Parcoursup : on fait le point sur les formations ISA

Publiée le 7 juin 2023

Les premières réponses aux vœux Parcoursup, tant attendues des étudiants, sont enfin disponibles en ligne, sur la plateforme. Où vous devriez en être à l’heure actuelle et quelle sont les formations que l’ISA propose ? 

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Pour rappel : Parcoursup 

C’est LA plateforme nationale qui permet d’accéder aux formations de l’enseignement supérieur, en France. En quelques clics, vous créez votre dossier de préinscription. En quelques clics de plus, vous accédez à 21 000 formations dans des domaines aussi divers que variés. Et, parmi ces formations, l’ISA. L’École des Métiers de l’Audiovisuel propose un BTS (disponible sur Parcoursup) et une troisième année de Bachelor Image et Montage sur le campus de Paris (hors Parcoursup, les candidatures sont ouvertes sur notre site web).

Petit point sur le calendrier Parcoursup. Les résultats sont donc tombés le 1er juin 2023, plaçant ainsi les candidats sur liste d’attente ou leur envoyant des propositions d’admissions de la part des écoles. Pour les formations en apprentissage, comme le BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ISA,les vœux peuvent être formulés jusqu’au 12 septembre 2023. 

Si vous avez postulé au BTS Métiers de l’Audiovisuel 

Si vous avez postulé au BTS Métiers de l’Audiovisuel (MAV)de l’ISA, vous êtes sûrement passé par Parcoursup. La formation étant proposée en alternance, vous avez donc jusqu’au 12 septembre pour formuler vos vœux définitifs sur la plateforme. Après ça, l’école étudiera votre dossier et vous invitera, ou non, à rejoindre l’une de ses classes. En attendant, vous pouvez vous mettre à la recherche d’une entreprise qui vous accueillera en alternance pour l’année à venir. 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel, c’est quoi ? 

Un tronc commun et 4 options de spécialisation, cette formation permet d’acquérir une vision globale de l’industrie de l’audiovisuel (télévision, publicité, communication interne…). Cette formation est supervisée par des professionnels de l’audiovisuel (pour la très grande majorité, des professionnels toujours en activité dans le secteur). Ces intervenants sont là pour enseigner, de façon très concrète, les réalités actuelles des métiers de l’audiovisuel.

Pour rappel, les 4 options de spécialisation du BTS sont les suivantes :

  • Option image
  • Option montage
  • Option son
  • Option gestion de production

Obtenir un BTS, c’est également se dégager le chemin vers une poursuite d’études. Vous pouvez par exemple choisir d’intégrer la troisième année de Bachelor Image et Montage, nouvellement ouverte à l’ISA sur le campus de Paris.

Grâce au Réseau GES, dont fait partie l’école, vous pouvez également rejoindre une formation dans une école partenaire comme le Bachelor Cinéma et VFX(ESIS), le Bachelor Son et Musique (ESIS), ou le Bachelor Journalisme (ISFJ).

Visuel - ISA parcoursup

La 3ème année de Bachelor 

Toujours bien en phase avec les réalités du métier, cette troisième année – toujours en alternance mais hors Parcoursup – permet de renforcer les acquis du BTS tout en acquérant un titre reconnu par l’État, de niveau 6. Pour ce cursus, deux options possibles : Image et Montage. Cette formation se destine à tous les étudiants issus du BTS Métiers de l’Audiovisuel dispensé à l’ISA ou à l’ESIS, mais aussi à ceux issus d’une formation audiovisuelle solide.

En plus des cours théoriques et de l’alternance, le Bachelor Image et Montage met ses étudiants au défi à travers 6 semaines de projets concrets qui incluent l’écriture, le tournage et le montage d’un clip, d’une publicité et d’un reportage/documentaire. 

Cette troisième année vous permet de déboucher sur un grand nombre de métiers dans l’industrie de l’audiovisuel :

  • Chef monteur
  • Monteur
  • Monteur truquiste
  • Infographiste
  • Étalonneur
  • Cadreur/monteur
  • Opérateur Prise de Vues (OPV)
  • Chef opérateur lumière
  • Opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates)
  • Assistant opérateur
  • Directeur de la photo
  • JRI-M (Journaliste reporter d’images-monteur)
  • MOJO (journaliste mobile)
  • Réalisateur audiovisuel 

Les dessous du métier de producteur – retour sur la Masterclass de Romain Le Grand

Publiée le 13 octobre 2023

Les étudiants de l’ISA connaissent la chanson. Chaque mois, une personnalité du monde de l’audiovisuel et du son est invitée sur le campus. Pour cette édition, l’ISA accueille Romain Le Grand sur son campus. Le producteur notamment connu pour Snowden ou encore Simone le voyage du siècle a eu l’occasion de revenir sur son parcours. Animée par un échange de questions-réponses entre l’invité et les étudiants, ces derniers ont découvert les dessous du métier de producteur. Assister à une Masterclass est donc l’occasion parfaite d’en apprendre plus sur les ficelles du métier par un professionnel. 

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Focus sur un producteur de renom Romain Le Grand

Romain Le Grand se passionne très tôt pour le cinéma sous l’influence d’une famille cinéphile. Mais, c’est en découvrant le film Les Ensorcelés de Vicente Minnelli à 15 ans qu’il décide de devenir producteur.

Il rejoint ainsi le groupe Pathé en 1997 comme chargé d’affaires et passera dix-neuf ans au sein de l’entreprise. Nommé directeur de la production en 2001, puis directeur délégué à la production en 2007, il est promu trois ans plus tard directeur général du groupe en charge de la production et de la distribution – poste qu’il occupe pendant six ans. Son aventure chez le groupe Pathé est marquée par de grandes productions comme : Snowden, Simone le voyage du siècle, La promesse de l’aube, Les choristes ou encore LOL USA

En 2017, il quitte le célèbre groupe et fonde avec Vivien Aslanian et Marco Pacchioni la société de production Marvelous Productions dont il est président depuis 2021. Il a depuis produit une dizaine de films, notamment grâce à l’accord que sa structure a signé avec Warner. Dernièrement, le film Bernadette de Léa Domenach est sorti le 4 octobre. Un biopic autour de Bernadette Chirac avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre.

 

Quel est le rôle du producteur ?

Maintenant, un focus sur le métier de producteur. Son rôle est de financer la quasi-totalité des productions audiovisuelles. Il gère les aspects à la fois commerciaux et artistiques de chaque projet. Il travaille également en étroite relation avec toutes les personnes qui interviennent sur un film, à savoir : le scénariste, le metteur en scène, les acteurs, le distributeur marketing, etc. 

 

Une rencontre d’exception 

Lors de cette rencontre professionnelle, Romain Le Grand a pu détailler le processus de la production d’un film, c’est-à-dire, trouver des idées de sujets et bien évidemment les “talents” avec lesquels on va travailler sur le film. Il est avant tout primordial d’avoir une bonne culture littéraire et cinématographique pour trouver son inspiration. Et surtout, il faut faire des rencontres pour avec des gens du métier. “La partie la plus intéressante et la plus exaltante, c’est quand tout se passe bien avec l’équipe et qu’on va lire plusieurs variantes du scénario. Le but, c’est de pouvoir faire des remarques pour arriver à la meilleure version possible.”  

Romain Le Grand explique par ailleurs, que c’est à lui d’établir un budget prévisionnel, ce qu’on appelle la “négociation”. Cela consiste à chercher des financements auprès d’institutions, par exemple le CNC (Centre national du cinéma),il s’agit d’un aspect essentiel de son métier. Mais, ce qui fait avant tout rêver le producteur, c’est de voir son projet enfin se réaliser au cinéma et d’être “le premier spectateur”

 

 

À l’ISA, le BTS Métiers de l’Audiovisuel option gestion de production permet de se spécialiser dans ce secteur d’activité. L’étudiant à la fin de sa formation, sera capable de contribuer à la mise en place et au suivi administratif, juridique et financier d’un projet. Il sera capable d’analyser la situation, d’évaluer les besoins, de mettre en place les moyens, de planifier et d’organiser, d’assurer la logistique, de contrôler l’évolution et le déroulement d‘un projet en veillant au respect de l’enveloppe budgétaire. Alors comme Romain Le Grand, fais de ta passion un rêve et toi aussi deviens producteur dans le cinéma ! 

 

Matériel audiovisuel : quels sont les outils utilisés dans l’audiovisuel ?

Publiée le 13 juin 2023

Visuel - matériel audiovisuel

L’audiovisuel se caractérise par le regroupement de très nombreux métiers différents. Techniciens du son, de la lumière, comédiens, réalisateurs ou encore directeurs de la photographe œuvrent conjointement sur une production. Dans ce contexte, quels sont les principaux outils de l’audiovisuel et quel matériel prévoir pour un tournage ? 

Outils mécaniques : le matériel audiovisuel technique 

Dans l’audiovisuel, et que ce soit en plateau TV ou en cinéma, les appareils comme les caméras ou les projecteurs doivent être installés sur les plateaux pour chaque tournage. Accroches et rails sont donc des outils mécaniques et techniques de l’audiovisuel qui permettent d’assurer la position, la sécurité ou le mouvement du matériel technique.

Le matériel technique et mécanique de l’audiovisuel peut prendre de très nombreuses formes. Dans la bijoute du chef machiniste on peut trouver des blocs pour surélever les décors, des cales, des presses ou des pinces pour accrocher, régler et protéger le matériel. Ces outils permettent d’accrocher le pied de la caméra, d’effectuer des travellings, de caler les rails à niveau ou même de monter une grue.

L’éclairage est un matériel qui occupe une place prépondérante, il en existe de très nombreux : flash pour un tournage en studio, projecteurs de lumière continue, diffuseurs spéciaux, tentes de diffusion, etc. Trépied, réflecteurs, déflecteurs ou pieds de lampe font aussi partie du matériel de gestion de la lumière.

Le matériel technique de l’audiovisuel comprend également les équipements d’enregistrement : caméras, miros, etc. Le matériel de captation en audiovisuel concerne les caméras, les caméscopes de poing, les cartes mémoire et même les systèmes d’enregistrement du son.

Le matériel d’enregistrement des prises de vue varie en fonction du projet et du tournage (intérieur ou extérieur). Les techniciens peuvent donc préférer une steadycam à un caméscope à l’épaule ou changer d’objectif en fonction des plans (besoin d’un gros plan, d’un zoom ou spécificités de la focale). On considère que le matériel de captation des prises de vue peut comporter :

  • Des objectifs.
  • Les batteries supplémentaires pour les caméras et les cartes mémoire.
  • Les caméras.

On retrouve sur un plateau des microphones sur trépied, des câbles assurant les liaisons, des casques d’écoute pour les techniciens, etc.

Tout le matériel technique doit, sur un plateau ou un tournage en extérieur, être stabilisé et sécurisé. Il faut donc compter sur des outils spécifiques, comme le trépied d’éclairage ou les cages, qui offrent d’équilibrer les caméras.

Notez que l’on peut citer au titre du matériel en tournage les costumes et trucages d’une œuvre.

Matériel d’une production audiovisuelle : outils numériques 

Le matériel de captation et d’enregistrement des images et du son permet de conserver au format numérique les rushes d’un tournage. Le passage au numérique a fait apparaître une autre catégorie d’outils, devenus essentiels dans l’audiovisuel : le matériel numérique de post-production.

Désormais, les logiciels de retouche d’image, de montage et d’étalonnage font pleinement partie du matériel à prévoir pour un tournage. On compte parmi eux les stations de montage, les ordinateurs, les disques durs externes ou même les graveurs. Photoshop, AfterEffect ou encore Final Cut Pro ont toute leur place au sein du matériel de l’audiovisuel. 

Visuel - matériel audiovisuel

Quel matériel faut-il prévoir pour une production audiovisuelle ? 

Produire une œuvre audiovisuelle requiert de faire intervenir de nombreux corps de métier. Chaque technicien est spécialisé dans une branche et est en charge de son propre matériel. Les cameramen vérifient donc l’état de leurs appareils d’enregistrement, et en assurent le transfert jusqu’au lieu de tournage. Il en va de même des régisseurs lumière, qui fournissant les projecteurs et s’assurent qu’ils ne sont pas endommagés. Les régisseurs son vont aussi vérifier les branchements et positionner au bon endroit leurs équipements.

Pour réussir un tournage audiovisuel, il faut donc regrouper tout le matériel nécessaire. Pour y parvenir, il est important d’anticiper ses besoins et de dresser une liste complète des outils :

  • Une ou plusieurs caméras.
  • Plusieurs objectifs adaptés permettant une variation des plans.
  • Un micro, un casque audio, une ou plusieurs perches.
  • Projecteurs, diffuseurs, et autres outils de gestion de la lumière.
  • Un ordinateur équipé des logiciels de post-production ou, à défaut, d’une carte mémoire permettant de transférer les rushes sur une table de post-production en studio.
  • La machinerie permettant de sécuriser le tournage et d’opérer des mouvements de caméra. 

Outils de l’audiovisuel : comment se procurer son matériel ? 

Il est possible de louer son matériel de tournage en vue de répondre à ses besoins. La location est une solution économique, qui n’avantage cependant que les productions ponctuelles. Sachez, par exemple, que les sociétés de production louent leur matériel auprès d’entreprises spécialisées dans la location des outils audiovisuels. Toutefois, ces contrats de location longue durée sont très spécifiques et ne s’adressent pas aux particuliers.

Pour plus d’autonomie, il faut acheter son propre matériel. Néanmoins, cette solution est très onéreuse et inaccessible à de nombreux étudiants en audiovisuel. Ces derniers bénéficient d’une solution pour obtenir du bon matériel d’audiovisuel dans le cadre de leurs projets professionnels. Les écoles spécialisées prêtent à leurs étudiants le meilleur matériel du secteur audiovisuel. Elles disposent généralement de locaux équipés (salles de studios, plateaux de tournage) et mettent à jour leur inventaire afin de proposer les derniers outils sur le marché.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les frais de scolarité sont parfois élevés dans les établissements spécialisés en audiovisuel. Leur haut niveau de pédagogie et l’entretien du matériel professionnel représentent, en effet, un budget important. Mais, s’entraîner sur du matériel de qualité représente un excellent moyen de parfaire ses compétences professionnelles.

Les étudiants se familiarisent avec un équipement qu’ils retrouveront dans le cadre professionnel. Ils n’ont pas besoin d’être formés à son utilisation une fois sur le terrain et s’épanouissent mieux dans leur apprentissage en raison de la confiance en eux qu’ils obtiennent de savoir immédiatement maîtriser les outils à l’issue de leur cursus.

L’ISA accompagne ses étudiants du BTS Métiers de l’Audiovisuel en leur permettant de s’entraîner sur du matériel audiovisuel neuf constamment mis à jour, entretenu et de très haute qualité.

Le matériel de l’audiovisuel englobe de très nombreux outils différents. Il faut se former pour savoir comment les utiliser : paramétrage, prise en main, entretien ou encore mise à jour.

5 Conseils pour Réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel

Publiée le 24 octobre 2023

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation qui ouvre la voie à une carrière passionnante dans le monde de l’audiovisuel. Cependant, pour réussir ce diplôme d’état, il est essentiel de se préparer de manière appropriée et de suivre une stratégie d’apprentissage efficace. Voici 7 conseils incontournables pour vous aider à réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel. 

L’ISA, l’Ecole des Métiers de l’Audiovisuelen alternance prépare en deux ans au Brevet de Technicien des Métiers de l’Audiovisuel, un diplôme d’Etat avec quatre options au choi : Montage, Son, Image ou Gestion de Production. Découvrez nos 5 conseils clés pour réussir l’examen.    

 

I/Quelles sont les qualités nécessaires pour prétendre à un BTS Métiers de l’Audiovisuel ? 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation passionnante et exigeante. Cependant, pour réussir dans ce milieu en constante évolution, il est essentiel de posséder un ensemble de qualités et de compétences spécifiques. 

  • Intérêt pour les métiers de l’audiovisuel : Les candidats doivent démontrer un vif intérêt pour les métiers liés à l’image et au son, couvrant des aspects tels que la gestion de productions, l’utilisation d’équipements, et la mise en œuvre de techniques de montage et de post-production. 

  • Capacité d’adaptation : Ils doivent être capables de s’adapter à un environnement en constante évolution, caractéristique de l’industrie audiovisuelle. 

  • Compétences scientifiques et technologiques de base : Une base solide en sciences et en technologie est nécessaire pour assimiler efficacement les informations dispensées dans ce domaine. 

  • Capacité à travailler en équipe : Travailler en collaboration est essentiel dans l’audiovisuel, et les candidats doivent montrer qu’ils sont aptes à travailler de manière harmonieuse au sein d’une équipe. 

  • Sens de l’organisation : L’audiovisuel implique souvent la gestion de multiples tâches et projets simultanés, exigeant un sens aigu de l’organisation. 

  • Grande autonomie : Les candidats doivent être capables de travailler de manière autonome, en prenant des initiatives lorsque c’est nécessaire. 

  • Facilité de communication écrite et orale : Une communication efficace est cruciale, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, pour décrire des idées, des principes, ou des solutions. 

  • Connaissances de l’anglais : L’anglais est souvent la langue de référence dans le domaine de l’audiovisuel, et une maîtrise de cette langue est un atout important. 

 

II/ 7 conseils pour réussir un BTS Métiers de l’Audiovisuel  

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation qui peut s’avérer à la fois stimulante et professionnalisante pour les étudiants qui aspirent à une carrière dans le monde de l’audiovisuel. Outre les qualités nécessaires pour intégrer cette formation, qui ont été précédemment exposées, la réussite dans ce domaine dépend également de la mise en place d’une stratégie d’apprentissage efficace. Dans cette section, nous allons explorer en détail les sept conseils essentiels pour réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel. 

 

1. Bien étudier les différents composants du programme 

La première étape pour réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel est de bien comprendre le programme d’études détaillé des deux années de formation. Familiarisez-vous avec les matières, les objectifs pédagogiques et les compétences requises. Cela vous permettra de savoir ce qui est attendu de vous à chaque étape de la formation.A l’ISA nos intervenants professionnels sont spécialisés en BTS Métiers de l’Audiovisuel et vous accompagne tout au long de l’année.  

 

2. Bien choisir son option 

Le choix de l’option dans le cadre du BTS Métiers de l’Audiovisuel est crucial, mais il est également essentiel de conserver une certaine polyvalence afin de rester ouvert à d’autres perspectives et opportunités professionnelles. 

Si vous optez pour la gestion de production, ce diplôme peut ouvrir les portes vers des postes tels qu’assistant de production, régisseur, ou chargé de production. 

Opter pour l’option « Image » offre de multiples débouchés, notamment en tant que régisseur lumière, directeur de la photographie, ou opérateurs spécialisés comme les utilisateurs de steadycam. 

Pour ceux qui choisissent l’option « Montage », une carrière en tant que monteur, étalonneur, voire infographiste, s’ouvre à eux. 

Enfin, avec l’option « Son », de nombreuses opportunités professionnelles s’offrent, notamment en tant que mixeur, sonorisateur, ou régisseur son. 

Par conséquent, les étudiants de l’ISA diplômés du BTS Métiers de l’Audiovisuel, compte tenu des compétences acquises et de l’expérience professionnelle peuvent intègrent différents métiers et évoluer tout au long de leur carrière. 

 

3. L’alternance : la clé du succès !  

Dans le domaine de l’audiovisuel, l’acquisition de compétences pratiques est tout aussi cruciale que la formation théorique. 

C’est pourquoi, à l’ISA alternance est possible dès la première année et pour toutes le formations afin de confronter les étudiants aux réalités du monde professionnel. De plus, les étudiants sont vivement encouragés à s’engager dans des projets personnels. L’école privilégie la pédagogie par projet et propose de nombres rencontres professionnelles avec des personnalités du monde de l’audiovisuel.  

 

4. Être à l’affût des actualités du secteur 

Le secteur de l’audiovisuel est en constante évolution. Dans ce contexte, il est impératif de se tenir informé des dernières tendances et des avancées technologiques. 

 

5. Anticiper les Projets à Caractère Professionnel (PCP) 

Le Projet à Caractère Professionnel est un des éléments clés de votre BTS. Anticipez ce projet en choisissant une thématique qui vous passionne et en planifiant les étapes nécessaires à sa réalisation. Un PCP bien préparé contribuera grandement à votre succès. 

Les étudiants, regroupés en fonction de leur spécialité, se voient attribuer une période de 6 semaines pour élaborer un reportage d’une durée de 13 minutes. Pour les préparer au mieux à cette épreuve cruciale, l’ISA organise des PCP blancs à plusieurs reprises au cours de leur cursus. Ces exercices se déroulent dans des conditions identiques à celles des examens officiels, permettant ainsi aux étudiants de se familiariser avec les attentes et les contraintes de cette épreuve. 

 

Tout savoir sur l’évolution de la caméra

Publiée le 19 juin 2023

Visuel - évolution caméra

La caméra, c’est cet appareil qui permet d’enregistrer les images des films, des documentaires, des émissions télé ou de ses meilleures vacances. Incontournables de l’audiovisuel, les équipements d’aujourd’hui font preuve d’un très haut niveau de technologie et de rendu. Retour sur l’histoire de l’évolution de la caméra. 

De la photographie à l’image animée 

L’évolution de la caméra est, pendant longtemps, liée de près aux innovations photographiques. En effet, la caméra enregistre une suite de plans photos qui sont ensuite présentés successivement afin de recréer l’impression de mouvement. En 1883, un médecin français développe son « fusil photographique », qui préfigure les caméras contemporaines. Pour étudier le vol des oiseaux, il remplace le barillet de son fusil par une plaque circulaire où 12 images sont impressionnées en une seconde. Il perfectionne son concept en utilisant quelques années plus tard le chronophotographe.

Le principe de la chronophotographie consiste alors à prendre une série de clichés à des intervalles très courts. Étienne-Jules Marey, son inventeur, l’utilise pour analyser le mouvement de ses sujets. Il s’inspire très directement du travail de Muybridge qui avait photographié en 1878 la course d’un cheval à diverses allures en utilisant douze appareils photographiques placés côte à côte et déclenchés successivement.

Plus tard, on continue d’utiliser les plaques photographiques, mais en remplaçant le bromure d’argent par du collodion. Néanmoins, le temps de pause requis pour voir apparaître l’image reste long et ne permet pas de capter des plans séquentiels suffisamment rapprochés pour véritablement donner l’illusion du mouvement. Marey développe alors une nouvelle méthode, la chronophotographie sur plaque fixe.

Dans une chambre photographique (une camera obscura), il place un disque obturateur tournant percé de dix fentes. L’obturateur effectue près de 10 tours par seconde et les images sont réunies sur une plaque fixe unique (avec un temps de pose allant jusqu’à 1/1000 de seconde). Marey poursuit son travail et développe la méthode géométrique.

On retient dans l’histoire de l’évolution de la caméra que le premier kinétographe est élaboré par Edison. Il adapte au système de Marey une pellicule celluloïd de 35 mm perforée sur deux rangs. Développé en 1882, ce procédé permet de mieux contrôler la vitesse de défilement de la bande. Pour voir le film, on regarde les images depuis l’œilleton d’une boîte en bois.

C’est après sa présentation à Paris en 1894 que les frères Lumière se lancent dans l’aventure et produisent l’année suivant le cinématographe. En combinant caméra et projecteur, les Lumière peuvent filmer où ils le souhaitent, leur premier essai ayant été pris au Grand Café de Paris en 1895. Après eux, l’évolution des caméras modernes et argentiques est marquée par l’utilisation de divers systèmes de griffes. 

Évolution de la caméra dans les années 20 : vers l’art du cinéma 

On considère que la première caméra est créée en 1888 par Eastman sous la marque Kodak. Pendant longtemps, et jusqu’au milieu des années 20, les caméras fonctionnent avec une manivelle à enclenchement mécanique, d’où l’expression « ça tourne ». Il faut attendre 1925 pour voir un moteur électrique intégré à une caméra.

Déjà certains modèles de caméras argentiques sont portables à main et c’est d’ailleurs dès le début du siècle que l’on voit les premiers montages et effets spéciaux réalisés. Méliès présente par exemple le « voyage dans la lune » en 1902, retenu comme le premier film de science-fiction.

La nécessité de munir les caméras argentiques d’un système de motorisation provient de la sonorisation du procédé. Le rythme de l’enregistrement des images doit, en effet, être parfaitement synchronisé avec le passage du son.

Les progrès de la photographie profitent à l’évolution de la caméra et, avec le développement des pellicules modernes, les particuliers accèdent également aux caméras dans l’entre-deux guerres. En 1927, les caméras parviennent à enregistrer le son sur une partie de la pellicule (en réalité, un disque de phonographe). Le film « The Jazz Singer » est d’ailleurs le premier film parlant et sonore.

Dans les années 1950, l’évolution des technologies du son permettent de développer des procédés d’enregistrement magnétiques. 

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La caméra : évolution du film en couleur et passage au numérique 

Les évolutions se poursuivent et, en 1932, la caméra Technicolor trichome filme même en couleurs. La caméra gère trois négatifs à la fois, qui sont entraînés dans un synchronisme parfait. Un négatif est sensible au rouge, l’autre au vert et le dernier au bleu. Disney, peu intéressé par les procédés bichromiques, va adopter la version trichrome pour une de ses Silly Symphonies (des arbres et des fleurs).

Avec la couleur, la caméra se démocratise et on voit débarquer en 1965 la célébrissime Super 8, accessible à tous. Facile à utiliser et à transporter, elle propose un zoom et un réglage automatique de l’exposition.

On développe les premiers systèmes en relief préfigurant la 3D dès les années 50. Deux projecteurs sont couplés en salle pour envoyer deux images stéréoscopiques sur l’écran. Les années 1970/1980 sont marquées par l’évolution des innovations et les caméras s’ouvrent aux particuliers. Le grand public peut s’offrir un caméscope dès 1983, alors commercialisé par Sony. Les évolutions technologiques permettent d’équiper les salles obscures d’un système Dolby.

Dès 1990, l’évolution des nouvelles technologies permet de filmer en numérique. C’est le boom des caméras digitales, utilisées pour la vidéo-surveillance, pour dialoguer en ligne, envoyer des vidéos, etc. L’évolution des caméras et le passage au cinéma numérique date des années 2000. Certains experts considèrent même que c’est en 2009, avec la sortie du film Avatar, que les cinémas se sont pleinement convertis au numérique, ce qui a permis de poursuivre l’évolution technologique des caméras.

Les étudiants de l’ISA qui souhaitent obtenir leur BTS Métiers de l’Audiovisuel apprennent tout de l’évolution de la caméra à travers l’histoire. La constitution d’une solide culture générale en la matière leur offre une vision globale du secteur de l’audiovisuel et leur permet de se constituer une solide base de connaissances fondamentales dans leur futur métier.

La technologie des caméras se poursuit : elles sont aujourd’hui de taille minuscule et peuvent même s’intégrer aux smartphones tout en maintenant un très haut niveau de rendu.

Focus sur la formation BTS Métiers de l’Audiovisuel, option Gestion de Production

Publiée le 27 octobre 2023

La gestion de production dans le cinéma est un aspect essentiel dans la réalisation d’un film. Elle englobe l’ensemble des activités qui visent à planifier, coordonner et superviser les divers éléments nécessaires à sa production, de la pré-production à la post-production jusqu’à sa sortie en salle.  

La gestion de production est une discipline riche et variée qui concerne l’ensemble des activités, des outils et des méthodes de conception, de planification et d’administration de la production des œuvres audiovisuelles. Il s’agit de la mise en place du suivi administratif, juridique et financier d’un projet.  

 

BTS Métiers de l’Audiovisuel : une formation complète 

 

Au sein de, il est possible de suivre la formation BTS Métiers de l’Audiovisuel – option Gestion de Production. Ce cursus de deux ans permet aux étudiants de suivre un parcours d’apprentissage caractérisé par son haut niveau académique et technique. Les cours donnés au sein de l’établissement sont élaborés et pris en charge par des intervenants professionnels en activité spécialisés en BTS, qui offrent des contenus actualisés, représentatifs de la réalité de l’industrie de l’audiovisuel. Cet apport est ensuite complété par des modalités d’entraînement variées : workshops et projets professionnels mais surtout par l’alternance possible dès la première année à l’ISA. L’école dispose également de matériel haut de gamme, ce qui permet aux étudiants de travailler dans des conditions professionnalisantes. Ce diplôme d’Etat offre une formation professionnelle qui vise à former des techniciens polyvalents dans le domaine de l’audiovisuel.  
 

 

Un meilleur apprentissage grâce aux cours et à l’alternance    

 

Les étudiants voulant effectuer un BTS Métiers de l’Audiovisuel à l’ISA ont le choix entre différentes options :  option image,option montage, option son et option gestion de production 

 

Parmi les nombreux cours dispensés en tronc commun on retrouve les Techniques de Mise en Œuvre (TMO), ces cours pratiques permettent d’apprendre à se servir du matériel dans différentes situations professionnelles. On retrouve des cours plus théoriques comme la Culture Audiovisuelle et Artistique (CAA) regroupant l’histoire de l’art, le cinéma, la télévision, le documentaire et les analyses filmiques et littéraires. Mais aussi des cours sur l’Environnement Économique et Juridique (EEJ) qui sont axés sur les institutions de l’audiovisuel ainsi que les droits qui y sont relatifs. 

 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel option Gestion de Production, dispose aussi de matières spécifiques : permettant de maîtriser la chaîne audiovisuelle (de la captation du signal à la diffusion), de comprendre la gestion du suivi administratif, juridique et financier d’un projet audiovisuel. Également de suivre l’évaluation des besoins humains, techniques et financiers, de savoir planifier et organiser la logistique, mais aussi déterminer les besoins et ressources nécessaires avec les équipes techniques. 

 

Grâce à la modalité de l’apprentissage en alternance, les étudiants ont la possibilité de mêler théorie et pratique. Cela leur permet de cumuler immédiatement de l’expérience professionnelle et de se créer un carnet d’adresses. Au cours de leurs cursus, les élèves sont accompagnés tout du long par la cellule relation entreprise (CRE). Afin d’assister les étudiants, une aide à l’élaboration du CV et à la préparation d’entretiens est proposée. Des entretiens avec les entreprises partenaires (Speed meetings) sont régulièrement organisés pour leur permettre de décrocher une alternance.  

 

 

Les différents débouchés 

À l’issue de ses deux ans de formation, les étudiants sortant de l’ISA maîtrisent l’ensemble des techniques du secteur. Ils sont en mesure de suivre toute la chaîne audiovisuelle : élaboration, captation du contenu, diffusion, etc. Les élèves obtiennent également une vision globale des contraintes de chaque corps de métier qui intervient sur un projet. S’ils le souhaitent, ils ont la possibilité de continuer leurs études au sein de l’ISA dans latroisième année de Bachelor Image / Montage (AV) en alternance. 

Quant aux débouchés professionnels, ils sont nombreux. Les diplômés peuvent travailler dans des sociétés de production audiovisuelle, des chaînes de télévision, des agences de communication, des studios d’enregistrement, des festivals ou encore des institutions culturelles. Il s’agit d’une branche de l’audiovisuel qui regroupe des métiers techniques et administratifs, par exemple : 

  • Assistant de production 

  • Chargé de Production 

  • Adjoint de chef d’atelier de production 

  • Responsable de plannings 

  • Régisseur 

 

 

Si le BTS Métiers de l’Audiovisuel option Gestion de Production de l’ISA vous intéresse, venez participer à l’un de nos cours pour échanger avec les étudiants et les intervenants lors d”une journée d’immersion.  

Le métier de chef décorateur : rencontre avec Hérald Najar

Publiée le 26 juin 2023

Parmi les métiers les plus emblématiques de l’audiovisuel, celui de chef décorateur n’est pas forcément le premier qui vient à l’esprit. Et pourtant, c’est bien le décor d’un plateau qui accroche l’œil du téléspectateur. Il y a peu, les étudiants de l’ISA ont eu l’occasion de rencontrer Hérald Najar en masterclass pour présenter ce métier prenant, mais passionnant. 

Visuel - métier chef décorateur hérald najar

La masterclass d’Hérald Najar 

C’est une habitude bien connue des étudiants de l’ISA. Tous les mois, l’école reçoit un, ou une, invité(e) de talent. Assister à une masterclass de l’ISA est l’occasion parfaite de se faire des contacts et d’en apprendre plus sur les ficelles du métier.

Composées d’interactions (questions-réponses, commentaires, démonstrations…) entre les étudiants et l’invité. Le but ? Découvrir les différents corps de métier de l’Audiovisuel, à travers des rencontres enrichissantes. Parmi les métiers déjà portés par les invités des masterclass, on retrouve : la réalisation, la direction de la photographie, la création de costumes, la prise de son, la scénarisation, le mixage, l’acting…

Ce mois-ci, c’est Hérald Najar la vedette du grand plateau de l’École des Métiers de l’Audiovisuel. Il vient présenter sa passion de toujours. Passion grâce à laquelle il réussit à vivre. Bref, il vient présenter son métier : le montage de décors. Et pas n’importe lesquels ! 

 

Gros plan sur son parcours 

L’avantage avec le métier de chef décorateur, c’est qu’on n’est jamais à court de projets. Et la cerise sur le gâteau, c’est que ce sont des projets on ne peut plus variés. Petit aperçu des productions auxquelles Hérald Najar a participé au cours de sa carrière :

  • Complètement cramé !
  • La Guerre des Lulus
  • Le Chemin du bonheur
  • Le Lion
  • Mystère
  • Amoureux de ma femme
  • Mémoire de sang 
  • La Fête des mères 
  • Madame 
  • Le Rire de ma mère 
  • Meurtres à l’Ile de Ré 
  • Amour sur place ou à emporter 
  • Boule & Bill 
  • Bowling 
  • 1, 2, 3, Voleurs 
  • Ma Première fois 
  • Ma compagne de nuit 
  • Le Fils à Jo 
  • La Première étoile 

Qu’est-ce qu’un chef décorateur ? 

Chef décorateur, décorateur scénographe, architecte-scénographe… Autant de noms pour une seule profession : habiller un plateau de tournage. Que ce soit pour l’audiovisuel, les chaînes de télévision, un documentaire, ou pour le cinéma, c’est un rôle primordial. La raison ? Le décor, et l’esthétique générale d’une production, sont parmi les premiers éléments avec le son que les auditeurs vont capter, et retenir. À la TV par exemple, ce sont en grande partie eux qui vont décider le téléspectateur à changer de chaîne, ou non. 

Le rôle du chef décorateur est multiple. Il doit non seulement conceptualiser les décors à partir du script, puis le réaliser en physique (ou se coordonner avec les équipes techniques pour le construire numériquement grâce aux VFX).

Le chef décorateur à plusieurs missions, toute de la plus haute importance pour une production audiovisuelle :

  • Être à l’écoute des demandes de l’équipe de tournage.
  • Dessiner, ou faire des maquettes, du projet afin de fixer un devis et d’acheter les ressources nécessaires à la construction des décors. 
  • Prendre en compte les différentes règles de sécurité d’un plateau. 
  • Superviser le montage des décors en compagnie des équipes techniques, ou bien les monter lui-même selon ses méthodes de travail. 

De son côté, Hérald Najar aime tout particulièrement travailler en collaboration avec les équipes VFX pour incruster des fonds verts dans ses décors, mais aussi et surtout avec le chef opérateur. Il confie aux étudiants : “Je trouve que la photo et les décors sont vraiment liés, on s’entraide. La photo va travailler sur les densités de patine, nous on va travailler sur des lumières qu’on met dans les décors et qu’on va pouvoir proposer pour le directeur photo donc c’est intéressant de travailler main dans la main. Et toute cette partielà, elle se fait en amont du tournage. 

Visuel - métier chef décorateur hérald najar

Comment devenir chef décorateur ? 

Comme pour la plupart des métiers de l’audiovisuel, l’idéal est de privilégier une formation qui inclue aussi bien une base théorique solide qu’une pratique régulière et poussée. Une formation en alternance est donc on ne peut plus indiquée. Et, bonne nouvelle, c’est tout ce que l’ISA propose. Que ce soit en BTS Métiers de l’Audiovisuel ou en troisième année de Bachelor Image et Montage. Pour le métier de chef décorateur, il faut bien sûr une appétence toute particulière pour le design et l’art en général.

Le chef décorateur est aussi doté de qualités précieuses : avoir la curiosité comme seconde nature, un grand sens de l’écoute et un des yeux capables de visualiser sans soucis un futur décor dans un espace donné. Attention, le chef décorateur n’est pas qu’un rêveur, il doit aussi pouvoir défendre ses idées ou son projet avec conviction pour les pousser vers le haut. Sans surprise, les matériaux de chaque décor ne doivent avoir aucun secret pour un chef décorateur : la stabilité, le poids, le prix, la solidité… Il peut tout estimer à vue d’œil. Il doit aussi savoir se tenir au courant des dernières actualités artistiques, mais aussi guetter la moindre matière innovante et utilisable pour les décors d’un tournage. Enfin, dans chef décorateur, il y a le mot chef : il doit être capable de travailler avec une équipe, de la diriger et de la représenter auprès des commanditaires des décors (pour tout ça, un peu d’organisation ne peut pas faire de mal). 

 

Les nouveaux enjeux de la création de décors 

Aujourd’hui, la création de décors pour le monde de l’audiovisuel, mais aussi du cinéma, font face à de tous nouveaux enjeux : la rapidité de conception et la protection de l’environnement. Une protection qui passe notamment par le recyclage. Aux étudiants, Hérald Najar révèle sa petite astuce pour un tournage plus responsable : les recycleries. On récupère des meubles, on récupère des objets, on récupère des feuilles décors […] C’est des arbres, ça met du temps à pousser les feuilles de décors. Ce n’est pas juste des panneaux. Si on peut éviter de tourner trois heures avec et de mettre tout ça à la benne c’est bien. Aller se servir en recyclerie, c’est aussi un excellent moyen de sauvegarder un peu de budget : en cherchant un peu, il est facile de trouver du très bon matériel pour une somme modique. Et d’ailleurs, ce budget économisé, Hérald Najar sait exactement où il le mettrait, dans les VFX.

Aujourd’hui le mur LED, donc le procédé “Mandalorian”, c’est vraiment quelque chose qui est en train d’exploser. J’ai un projet d’une série d’époque. On a une coursepoursuite sur un toit en 1870. On construit des toits, on se met devant des mur LED et on a des graphistes qui vont retoucher tout, ils mettent les cheminées, les fumées, enlèvent tous les monumentsqui n’existaient pas.”  

Le montage son : définition et logiciels à utiliser

Publiée le 2 novembre 2023

Le montage son c’est le processus d’enregistrement, de modification et de manipulation de sons, de musique ou de voix pour créer un résultat audio final de haute qualité. Il s’agit d’une étape essentielle dans la production audio, que ce soit pour des films, des vidéos, des émissions de radio, des podcasts, de la musique, voire même des jeux vidéo. A l’ISA les étudiants ont accès à du matériel professionnel dont des logiciels de montage son ce qui leur permet de se familiariser avec les équipements qu’ils retrouvent dans le cadre professionnel. 

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Qu’est-ce que le montage son ? 

Le montage son consiste à sélectionner, éditer et agencer les éléments sonores pour créer une narration cohérente et émotionnellement puissante. Tout d’abord, cela commence par la collecte de différents éléments sonores. Cela inclut les dialogues des acteurs, les bruitages, la musique, et parfois même des effets sonores spéciaux. Le monteur son travaille en étroite collaboration avec le réalisateur pour comprendre la vision de ce dernier et l’atmosphère qu’il souhaite créer. Ensuite, il sélectionne les meilleurs enregistrements et les organise de manière à raconter une histoire le plus efficacement possible. L’un des aspects essentiels du montage son est l’édition. Cela implique de couper, d’ajuster et de synchroniser les éléments sonores pour qu’ils s’harmonisent parfaitement entre eux. Par exemple, il peut être nécessaire de supprimer une réplique inaudible ou de faire correspondre le son des pas d’un personnage avec ses mouvements à l’écran. L’objectif est de créer une expérience sonore fluide et immersive pour le public. En effet, le montage son est une étape essentielle dans la création de tout contenu audiovisuel. Il nécessite une combinaison de compétences techniques, artistiques et créatives.

Un montage son de qualité peut transformer une œuvre ordinaire en une expérience extraordinaire. Il est donc crucial de lui accorder l’attention qu’il mérite afin de transmettre avec succès l’émotion auditive.

Le montage son joue un rôle crucial dans la création et la qualité globale d’une production et de tout contenu audiovisuel. Il peut ajouter de la profondeur, de la clarté, de l’émotion et de l’immersion à un projet, qu’il s’agisse d’une bande sonore de film, d’une chanson, d’un podcast ou de tout autre contenu audio. Il joue un rôle déterminant dans l’expérience sensorielle du spectateur ou de l’auditeur.  

Le montage son est nécessaire dans de nombreux domaines où l’audio est une composante essentielle de la production. Voici quelques-uns des domaines dans lesquels il est couramment requis :   

  • Cinéma et télévision : Le montage son est essentiel dans la post-production de films et d’émissions de télévision pour synchroniser le son, ajouter des effets sonores, éditer les dialogues, et créer la bande-son.  
  • Musique : L’industrie musicale utilise le montage son pour enregistrer, éditer et mixer des chansons. Cela inclut l’enregistrement d’instruments, le traitement vocal, le mixage et le mastering 
  • Jeux vidéo : Les jeux vidéo intègrent des éléments sonores pour l’ambiance, les dialogues, les effets sonores, la musique de fond, et le montage son est utilisé pour les intégrer dans le jeu.  

Les bruitages sont également cruciaux pour le montage son. Ils ajoutent de la profondeur et du réalisme à l’environnement sonore d’une scène. Que ce soit le bruit de la pluie qui tombe, le vrombissement d’une voiture, ou le chant des oiseaux, les bruitages sont essentiels pour créer une atmosphère authentique. En outre, le montage son peut de plus inclure des effets sonores spéciaux pour des situations particulières, comme les scènes d’action ou de science-fiction. Ces effets sonores ajoutent une dimension supplémentaire à l’expérience auditive et contribuent à l’immersion du public. 

Quels sont les meilleurs outils de montage son ?  

Dans l’univers du montage sonore et de la production audio, de nombreux logiciels existent dont : Pro Tools et Reaper. Ces logiciels, chacun avec leurs caractéristiques uniques, sont devenus des choix incontournables pour les professionnels de l’audio et les amateurs passionnés.  

  • Pro Tools  

C’est un logiciel professionnel très réputé. Il est largement utilisé dans l’industrie musicale et cinématographique. Il offre une gamme complète d’outils pour la production, l’enregistrement, le montage et le mixage audio. Il est reconnu comme l’un des meilleurs outils de montage sonet est très apprécié dans l’industrie de l’audio professionnel. C’est un outil de montage sonore de premier ordre en raison de sa qualité audio, de ses fonctionnalités avancées d’édition, de sa compatibilité avec les plugins, et de sa large utilisation dans l’industrie de l’audio professionnel. Il offre un ensemble complet d’outils pour répondre aux besoins des ingénieurs du son et des créateurs sonores, ce qui en fait un choix populaire pour la production audio de haute qualité. 

  • Reaper 

C’est un logiciel de montage son abordable et très personnalisable. Il est adapté à une variété d’utilisations, de l’édition audio à la production musicale. Reaper est un logiciel de montage son qui a gagné en popularité ces dernières années en raison de ses nombreuses qualités. Il est considéré comme un bon outil de montage son en raison de ses fonctionnalités avancées, de sa personnalisation, de son prix abordable ainsi que pour sa compatibilité multiplateforme. Il offre une alternative intéressante aux logiciels plus coûteux tout en offrant une gamme complète d’outils pour la production audio et le montage son. 

Parmi les nombreux autres outils de montage son qui existent, on retrouve également : Audacity, Adobe Audition, Logic Pro X, Cubase, GarageBand, Ableton Live, FL Studio ou encore Hindenburg Journalist. 

Comment choisir et où trouver ces outils ? 

Le choix des meilleurs outils de montage son dépend des besoins spécifiques, du niveau d’expérience et du budget alloué. Avant de choisir un logiciel, il est important de déterminer exactement l’utilisation que vous souhaitez en faire, en plus d’identifier les fonctionnalités dont vous avez le plus besoin. Par exemple, si c’est pour monter des dialogues pour des films, enregistrer et mixer de la musique, produire des podcasts, ou de créer des effets sonores pour des jeux vidéo ? Cela peut inclure l’édition audio de base, le mixage multipistes, les effets audios, la prise en charge des formats audio, etc. 

La plupart des entreprises qui développent des logiciels de montage son proposent des versions d’essai gratuites de leurs produits sur leurs sites web officiels. Il est également possible d’acheter des licences ou des abonnements complets à partir de ces sites sur Internet.  

Afin de réaliser des montages son de qualité, l’ISA offre des supports toujours plus professionnalisants à ses étudiants en fournissant par exemple des accès à Pro Tools et Reaper. L’école accompagne ses étudiants en leur permettant de s’exercer sur du matériel audiovisuel haut de gamme et neuf constamment mis à jour et de très haute qualité. 

 

Quel est le rôle d’un acousticien ?

Publiée le 24 juillet 2023

L’acousticien est l’expert des nuisances sonores et des solutions à apporter pour les réduire ou les éliminer. Il assure un rôle central dans la construction d’immeubles, la sonorisation des espaces de concert ou la préparation des plateaux de tournage. Explications. 

Visuel - accousticien

Acousticien : éviter les nuisances sonores 

L’acousticien peut exercer de différentes manières, mais avec toujours le même objectif : réduire les nuisances sonores environnantes (urbaines, industrielles, routières, etc). Il exerce donc pour tous les secteurs de l’industrie et de l’économie : travaux publics, transport aérien, audiovisuel, construction, etc.

Les problématiques qu’il rencontre sont toujours les mêmes : présence d’une nuisance sonore gênante et recherche de solution pour la supprimer ou la réduire.

Il peut intervenir en amont d’un projet et sur les plans de construction d’un bâtiment ou d’une autoroute. Les services d’un acousticien peuvent également être requis en cas de voisins trop bruyants ou de redirection de lignes de transport afin de déterminer l’intensité du bruit et de dresser un constat. 

Le rôle de l’acousticien en pratique 

L’acousticien se rend nécessairement sur les lieux de son intervention (immeuble, chantier, lieux musicaux) en vue d’effectuer un audit technique. Il y définit comment construire ou modeler les éléments permettant, en tenant compte du relief et des spécificités du lieu, de créer une acoustique agréable.

Pour y parvenir, l’acousticien réalise des mesures acoustiques et vibratoires. Il conserve ses observations et ses résultats dans des rapports à partir desquels il conçoit les solutions pour réduire le niveau sonore des nuisances auditives.

Il va donc conseiller l’utilisation de matériaux en raison de leurs propriétés d’isolation phonique, identifie les distances idéales pour réduire les bruits et définit précisément ce qui est ou sera une source d’une nuisance sonore. S’il travaille dans la construction, il opère par exemple en collaboration avec l’architecte en vue de choisir les matériaux et de définir des éléments permettant de réduire les nuisances : type de cloison, isolation, etc.

S’il travaille à l’acoustique d’une salle de concert, son objectif est de conserver le son à l’intérieur sans qu’il ne se propage de manière trop importante à l’extérieur. Il diffuse alors un bruit rose dans la salle et teste les décibels perçus hors de l’espace de concert. Le bruit rose a une intensité de chaque bande de fréquence similaire et permet une mesure précise et efficace du son. 

Compétences de l’acousticien 

L’acousticien travaille sur des instruments de mesure spécifiques et il doit faire preuve d’une compétence métier. Par exemple, s’il travaille dans le spectacle vivant, il maîtrise les principes de la sonorisation de l’espace. Il sait comment réaliser la meilleure acoustique pour éviter que le son ne se propage à l’extérieur.

L’acousticien doit constamment connaître la législation en termes d’acoustique. Elle évolue très régulièrement au niveau européen en vue de protéger, notamment, les particuliers et les travailleurs. Il doit donc savoir effectuer une veille constante et scrupuleuse de son secteur : changements législatifs, évolutions technologiques, etc. Ses préconisations respectent à ce titre le cadre légal et environnemental. 

Salaire et modalités d’exercice de l’acousticien 

L’acousticien est un spécialiste de la lutte contre les nuisances sonores. C’est un professionnel recherché dans de nombreux secteurs dont la rétribution est très attractive. La moyenne salariale se situe entre 25 000 et 45 000 euros annuels bruts.

En début de carrière, la moyenne se situe entre 2 100 et 2 500 euros bruts par mois et cette rétribution peut très rapidement évoluer en fonction des missions confiées à l’acousticien. Les seniors, quant à eux, obtiennent un salaire dépassant très généralement les 3 700 euros bruts annuels.

S’il exerce dans une grande entreprise, il peut également bénéficier d’avantages, comme une prime de participation ou d’intéressement. En somme, c’est son niveau d’expertise, son expérience professionnelle et le type d’intervention qui influent sur sa rétribution. 

Zoom sur la spécialité de l’éco-acoustique 

L’acousticien peut exercer dans les spécialités de l’éco-acoustique et de la bioacoustique. Dans ce cas, ses rôles permettent de préserver l’environnement en sensibilisant les spectateurs et les auditeurs d’émissions animales ou environnementales à la préservation des écosystèmes.

Les techniques de la bioacoustique et de l’éco-acoustiques permettent en effet de bien comprendre les évolutions de la biodiversité. Il s’agit de techniques d’acousticien à cheval entre la mesure du son et l’enregistrement, elles sont très utilisées dans l’audiovisuel afin d’élaborer des documentaires ou des reportages.

Les éco-acousticiens jouent alors un rôle prépondérant. Ils mettent en place, sur le terrain, les micros de captation et les règlent en fonction des décibels à enregistrer. Par exemple, s’il s’agit de capter le chant des oiseaux de paradis, l’acousticien se rendra sur place (dans la jungle) pour déterminer et positionner les équipements de captation. Il cherchera également à mettre en place des éléments acoustiques offrant de mieux gérer le son en extérieur, sans perturber la vie animale.

Grâce à ces études acoustiques, on peut mieux comprendre la communication animale, les déplacements des espèces et leurs comportements. L’approche acoustique du milieu naturel permet aussi de mettre en lumière les nuisances sonores humaines dont souffrent les populations animales. En ce sens, l’acousticien assure un rôle de sensibilisation auprès du public et des gouvernements. 

Audiovisuel et rôle de l’acousticien 

S’il travaille sur la construction d’une salle de spectacle, l’acousticien devra en optimiser l’acoustique. Là encore, il préconisera l’utilisation de certains matériaux et interviendra afin de déterminer le positionnement des éléments. Il peut aussi opérer sur la spatialisation d’une salle de cinéma ou de concert.

Les services des acousticiens sont également utilisés lorsqu’il faut sonoriser un espace qui, à l’origine, n’est pas destiné à une représentation musicale ou artistique ou à un tournage. Par exemple, ils interviennent dans le cadre de concerts en plein air, afin de réduire les échos disgracieux et de fournir au public la meilleure expérience possible.

L’acousticien peut donc travailler sur tous les espaces en vue de créer des zones propices à l’enregistrement audiovisuel. Par exemple, s’il intervient sur un documentaire ou un reportage, il peut faire du salon d’un interviewé une zone savamment organisée en vue que le son de l’entretien soit de qualité, facilement capté et enregistré par les appareils.

Les étudiants du parcours audiovisuel de l’ISA bénéficient d’un apprentissage très complet. Ils peuvent prendre en charge toute sorte de projets audiovisuels : reportage, publicité, vidéos de communication… Ils comprennent donc parfaitement le rôle de l’acousticien et peuvent même l’endosser lorsque leurs missions le nécessitent.

Expert du son, l’acousticien assure un rôle central pour de nombreux secteurs professionnels. Dans l’information, il doit savoir œuvrer avec les journalistes pour fournir des productions de qualité, tout comme il doit savoir s’adapter sur des plateaux ou des tournages en extérieur. 

Comment bien éclairer un plateau de tournage ?

Publiée le 13 novembre 2023

L’éclairage sur un plateau de tournage revêt une importance cruciale, car il façonne l’esthétique et la narration d’une production cinématographique. La lumière influence l’atmosphère, créant des émotions et mettant en valeur les détails visuels. Un éclairage bien conçu devient un véritable partenaire du réalisateur, contribuant à la réussite artistique et technique d’une production. De ce fait, l’ISA vous donne les meilleurs conseils et surtout les erreurs à éviter pour bien éclairer un plateau lors de vos tournages cinématographiques ou tout autres productions.  

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L’importance de l’éclairage sur un plateau de tournage  

L’éclairage sur un plateau de tournage est d’une importance capitale pour plusieurs raisons. Déjà, cela joue un rôle essentiel dans la création de l’ambiance d’une scène. Il peut établir le ton émotionnel, renforcer la narration ou bien même influencer la perception du public quand il est très bien exécuté. L’éclairage adéquat permet de mettre en valeur les acteurs, les décors et les objets. Il attire l’attention du public sur ce qui est important dans la scène. Quand il est bien conçu, il peut ajouter de la profondeur à l’image en créant des ombres et des reflets. Cela donne une sensation de réalisme et de tridimensionnalité. Il permet également de contrôler l’exposition de l’image et d’obtenir les niveaux de luminosité souhaités pour chaque élément de la scène.  

Un éclairage professionnel peut minimiser les ombres et les reflets indésirables, ce qui améliore la qualité de l’image. Mais assure aussi la cohérence visuelle d’une production, ce qui est essentiel pour le montage et la continuité visuelle. L’éclairage d’ambiance peut établir l’atmosphère de la scène, que ce soit une ambiance romantique, sinistre, joyeuse, etc. Et, surtout influencer le spectateur dans son ressenti tout en accentuant les contours des personnages, de les détacher du fond et de créer des effets de silhouette. L’éclairage peut résoudre des problèmes techniques liés à la lumière naturelle, à l’emplacement du tournage et aux limitations du matériel. Mais surtout, un éclairage bien géré offre une flexibilité créative en permettant de changer rapidement l’atmosphère d’une scène en ajustant l’éclairage. 

En somme, l’éclairage est un outil puissant pour les réalisateurs, les directeurs de la photographie et les concepteurs de production pour atteindre leurs objectifs artistiques et narratifs. Une maîtrise adéquate de l’éclairage est essentielle pour créer des images cinématographiques de qualité et pour donner vie à une histoire sur un plateau de tournage. 

 

Meilleurs conseils pour éclairer un plateau de tournage 

L’éclairage d’un plateau de tournage est essentiel pour créer l’ambiance visuelle souhaitée et assurer une qualité d’image optimale. Il apparaît donc primordial de savoir mettre en place un bon éclairage sur un plateau de tournage. Voilà donc 10 conseils pour réussir un bon éclairage : 

  1. Planification au préalable : commencez par définir le style visuel que vous souhaitez pour votre production, cela déterminera le type d’éclairage nécessaire. Ensuite, établissez un plan d’éclairage en fonction des scènes et des emplacements. Puis, tenez compte de la disposition du plateau, de la position de la caméra et des besoins spécifiques de chaque plan.
  2. Utilisez une variété de sources lumineuses : les sources lumineuses principales comprennent les projecteurs, les panneaux LED, les éclairages fluorescents, etc. Utilisez différents types d’éclairage pour créer une texture et une ambiance différente et changeante.
  3. Contrôlez la température de couleur : assurez-vous que toutes les sources lumineuses ont la même température de couleur pour éviter des variations indésirables. Utilisez des filtres ou des gels pour ajuster la température de couleur si nécessaire. 
  4. Positionnement des éclairages : placez les éclairages de manière à créer un éclairage principal, un éclairage d’appoint ainsi qu’un éclairage de contre-jour pour définir les sujets et ajouter de la profondeur à l’image. Utilisez des réflecteurs et des diffuseurs pour adoucir la lumière et réduire les ombres. 
  5. Réglage de l’intensité lumineuse : contrôlez l’intensité de chaque source lumineuse pour obtenir les niveaux d’exposition souhaités. 
  6. Éclairage d’ambiance : ajoutez des éclairages d’ambiance pour créer une atmosphère particulière. Cela peut inclure des lampes de table, des lampadaires, des bougies, etc. 
  7. Éclairage des décors : assurez-vous que les décors sont bien éclairés pour qu’ils apparaissent correctement à l’écran, cela rendra la scène plus naturelle pour les spectateurs. 
  8. Évitez les reflets indésirables : soyez attentif aux reflets sur les surfaces brillantes, comme les verres, les miroirs et les écrans. Il est impératif d’avoir des antireflets et des polariseurs pour minimiser ces problèmes. 
  9. Contrôlez la lumière ambiante : si vous tournez en extérieur, soyez conscient de la lumière naturelle et de son évolution au cours de la journée. Utilisez des éclairages artificiels pour équilibrer la lumière naturelle si nécessaire. 
  10. Testez et ajustez : faites des tests d’éclairage avant de commencer le tournage pour vous assurer que tout est correctement configuré. Soyez prêt à apporter des ajustements pendant le tournage si nécessaire. 

Quelles sont les erreurs à ne pas faire concernant l’éclairage d’un plateau de tournage ?   

À l’inverse, il peut être courant de faire quelques erreurs quand il s’agit d’éclairer un plateau de tournage de manière adéquate. Éviter ces maladresses contribue à améliorer la qualité de votre production. Voici les 8 erreurs majeures à ne pas faire : 

  1. Éclairer de manière excessive ou insuffisante : il est important d’obtenir un équilibre entre l’éclairage excessif et insuffisant. Un éclairage excessif peut entraîner des reflets indésirables et une perte de contraste, tandis qu’un éclairage insuffisant peut entraîner une perte des détails.
  2. Mélanger les températures de couleur : l‘utilisation de sources lumineuses avec des températures de couleur différentes sans ajustement peut provoquer des variations de couleur indésirables à l’écran. Il est essentiel de maintenir la cohérence de la température de couleur sur l’ensemble du plateau.
  3. Éclairer de manière uniforme : l‘éclairage uniforme peut rendre une scène terne et sans relief. Il est essentiel de créer des zones d’ombre et de lumière pour donner de la profondeur et de la texture à l’image.
  4. Sous-estimer l’éclairage des décors : l‘éclairage des décors est aussi important que l’éclairage des acteurs. Assurez-vous que les décors sont correctement éclairés pour qu’ils apparaissent à l’écran comme vous le souhaitez.
  5. Utiliser des éclairages amateurs : l‘utilisation d’éclairages de mauvaise qualité peut nuire à la qualité de l’image. Investissez dans des équipements d’éclairage professionnels ou assurez-vous que votre matériel est en bon état de fonctionnement.
  6. Négliger l’ajustement en cours de tournage : les conditions d’éclairage peuvent changer tout au long du tournage en raison de la lumière naturelle, de la météo ou d’autres facteurs. Soyez prêt à ajuster l’éclairage pendant le tournage pour maintenir une qualité d’image constante.
  7. Ne pas utiliser de réflecteurs et de diffuseurs : ces outils peuvent être essentiels pour adoucir la lumière et réduire les ombres dures. Les négliger peut entraîner un éclairage peu flatteur.
  8. Ignorer l’éclairage d’ambiance : l‘éclairage d’ambiance est essentiel pour créer l’atmosphère souhaitée. Négliger cette étape peut rendre la production moins immersive. 

De ce fait, au sein de l’ISA, il est possible de réaliser pendant deux ans un BTS Métiers de l’Audiovisuel option Image, puis faire une troisième année au sein du Bachelor Image et Montage et un Mastère Réalisation et Production Audiovisuelle en alternance. Tout au long de ces formations, vous serez dans un environnement propice à la création et serez accompagnéspour utiliser du matériel de haute qualité lié à l’éclairage et aux lumières. En effet, le campus de l’ISA, offre toutes les conditions et tout le matériel nécessaire pour réaliser un éclairage de qualité pendant vos tournages. Comme plusieurs plateaux de tournage ainsi qu’un magasin équipé de matériel audiovisuel dédié. 

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