de la production audiovisuelle est en constante évolution, avec de nouvelles tendances émergentes chaque année.

Quelles sont les compétences à acquérir pour travailler dans la réalisation ?

Publiée le 20 mars 2023

Travailler dans la réalisation, c’est être capable d’endosser des missions très variées : création d’une œuvre, management d’équipe, gestion logistique ou encore bases de la technique de l’audiovisuel. Quelles sont précisément les compétences à acquérir pour faire carrière comme réalisateur ou assistant réalisateur ? 

Visuel - travailler dans la réalisation

Travailler dans la réalisation : développer une vision globale de son projet 

Le réalisateur est un véritable chef d’orchestre de son projet audiovisuel. C’est lui qui intervient véritablement tout au long de son projet et sur tous les points techniques qui permettront de réaliser sa vision artistique. Ainsi, le réalisateur doit avoir des compétences globales dans l’audiovisuel : participation à l’écriture de scénario, création de story-board, choix des prises de vue, avis sur le casting, vérification du matériel, gestion des conflits sur le tournage et contrôle des étapes de post-production.   

Afin de travailler dans la réalisation, il faut donc savoir intervenir à toutes les étapes de l’élaboration d’un projet audiovisuel. Pour parvenir à être performant durant tout le processus, il est crucial que le réalisateur bénéficie d’une vision très claire et juste des contraintes de chaque corps de métier qui intervient sur son œuvre. 

Il doit en effet avoir vécu en pratique de nombreux tournages pour comprendre les difficultés des comédiens et des directeurs de casting. Il lui faut bien analyser les plateaux de tournage dans le but d’anticiper les éventuelles difficultés de cadrage ou de positionnement des appareils d’éclairage. Il est aussi très important, pour travailler dans la réalisation, de connaître les conflits réguliers sur les tournages afin de les prévoir et de proposer des conditions de travail agréables et propices à la création d’une œuvre de qualité. 

S’il n’est pas nécessairement attendu du réalisateur ou de son assistant qu’il justifie de compétences techniques en informatique, il est préférable qu’il sache se repérer dans l’univers numérique pour pouvoir également intervenir au moment de la post-production. Aujourd’hui, les œuvres audiovisuelles peuvent intégrer des éléments en 3D, des images de synthèse ou même des effets sonores jusqu’alors inédit. Il est crucial que les professionnels de la réalisation connaissent les dernières innovations du secteur technologique en vue de savoir quels sont les éléments qu’ils souhaitent ajouter à leur œuvre. 

Visuel - travailler dans la réalisation

Comment se former pour travailler dans la réalisation ? 

Idéalement, pour parvenir à travailler dans la réalisation, il faut privilégier un parcours technique très axé sur l’acquisition de compétences pratiques. C’est pour cette raison que la très grande majorité des professionnels commencent leur apprentissage avec l’obtention du BTS Métiers de l’Audiovisuel (option gestion de production). Grâce à ce diplôme, ils développent de véritables savoir-faire opérationnels. L’ISA propose à ce titre un accompagnement premium en alternance qui permet d’obtenir son BTS Métiers de l’Audiovisuel et de travailler dans la réalisation dès l’obtention de son diplôme. 

Naturellement, les étudiants en réalisation peuvent choisir de poursuivre leurs études et d’intégrer un Bachelor ou un Mastère spécialisé. Dans ce cas de figure, il est vivement préconisé de choisir un établissement reconnu dans le milieu de l’audiovisuel qui propose un apprentissage en alternance.

Opérateur de prise de vue : quelles évolutions de carrière possibles ?

Publiée le 21 août 2023

À la sortie de leur BTS Métiers de l’Audiovisuel, option image, les étudiants de l’ISA peuvent accéder au poste indispensable d’opérateur de prise de vue. Avec le temps, il est possible d’atteindre des postes qui offrent de plus grandes responsabilités et demandent de véritables compétences de management. 

Visuel - évolution de carrière OPV

Opérateur de prise de vue : définition 

Indispensable, c’est bien le mot qui décrit le mieux l’opérateur de prise de vue dans les métiers de l’audiovisuel : ils peuvent être jusqu’à douze ou treize sur un seul et même plateau de tournage. C’est dire leur importance ! Ils travaillent directement avec le réalisateur que ce soit sur des émissions filmées, des journaux télévisés, des jeux TV, des débats en lignes… Ce sont eux qui se trouvent derrière les caméras. 

Si les missions de l’opérateur de prise de vue sont bien réalisées, signent en partie la réussite d’une production. Équipé d’un casque, il reçoit ses instructions directement du réalisateur qui lui indique quel cadre faire. L’opérateur de prise de vue se charge donc essentiellement de placer la caméra sur pied, en définissant un axe précis, ou de prendre des plans de coupe (en réorientant la caméra ou à l’épaule). Et c’est bien ce travail qui est le plus visible dans une production : les images sont primordiales à l’écran, à l’instar du son, de l’habillage, etc. 

D’ailleurs, les opérateurs de prise de vue ont aussi leur place sous le feu des projecteurs : il n’est pas rare de les voir se déplacer d’un bout à l’autre du plateau, ou en train de bouger les caméras le long des rails. Attention tout de même : l’opérateur de prise de vue n’a pas qu’un rôle d’exécutant. Il sait suivre les instructions mais il sait aussi être force de proposition. Il décide des cadrages en collaboration avec le réalisateur. Les décisions doivent être approuvées des deux côtés pour un rendu vraiment qualitatif. 

Parmi ses missions également, le réglage caméra. Ce n’est pas le tout de savoir les positionner, reste encore à s’assurer que l’image sera soigneuse. Il faut : faire la balance des blancs, régler l’exposition et l’ouverture du diaphragme, est-ce que les personnes filmées seront de dos ou de face, si le tournage se déroule en intérieur ou en extérieur, vérifier qu’il n’y ait pas de reflets visibles dans les lunettes de certains invités ou dans une paroi vitrée… L’opérateur de prise de vue doit aussi sécuriser le plateau, s’assurer que rien d’imprévu ne viendra s’introduire dans le champ de sa caméra. 

Les qualités de l’Opérateur de Prise de Vue 

Chaque tournage se pilote comme une machine bien huilée, pour s’assurer que rien ne vient nuire à son bon fonctionnement, un réalisateur doit sélectionner son équipe avec soin. Les opérateurs de prise de vue n’échappent pas à la règle. Ils sont choisis selon différents critères, dont certaines qualités essentielles. 

L’opérateur de prise de vue doit :

  • Être créatif 
  • Être réactif aux instructions 
  • Savoir s’adapter en fonction des situations 
  • Maîtriser les outils technologiques 
  • Savoir rester concentré sur ses tâches 
  • Aimer travailler en équipe 
  • Conserver une bonne condition physique (porter des caméras à longueur de journée peut vite devenir sportif) 

Évolution professionnelle 

Aussi passionnant que puisse être le métier d’opérateur de prise de vue, un jour ou l’autre, il se pourrait qu’une opportunité vous offre la possibilité de prendre un poste avec plus de responsabilités. Un opérateur de prise de vue peut devenir un Chef opérateur de prise de vue ! Un poste également connu sous le nom de directeur de la photographie. C’est lui qui règle l’éclairage, mais aussi les tons et les couleurs (qui doivent savoir répondre à la vision artistique du réalisateur). 

À la différence d’un opérateur de prise de vue, le directeur de la photographie commence à travailler bien avant les débuts des tournages. Avec une équipe, il repère les lieux et commence à établir un premier schéma de cadrage, de quelle façon il va situer les intervenants à l’écran, d’où va parvenir la lumière… Il fait aussi le choix de l’équipement : les projecteurs, les caméras, les optiques, etc.). Une fois ce travail effectué et le tournage débuté, le directeur de la photographie prend la tête de l’ensemble des opérateurs de prise de vue. Il les dirige en suivant, lui aussi, les instructions du réalisateur. S’il y a un imprévu sur le plateau, c’est vers lui que l’on se tourne. Post tournage, il est amené à participer au montage et parfois même à la post-production. 

Évolution de salaire 

Une évolution de poste entraîne également une évolution de salaire. Lopérateur de prise de vue, tout comme le directeur de la photographie d’ailleurs, et une bonne partie des acteurs du monde de l’audiovisuel (qui sont considérés comme des intermittents du spectacle), n’a pas de salaire “fixe”. Il est rémunéré au projet. Pour les opérateurs de prises de vue, le salaire peut varier entre 1 600€ et 5 500€. Pour le directeur de la photographie, le salaire se situe entre 3 800€ et 12 000€ nets par mois. Plus le talent et le travail de l’opérateur de prise de vue ou du chef opérateur de prise de vue sont reconnus, plus il fait d’heures de tournages et plus il a d’expérience, plus le salaire augmente.  

L’ISA forme à tous les métiers de l’audiovisuel. Ses formations en alternance permettent d’intégrer facilement le monde du travail, et de devenir opérateur de prise de vue. 

Portrait Jean-Baptiste Delafond

Publiée le 16 décembre 2024

Jean-Baptiste Delafon s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, passionné de cinéma et diplômé en philosophie, il s’est imposé comme un scénariste incontournable, tant pour la télévision que pour le cinéma. De Maison close à Baron Noir, il explore des univers variés, tout en collaborant étroitement avec des réalisateurs comme Thomas Kruithof et Yann Gozlan. Naviguant entre séries et longs métrages, il revendique une approche où chaque projet trouve son format idéal, tout en refusant l’étiquette de showrunner.

Après des études de philosophie, Jean-Baptiste Delafon, qui est très cinéphile, se tourne vers l’écriture pour le cinéma et la télévision. Il écrit quelques projets de longs métrages, qui ne se montent pas, et s’intéresse au petit écran dès le début des années 2000. « C’était une époque beaucoup moins riche qu’aujourd’hui, où il n’y avait pas encore les créations originales de Canal Plus et pas d’espace pour les séries d’auteur, alors qu’il y en avait à l’étranger, et surtout aux États-Unis », se souvient-il. « Et il y avait peu de raison d’espérer que la situation change. » En repérant les noms des sociétés de production aux génériques des séries, il inonde le marché de ses synopsis pendant plusieurs mois d’affilée. Il est alors engagé pour participer à Julie Lescaut sur TF1, puis à des polars comme PJ pour France 2. 

  

Rapidement catalogué comme auteur de séries policières, Jean-Baptiste Delafon ressent le besoin de changer de registre. « C’était le moment où Canal a lancé les créations originales », reprend-il. Il collabore à une série sur Napoléon, qui ne se concrétise pas, puis réécrit un projet dont le scénario était bancal : Maison close. Mais c’est surtout avec Baron Noir, diffusé entre 2014 et 2017, qu’il s’impose comme un formidable scénariste de séries politiques. Il collabore également à D’argent et de sang de Xavier Giannoli – autour de l’arnaque sur la taxe carbone – dont il conçoit la structure. Il enchaîne avec Une amie dévouée, adaptée du livre La Mythomane du Bataclan, avec Laure Calamy, et Merteuil, relecture des Liaisons dangereuses, interprété par Diane Kruger et Vincent Lacoste. Il vient également en renfort sur Tapie de Tristan Séguéla, pour Netflix, aux côtés d’Olivier Demangel. Se considère-t-il pour autant comme un showrunner ? « Je n’emploie pas ce terme car il s’agit d’un auteur-producteur qui a tous les pouvoirs », explique-t-il. « Il a la responsabilité de livrer la série. Une telle fonction n’existe pas en France. » 

  

Côté cinéma, il coécrit 16 ans… ou presque de Tristan Séguéla et, surtout, Les Promesses de Thomas Kruithof, thriller sociopolitique parcouru par une tension constante et superbement interprété par Reda Kateb et Isabelle Huppert. Il a tout récemment coécrit le nouveau projet de Thomas Kruithof, Les Braises, porté par Virginie Efira et Arie Worthalter, qui évoque le surgissement de la politique dans la vie d’une famille pendant le mouvement des Gilets Jaunes.  Il a par ailleurs coécrit Visions de Yann Gozlan et travaille actuellement avec le même réalisateur pour Gourou, autour d’un coach de vie qui devient gourou, interprété par Pierre Niney. « C’est formidable d’explorer des sujets en se demandant s’il correspond davantage au cinéma ou à la télévision et d’avoir la liberté de trouver, pour chaque projet, son bon format », dit-il. « Je pense qu’il y a beaucoup d’échecs parce qu’ils n’ont pas le format adapté. » Aimerait-il passer à la réalisation ? « Pas du tout. Mais s’épanouir vraiment dans ce métier suppose d’avoir de vraies complicités avec certains réalisateurs. Comme avec Thomas [Kruithof] dont je suis extrêmement proche et avec qui je parle des rushes quatre fois par jour ! Quand on a les bons interlocuteurs il n’y a pas de frustration. » 

Nouveau cursus à l’ISA : le Bachelor Image/Montage en alternance

Publiée le 17 avril 2023

Que faire après son BTS Métiers de l’Audiovisuel ? Bonne question… Et pourquoi pas un Bachelor ? C’est tout nouveau, l’ISA ouvre son Bachelor audiovisuel : Image/Montage (AV). Désormais, une année supplémentaire dans l’école vous permet de doubler votre BTS d’un titre reconnu par l’État de niveau 6. 

 

Visuel - bachelor image montage isa

Qu’est-ce qu’un Bachelor audiovisuel ? 

Le Bachelor audiovisuel de l’ISAImage/Montageouvre ses portes pour la toute première fois. Ce nouveau programme offre une formation Bac+3, en alternance. Les étudiants sont entourés par des professionnels du secteur, en activité, lors de cours à la fois pratiques et théoriques.À la fin de ce cursus, un titre RNCP : “Chef de projet audiovisuel” reconnu par l’État de niveau 6. Plus qu’un titre, le Bachelor Image/Montage de l’ISA permet aux étudiants de parfaire leur formation audiovisuelle et de soigner, une année de plus, leur réseau de contact dans le monde professionnel. 

Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. Pour candidater, il vous faudra dans un premier temps être titulaire d’un BTS MAV (Métiers de l’Audiovisuel), ou d’un Bac+2 issu d’un cycle d’étude à l’ESIS, une école partenaire de l’ISA. Les admissions se font ensuite sur concours pour les étudiants extérieur au Réseau GES – le réseau de l’école – ou bien en passerelle pour les étudiants issus des BTS MAV ESIS et ISA. 

 

Des cours théoriques et pratiques : le programme 

Cette année de Bachelor se divise en trois trimestres, comprenant eux-mêmes un fort alliage entre cours pratiques et théoriques. La raison ? Professionnaliser ses étudiants dès la formation pour qu’ils soient prêts à intégrer une équipe et investir le marché de l’emploi aussitôt leur diplôme en poche.  

 

T1 – Les bases du montage et du tournage revisitées 

Objectif : Développer toutes les compétencesnécessaires pour réaliser un clip vidéo 

Concernant les cours théoriques, les étudiants retrouvent des matières emblématiques de l’ISA, mais revisitées pour correspondre aux attentes du Bachelor. Ainsi, ils assisteront à des cours d’histoire de la télévision et de l’audiovisuel, de théorie vidéo/montage et de culture musicale. 

Question cours pratiques maintenant. Lors de leur premier trimestre, les étudiants du Bachelor ISA pourront prendre part à différents TP (travaux pratiques) : de l’image – plateau (lumière, caméras, implantation, ordres), ainsi que du montage sur AVID (un logiciel professionnel utilisé dans toutes les entreprises travaillant dans l’audiovisuel). 

 

T2 – Gestion avancée des outils de tournage et de montage 

Objectif : Apprendre à réaliser une publicité 

Pour les cours théoriques, les étudiants assisteront aux fondamentaux de l’audiovisuel, ce qu’il faut à tout prix maîtriser avant d’intégrer le monde professionnel. C’estàdire : l’anglais professionnel, le droit audiovisuel, le financement, la culture pub et le brandidentity (définir son identité de marque). 

Bien entendu avec la théorie, vient la pratique :

  • TP image Machinerie (travelling, steady, et ronin)

  • TP montage (AVID, DA Vinci, Aftereffects – tous des logiciels de montage vidéo professionnels)

  • TP post-production (mixage, étalonnage et PAD)

 

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T3 – Maîtrise du reportage 

Objectif : Savoir réaliser un reportage-documentaire en mode JRI-M (Journaliste Reporter d’Image et Monteur) 

Parmi les cours théoriques, les étudiants travailleront à nouveau leur anglais professionnel, puis ils s’initieront à la production, l’analyse et la préparation d’un reportage-documentaire. Ils apprendront également à évaluer leurs besoins techniques. 

Pour finir l’année en beauté, les bachelors de l’ISA auront droit à quatre temps forts de formation pratique : 

  • TP Image JRI-M (ITW, terrain, épaule…) 

  • TP montage (Adobe Première Pro, reportage) 

  • TP MOJO (tourner, monter, et diffuser depuis un smartphone) 

  • Culture doc(écrire et produire un documentaire) 

 

Les semaines de séminaire 

En plus des cours théoriques et pratiques, les étudiants en Bachelor de l’ISA prendront part à pas moins de 6 semaines de séminaires pratiques. Les thèmes de ces séminaires correspondent aux objectifs visés pour chaque trimestre. On retrouve donc : 

  • Semaine 1 et 2 : écriture, tournage et montage d’un clip 

  • Semaine 3 et 4 : écriture, tournage et montage d’une publicité 

  • Semaine 5 et 6 : écriture, tournage et montage d’un reportage/documentaire 

 

 

Quel rythme d’alternance ? 

Le Bachelor de l’ISA se déroule en alternance, oui, mais quel est le rythme adopté ? Cette troisième année, c’est 1 jour de cours (le samedi)et 4 jours en entreprise par semaine. Avoir cours le samedi, c’est la garantie de bénéficier d’un campus calmepour concrétiser tous ses projets scolaires, professionnels ou personnels. C’est également une façon de s’assurer de ne pas manquer les évènements importants de son entreprise, ce qui rend le profil des étudiants de l’ISA encore plus attrayant. 

D’ailleurs, pour trouver leur alternance, les étudiants sont accompagnés tout au long de l’année par la Cellule Relations Entreprises. Cette cellule leur offre un suivi personnalisé de leur dossier et partage les offres du moment. La CRE aide lors des recherches, mais aussi plus tard : un doute sur un point du contrat, les horaires, le salaire ? La CRE est là pour répondre à ces interrogations.  

 

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Débouchés et poursuites d’études 

Après un Bachelor à l’ISA, deux voies s’ouvrent aux étudiants : poursuivre leurs études ou rejoindre directement le monde du travail. S’ils choisissent la seconde option, les diplômés ont toute une gamme de métiers vers lesquels se tourner parmi lesquels : 

  • Chef monteur  

  • Monteur  

  • Monteur truquiste  

  • Infographiste  

  • Étalonneur 

  • Cadreur/monteur 

  • Opérateur Prise de Vues (OPV) 

  • Chef opérateur lumière 

  • Opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates) 

  • Assistant opérateur  

  • Directeur de la photo  

  • JRIM (Journaliste reporter d’images-monteur) 

  • MOJO (journaliste mobile) 

  • Réalisateur audiovisuel 

S’ils décident de poursuivre leur cursus scolaire, les étudiants peuvent s’intégrerà un Mastère dans l’une des écoles partenaires de l’ISA et ainsi bénéficier d’une passerelle avantageuse dans l’une de nos écoles partenaires à savoir : l’ESIS avec ses quatre Mastères Cinématographiques et Sonores, l’ECITV avec son Mastère Communication audiovisuelle et marketing, ou bien l’ISFJ et son Mastère journalisme. 

Montage vidéo et effets sonores : 5 sites de ressources libres de droits

Publiée le 14 août 2023

Pour le montage d’une vidéo réussie, il y a tout un tas d’éléments à prendre en compte. Les rushes, la post production, les VFX, mais aussi et surtout la bande son. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de production audiovisuelle. À la télévision ou sur les réseaux sociaux, en passant par les jeux vidéo, les SFX (les effets sonores), sont essentiels pour plonger l’auditeur dans l’ambiance du projet. 

Visuel - trouver effets sonores

Pourquoi utiliser des effets sonores dans son montage vidéo ? 

De bons bruitages dans une production audiovisuelle, ça change tout. Que ce soit dans une publicité pour capter l’attention de l’auditeur, ou dans une émission télévisée pour marquer un temps fort, le bon bruitage ajoute une nouvelle dimension à la vidéo ou production. On appelle ces effets sonores des SFX (special effects en anglais). Ces effets sont autant utilisés dans le cinéma que dans les autres types de productions audiovisuelles : ils servent à renforcer l’illusion de certaines actions, à rendre plus réelle la présence d’un objet en particulier ou d’un environnement spécifique, ils peuvent même servir à souligner certains effets comiques. 

Par exemple, l’utilisation d’effets sonores dans la réalisation de contenus pour les réseaux sociaux permet de relancer l’attention des followers. Les effets sonores sont également une façon de faire transparaître l’identité de sa chaîne ou de sa marque dans le cas de communications pour une entreprise. Il en va de même pour la publicité. Si l’on veut vendre de l’eau à bulles, rien de mieux qu’un bruit net d’eau pétillante versée dans un verre. Ça aide non seulement le téléspectateur à visualiser le produit, mais aussi à attiser son envie. 

Si certains bruitages sont reconnaissables entre tous, comme l’ouverture d’une canette de soda, d’autres sont plus difficiles à trouver et à sélectionner. Heureusement il existe des sites web avec un large choix de ressources disponibles en téléchargement, mais aussi et surtout libres de droits. 

Où trouver de bons effets sonores ? 

Internet à la particularité bien pratique de pouvoir fournir, en seulement quelques clics, tout ce dont on pourrait avoir besoin. Et bien sûr, ça vaut aussi pour les effets sonores. Ils sont présents par millier et disponibles sur au moins autant de sites différents. Mais justement, dans cette masse de possibilités, il est facile de se perdre et de prendre du retard sur son montage. C’est pourquoi il vaut mieux prévoir ses besoins à l’avance en enregistrant, par exemple, quelques sites pratiques. En voici 5 qui ne nécessitent que la création d’un compte (gratuit) avant de lancer les téléchargements. 

1. Pixabay 

C’est une plateforme de téléchargement très complète, qui est régulièrement mise à jour par les utilisateurs. Pixabay propose aussi bien des photos, que des vidéos, des illustrations, des GIF et, bien évidemment, des effets sonores. Tout ce qui est sur la plateforme est libre de droits et téléchargeable très facilement. Le tout est soigneusement rangé par catégories : transition, intro, nature, “whoosh”, meme, explosion, glitch, logo, notification, film, horreur et ambiance. Il est même possible d’ajouter un filtre à ces recherches par catégories : les plus tendances, les plus récents, et les coups de cœur. 

2. YouTube 

Eh oui, YouTube propose aussi sa propre base d’effets sonores. Il suffit de se connecter à YouTube Studio puis de sélectionner dans le menu de gauche “Bibliothèque audio”. Une fois dans la bibliothèque YouTube, rien de plus simple. Vous pouvez rechercher les effets sonores ou la musique qui vous correspond en utilisant la barre de recherche, puis de les télécharger en MP3. Il suffit de taper le nom d’un artiste en particulier, un titre ou un motclef. Il est aussi possible de filtrer les résultats obtenus en fonction du titre, du genre, de la durée ou de l’humeur. Si vous ne voulez pas tout télécharger d’un coup, il est également possible de mettre certains titres en favoris et de les retrouver plus tard dans l’onglet Titres Favoris. La bibliothèque est actualisée deux fois par mois. Attention petite subtilité toutefois, certains titres peuvent être placés sous licence Creative Commons. Lorsque le droit de paternité est demandé, il ne faut surtout pas oublier d’indiquer le nom de l’artiste dans le générique ou la description d’une vidéo. 

3. Free sound 

Même si le site propose une large catégorie d’effets sonores, une bonne partie d’entre eux se trouvent également sous accréditation Creative Commons. Il est donc possible de les utiliser à des fins personnelles et ou professionnelles, mais encore une fois, il est très important de notifier au générique le créateur ou la créatrice des effets utilisés. 

4. Audio Micro 

Audio Micro propose trois catégories de son distinctes : la musique, les effets sonores et les “loop (des motifs musicaux qui tournent en boucle). Le site propose plus de 300 000 effets sonores libres de droits, là aussi, classés et triés par genre. 

5. Adobe Audition 

Adobe Audition fournit des effets sonores de qualité professionnelle et facilement intégrables à tout projet audio : vidéo, podcast, publicité, contenus réseaux sociaux… Attention cependant, pour utiliser Audition, il faudra cette fois-ci avoir un compte payant. Afin d’offrir des supports professionnels à ses étudiants, l’ISA fournit des licences pour la suite Adobe Creative qui comprend l’accès à Adobe Audition, mais également à Premiere Pro, After Effect, et bien d’autres. 

Portrait de Dany Boon

Publiée le 17 décembre 2024

Dany Boon s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, après des débuts difficiles comme mime de rue à Paris, il s’impose dans le one-man-show grâce à des sketchs inspirés de sa région natale. Son succès cinématographique éclate avec Bienvenue chez les Ch’tis (2008), qui bat tous les records d’audience. Acteur et réalisateur prolifique, il alterne comédies populaires et rôles plus émotionnels tout en explorant de nouveaux projets ambitieux.

Après avoir été secouriste dans le nord de la France, sa région natale, Dany Boon arrive à Paris dans les années 80, uniquement avec sa guitare sur le dos. « Ma mère, qui s’était beaucoup sacrifié pour nous, m’avait donné toutes ses économies de femme de ménage, et j’avais débarqué avec mon sac à dos et ma guitare », confie-t-il. C’est une période de galère pour le futur acteur et réalisateur : très vite endetté, il doit faire du mime de rue pour tenter de gagner sa vie. « À ce moment-là, je faisais du spectacle de rue. Du mime, le clown et de la guitare. C’était réellement compliqué parce que je n’avais pas un radis et que je devais de l’argent à tout le monde. » Après deux années particulièrement difficiles, il commence enfin à sortir la tête de l’eau lorsqu’il est engagé comme dessinateur pour des films d’animation. « J’ai commencé à rembourser mes dettes. Mais rien ne se concrétisait sur le plan artistique. Je n’étais jamais pris dans les castings et je me faisais jeter partout. » 

  

C’est en écrivant des sketchs, inspirés par son observation de la vie quotidienne et sa région natale, qu’il entame sa carrière. En effet, repéré par Patrick Sébastien, il se produit sur scène, tout en faisant de la musique et en prêtant sa voix à des spots publicitaires. Au début des années 90, ses spectacles de one-man-show connaissent enfin le succès, mais ses prestations au cinéma ne sont guère remarquées. Il faut attendre Joyeux Noël (2005) de Christian Carion pour que son rôle à contre-emploi, dans un registre plus émotionnel, lui vaille une nomination au César. On le retrouve en ami encombrant de Daniel Auteuil dans Mon meilleur ami (2006) de Patrice Leconte, puis il adapte une de ses pièces pour le cinéma avec La Maison du bonheur (2006), sa première réalisation. Deux ans plus tard, avec son deuxième long métrage, Bienvenue chez les Ch’tis, il bat tous les records du box-office en dépassant les 20 millions d’entrées ! (et même 26 millions dans le monde). « C’était un beau cadeau de la vie », reconnaît-il. « Je crois que c’est ce que raconte le film – au moment où il est sorti – sur la fraternité, sur le souci de l’autre, qui en explique le succès. Contrairement aux comédies hollywoodiennes qui mettent en avant la réussite professionnelle, je voulais parler d’un simple facteur – et j’ai dû me battre pour convaincre les producteurs de me suivre ! » D’ailleurs, une fois le film achevé, la production mène une étude de public et explique à Dany Boon qu’il ne plaira pas aux moins de 30 ans ! 

  

Désormais, tout le monde veut tourner avec Dany Boon et celui-ci est à l’affiche de plusieurs productions ambitieuses comme De l’autre côté du lit (2009) avec Sophie Marceau, Le Code a changé (2009) de Danièle Thompson et le très remarqué Micmacs à tire-larigot (2009) de Jean-Pierre Jeunet. Côté réalisation, il signe Rien à déclarer (2011), autour des relations parfois tendues entre douaniers belges et français, où il donne la réplique à Benoît Poelvoorde. Même s’il ne renoue pas avec un succès comparable à Bienvenue chez les Ch’tis, le film enregistre plus de 8 millions de billets vendus ! En 2014, il réalise la comédie Supercondriaque, où il retrouve son partenaire Kad Merad, et dépasse les 5 millions d’entrées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer pour d’autres metteurs en scène, de Lolo (2015) de Julie Delpy, où il est savoureux en provincial qui débarque à Paris dans un milieu qui ne lui fait pas de cadeau, à Radin ! (2016) de Fred Cavayé, où il est tout aussi irrésistible en avare pathologique.  

  

En 2018, il réalise La Ch’tite famille où il égratigne les préjugés sur le nord et tourne en dérision le milieu ultra-snob des architectes. Très émouvant dans Une belle course (2022) de Christian Carion, aux côtés de Line Renaud, sa « maman de cinéma », il est épatant en entrepreneur marseillais dans Mon crime (2023) de François Ozon. « J’étais ravi et flatté », reprend Dany Boon en évoquant sa participation au film. « J’aime le cinéma d’Ozon. Même si j’ai toujours une petite appréhension. Est-ce qu’on m’appelle pour les bonnes raisons ? Est-ce que je corresponds au rôle ? Je lis le scénario, je trouve ça intelligent et drôle, dans la lignée de Huit femmes et Potiche. » Puis, il signe La Vie pour de vrai, où il retrouve Kad Merad et accueille une nouvelle venue dans son univers : Charlotte Gainsbourg. Cette année, il a accompagné le premier long métrage de Laurence Arné, La Famille Hennedricks, road-trip sensible et drôle, autour des familles recomposées. « J’ai commencé par suivre les différentes versions du scénario et j’ai soutenu Laurence dans son projet d’écriture et de réalisation de premier film. J’ai aimé la manière dont elle en parlait, ce qu’elle voulait en faire, et je trouve qu’elle a un talent d’écriture et de réalisatrice », conclut-il. 

Qu’est-ce que le dérushage ?

Publiée le 22 mai 2023

Le « rush » désigne l’ensemble des vidéos, dans leur aspect brut, enregistrées au moment du tournage. Le dérushage, quant à lui, est le processus qui consiste à sélectionner les images et les vidéos à conserver en vue d’assurer le montage final d’un film. Zoom sur le procédé, les techniques et les outils pour réussir son dérushage.

Visuel - Dérushage

 

Dérushage : le concept technique 

Lors d’un tournage, les équipes spécialisées dans l’image conservent toutes les vidéos brutes qui ont été enregistrées. Ces enregistrements peuvent être longs, comprendre des scènes inutiles, des « ratés », ou encore des pauses trop longues et des erreurs de cadrage. Ces séquences sont alors inutiles pour le montage final, il faut les écarter et ne sélectionner que les rushes propices à la constitution d’un film de qualité.   

Le dérushage consiste alors à visionner tous ces enregistrements vidéo pour retirer des fichiers les éléments superflus. Cette étape a donc lieu après le tournage, au début des étapes de post-production, c’est même la première étape du montage à proprement parler. 

Il faut donc identifier les séquences à retirer en notant le moment du début et de la fin des plans directement sur le logiciel de montage. Sur cette interface numérique, on peut importer les vidéos (les rushes) à visionner et les intégrer directement dans la timeline en vue de faciliter le processus d’identification. 

Le dérushage constitue par conséquent un processus technique, qui s’effectue en studio et sur des logiciels professionnels spécialisés dans le montage vidéo. Il peut être chronophage, surtout lorsque le nombre de rushes est élevé. Sur certains projets, le volume des rushes peut atteindre plusieurs gigas / heures d’images. Par ailleurs, le dérushage est plus ou moins long en fonction du type de film sur lequel les professionnels travaillent. Par exemple, pour une vidéo institutionnelle tirée d’un événement, le nombre d’images brutes à visionner est important et il faut faire preuve d’un très bon œil pour repérer les plans dignes d’intérêt. 

 

Le dérushage en pratique 

Les professionnels du montage vidéo et de la post-production commencent le dérushage en important dans leur éditeur logiciel l’intégralité des rushes. Ils déterminent une méthode de tri des images. 

La catégorisation des vidéos à conserver ou à supprimer peut s’effectuer au regard de plusieurs critères. Le premier et le plus évident est le critère technique. Dans ce cas de figure, on écarte les vidéos floues, surexposées, à contre-jour, avec des erreurs de luminosité, etc. Esthétiquement, les plans qui ne sont pas attractifs ou qui sont incompréhensibles sont également mis de côté. 

Les professionnels du montage en charge du dérushage sélectionnent également les vidéos à conserver en fonction du scénario final du film : les rushes qu’ils conservent correspondent à une étape de la narration de l’œuvre. Ainsi, les experts de la post-production et du montage cinématographique bénéficient des documents de création du projet sur lequel ils travaillent : story-boards, scénario ou encore script. Dans leur travail de sélection, ils doivent privilégier les plans et les séquences qui correspondent à la vision du réalisateur et prennent appui sur ces informations afin de savoir quel rush conserver ou non. Il est important que la séquence sélectionnée s’intègre à l’histoire du film et qu’elle ne rajoute pas du temps au film inutilement. 

Après la sélection terminée, il faut que les professionnels organisent les séquences en fonction de la timeline du projet. Ils doivent donc respecter le rythme du film, l’alternance de séquences longues ou courtes, etc. Il faut aussi qu’ils soient attentifs aux éventuels décalages entre le son et la vidéo. 

Après le dérushage, les professionnels du montage travaillent sur l’étalonnage du film, l’intégration de scènes d’effets spéciaux ou ajoutent des filtres aux images. Les techniciens du son interviennent également dans leur spécialité. En effet, après la première étape du montage vidéo que constitue le dérushage, les professionnels effectuent dans l’ordre : le montage, l’étalonnage, le sound design puis le maquettage du film. 

Visuel - Dérushage

Dérushage, retouche vidéo et organisation de travail 

Lorsque les professionnels de la post-production commencent le dérushage, ils peuvent aussi mettre de côté les séquences ou les plans à retoucher. Il s’agit des passages filmés qui nécessitent un apport en effets spéciaux, une intervention en étalonnage ou un travail de matte painting. Dans ce cas, ils doivent prêter attention à la timeline et vérifier la cohérence de timing. 

Par ailleurs, les étapes de post-production s’effectuent via un seul et unique logiciel, ce qui leur permet de travailler directement sur les séquences à retoucher. Par exemple, sur Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro X, on peut reprendre partiellement les sons ou la luminosité. Les professionnels du dérushage peuvent ainsi faire gagner du temps à leurs collaborateurs en traitant les séquences faciles à retoucher. 

Le choix de l’outil numérique de dérushage s’avère donc crucial pour une équipe de post-production. Les propositions actuellement sur le marché offrent des fonctionnalités très pointues et un champ d’action large : découpage, étalonnage, etc. Par exemple, FCPX (Final Cut Pro X) ne fonctionne que sur Macintosh, tandis que Premiere Pro est aussi compatible sur PC. 

Puisque le dérushage est une étape qui doit permettre aux autres équipes de la post-production d’intervenir, il est important de respecter une organisation performante et compréhensible. À ce titre, les logiciels professionnels permettent de créer des dossiers. On peut y ranger, par catégories, les éléments qui ne sont pas conservés : interviews, scènes coupées (trop longues et peu pertinentes), erreurs de cadrage, etc. Les autres techniciens pourront alors y piocher des alternatives au moment du montage final, ce qui permet d’enrichir le film. 

Les étudiants du BTS Métiers de l’Audiovisuel option image de l’école ISA apprennent tout du montage vidéo et du dérushage. Grâce à la pédagogie pratique de l’établissement, ils bénéficient de stages en alternance et obtiennent leur diplôme à l’issue de leur cursus. 

Le dérushage est la spécialité du dérusher. Au premier emploi, ce technicien de l’audiovisuel bénéficie d’une rétribution située aux alentours de 35 000 euros annuels bruts, rétribution qui augmente avec son expérience professionnelle.

Visuel - Dérushage

Audiovisuel : d’où vient la télévision ?

Publiée le 7 août 2023

Dans le vaste monde de l’audiovisuel, la télévision occupe une place de choix. Elle est présente dans presque tous les foyers français, et devient de plus en plus performante. Écran 4K, Dolby audio, HD, technologie QLED, smart TV… D’où vient cette invention qui a révolutionné l’audiovisuel ? 

Visuel - Invention TV

Un peu de contexte 

Aujourd’hui encore, c’est elle qui garantit un large échantillon d’emplois aux professionnels de l’audiovisuel. La télévision est une industrie colossale. Selon une étude de Statista, en 2021, les Français ont acheté4,1 millions de téléviseurs. Et, pour occuper tous ces utilisateurs, il faut bien entendu produire du contenu. Une source inépuisable d’employabilité. Mais alors, d’où vient cette invention miraculeuse pour les travailleurs de l’audiovisuel, et comment est-elle devenue si populaire ? 

La télévision est le résultat d’un long parcours de petites révolutions. Il est donc impossible d’en attribuer la création à une seule et unique personne. Le 26 janvier 1926 est la date la plus emblématique de la TV : il s’agit du moment de la première diffusion publique d’images télévisées, réalisée John Logie Baird. Avant ça, la télévision était tenue secrète, en plus d’être en noir et blanc. Mais, courant 50’s, elle est officiellement adoptée du grand public (et gagne même ses premières couleurs). On est encore loin des télévisions modernes, mais elles restent un véritable chamboulement technologique. 

Les dates clés  

Si elle fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de la majorité des Français, son évolution s’est étendue sur de nombreuses années. L’histoire de la télévision regorge de dates toutes plus symboliques les unes que les autres, en voici cinq particulièrement marquantes. 

Le 25 mai 1949 

Un mois avant la diffusion du tout premier JT, le RTF organise un concours pour élire la première speakerine Française (il s’agit de la personne chargée d’annoncer le programme télévisé. Arrive donc sur les écrans Jacqueline Joubert, Arlette Accart, puis Catherine Langeais, Jacqueline Caurat, Jacqueline Huet et Anne-Marie Peysson. Une carrière de courte durée pour les dernières arrivantes puisque qu’en 1992, la télévision se modernise et déclare la fin des speakerines.  

Le 29 juin 1949 

Pierre Sabbagh, pionner de la RTF, présente pour la première fois le journal télévisé : format qu’il a lui-même inventé. Grâce à ça, les Français peuvent connaître l’actualité du pays sans avoir à se procurer une quelconque gazette. Le début d’une longue tradition qui n’est pas prête de s’arrêter, tous les soirs, le JT est diffusé, et sur plusieurs chaînes. Petite anecdote : à l’époque, le JT n’était diffusé ni le mardi, ni le dimanche.  

Le 18 avril 1960 

Johnny Hallyday fait sa toute première apparition télévisée aux côtés de Line Renaud (sa parraine dans le show-business) et Aimée Mortimer (animateur de l’émission “L’École des vedettes”). Il n’a que 17 ans. 

Le 26 mars 1961 

L’ORTF (anciennement connue sous le nom RTF), met en place le fameux carré blanc. L’objectif : signaler les programmes violents ou à connotation sexuelle. C’est le début des “pegi”, désormais connus de tous. Le premier film qui y a droit est “Riz amer” de Giuseppe de Santis. Si le titre paraît plutôt inoffensif, le film met en scène un couple de délinquants poursuivis par la police. 

Le 31 mars 2005

C’est le lancement officiel de la TNT gratuite. Paris, Marseille, Bordeaux, Niort, Mantes, Lille, Rouen, Rennes, Brest, Vannes, Lyon et Toulouse se voient accorder 14 chaînes télévisées entièrement gratuites. Très vite, ce privilège est étendu à la France entière. Aujourd’hui, la TNT propose 26 chaînes nationales gratuites et 42 chaînes locales. 

Les publicités 

Omniprésentes sur la plupart des chaînes télévisées, les publicités sont également une source d’emploi inépuisable pour les futurs professionnels de l’audiovisuel formés à l’ISA. Après tout, la télévision reste LE média de référence pour développer la visibilité d’une marque. Selon Médiamétrie, l’année 2021 a vu près de 44,5 millions de téléspectateurs installés devant leur télévision, pour une durée de plus de 3 heures. Sur ces heures, un nombre incalculable de publicités ont défilé. 

Mais alors pour produire une publicité, qui faut-il ? Une fois que la stratégie de communication est bien définie, la société souhaitant produire sa publicité doit faire appel à une équipe de production audiovisuelle. Grâce à sa pédagogie par projets, l’ISA forme ces futurs professionnels de l’audiovisuel, aptes à intégrer directement le marché de l’emploi. Les étudiants suivent des cours théoriques mais aussi et surtout pratiques. Tout au long de leur formation, ils sont amenés à travailler sur des projets concrets comme la réalisation de publicités ou de reportage. Grâce à cette connaissance pratique du secteur, les étudiants sont aptes à intégrer les métiers de la télévision. 

Portrait de Laurence Arné

Publiée le 19 décembre 2024

 

Laurence Arné s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, passionnée de scène, elle se fait remarquer dès 2006 avec son spectacle Quelle conne, révélant un style percutant et plein d’humour. Après des débuts au cinéma et à la télévision dans WorkinGirls, elle collabore avec Dany Boon et s’impose comme actrice et autrice de talent. En 2023, elle réalise La Famille Hennedricks, une comédie inspirée des familles recomposées, mêlant réalisme et légèreté.

Après des études de sciences économiques, de communication d’entreprise et de sociologie, Laurence Arné s’installe à Paris où elle se consacre à sa vraie passion : la scène. Elle suit des cours de chant, de danse et de théâtre et même de one-man-show ! En 2006, à seulement 24 ans, elle se lance sur scène avec un spectacle solo, intitulé Quelle conne, où elle révèle un style énergique et un vrai talent pour croquer des portraits de femmes qui jouent sur les clichés. 

  

Très vite, elle fait ses premiers pas au cinéma dans L’Amour, c’est mieux à deux (2009), où elle campe la meilleure copine de Virginie Efira, sous la direction de… Dominique Farrugia ! Elle enchaîne avec Moi, Michel G, milliardaire, maître du monde (2010), toujours réalisé par Farrugia. Mais c’est avec son rôle de DRH un rien nymphomane dans la série humoristique WorkinGirls, sur Canal Plus, qu’elle s’impose auprès du public. En 2015, elle crée – et interprète – une série de pastilles de 4 minutes, Filles d’aujourd’hui, qui pastiche les rubriques de magazines féminins détaillant la journée-type de femmes très à l’aise dans leur époque.  

  

Un an plus tard, elle partage l’affiche avec Dany Boon dans Radin !, puis, en 2018, dans La Ch’tite famille, où elle campe une architecte d’intérieur ultra-snob qui se retrouve confrontée à la famille un rien encombrante de son compagnon et associé. « On est tombés amoureux en travaillant », confie Laurence Arné en parlant de Dany Boon. « Il y a une vraie complicité artistique entre nous, et c’est formidable. Je suis très chanceuse. » 

  

On retrouve Laurence Arné dans Une affaire française, autour du meurtre du petit Grégory, puis dans 8 rue de l’Humanité, qu’elle coécrit, sous la direction de Dany Boon. Depuis longtemps taraudée par le désir de passer à la réalisation, elle s’inspire de sa propre histoire et de la problématique des familles recomposées, sous forme de comédie. « J’ai commencé à écrire le scénario seule pendant un an et demi, puis j’ai fait une consultation avec Sara Wikler qui a mené un travail analytique sur les personnages et les enjeux », raconte-t-elle. « Elle dit toujours qu’une comédie doit avoir la même intensité narrative qu’un thriller. J’ai donc quasiment effectué un travail thérapeutique sur chacun des personnages pour qu’il n’y ait rien d’artificiel et que les bascules de conscience soient toutes légitimes. J’aime le cinéma qui me raconte des histoires crédibles et contemporaines. Quand ce n’est pas suffisamment réaliste, je me détache de l’histoire. J’ai besoin de croire profondément au parcours des protagonistes. » Road-movie ébouriffant, La Famille Hennedricks parle aussi de musique qui soude les membres de cette famille aussi improbable qu’attachante. « En écrivant le film, j’ai souvent pensé que la famille était comme un groupe de rock. Chacun doit trouver son instrument, sa voix, faire ses gammes, se mettre au diapason des uns et des autres, trouver un tempo commun pour enfin créer l’harmonie. Mais il faut aussi accepter les fausses notes car elles donnent tellement de charme à une famille ! », conclut-elle. 

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