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L’ISA rencontre Jamel Debbouze

Publiée le 19 octobre 2022

Discuter avec des passionnés de l’audiovisuel, c’est le privilège des étudiants de l’ISA. Acteurs, costumiers, monteur VFX, mixeur, sonorisateurs, réalisateurs, scénaristes… La liste n’en finit pas de s’allonger. Cette année, c’estJamel Debbouze en personne qui s’est déplacé sur le campus du Xe arrondissement de Paris pour rencontrer les étudiants lors d’une masterclass inédite. Au programme : présentation de son tout dernier rôle et des coulisses du “Nouveau Jouet” de James Huth. 

Visuel - masterclass Jamel Debbouze ISA

Jamel Debbouze : le portrait 

Réalisateur, acteur, humouriste, adaptateur, scénariste, créateur, dialoguiste, producteur, coproducteur, ou encore producteur exécutif : Jamel Debbouze a de multiples casquettes. Aujourd’hui son nom est connu aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’international, que ce soit pour son Jamel Comedy Club (une troupe d’humouristes dont la renommée grandit), ou ses rôles dans des productions culte comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. 

Mais aujourd’hui c’est bien de son dernier rôle en date dont il vient parler. Celui de Samy, un homme en marge, fraîchement recruté pour le poste de gardien de nuit dans un grand magasin. 

 

Le film a failli ne pas voir le jour 

Faire le remake du Nouveau Jouet, c’était loin d’être gagné. Déjà, parce que l’un de ses acteurs principaux n’avait absolument pas prévu de faire du cinéma ! Le rêve de Jamel Debbouze, c’était la scène. Micro en main il raconte : Le cinéma c’était un accident. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur 

Autre difficulté majeure : le réalisateur original du “Nouveau Jouet, Francis Veber, avait refusé les droits de son film à James Huth il y a 15 ans de ça. La raison ? “Il pensait qu’on allait ruiner son œuvre, confie Jamel, et il avait raison en plus”. Enfin, à l’époque. Aujourd’hui, le binôme a bien grandi et gagné en expérience, et, point bonus, ils se sontentourés d’une équipe de passionnés 

Le Nouveau Jouet 

Le jour de la masterclass, c’est aussi la veille de la sortie en salle du “Nouveau Jouet”. Jamel Debbouze est bien décidé à convaincre les étudiants de l’ISA de réserver leurs billets. Il a une phrase, toute simple, pour résumé le film :C’est l’histoire d’un enfant de milliardaire : il est très triste parce qu’il a tout, absolument tout, mais pas l’essentiel 

Synopsis : Le jour de son anniversaire, le père d’Alexandre l’emmène dans son magasin de jouets. Le milliardaire l’autorise à choisir un jouet, n’importe lequel. Au milieu de toutes ces merveilles, Alexandre tranche. Il veut Sami. Sami qui n’est autre que le gardien de nuit (Jamel Debbouze). Cette histoire, c’est aussi celle d’une petite banlieue glaciale soudainement face à une cité chaleureuse et pleine de vie.  

 

Une masterclass à l’ISA 

Il ne faut pas longtemps avant que la question ne tombe. Une voix s’élève dans l’amphithéâtre : Pourquoi être venu faire une masterclass à l’ISA ?”. Sans hésitez, l’acteur répond : Parce que je me souviens avoir été à votre place. Dans sa jeunesse, l’humouriste était inscrit à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture). C’est grâce à cette association culturelle qu’il a découvert sa vocation. 

La MJC organisait également des rencontres avec des personnes de tous horizons. Ces rencontres l’ont profondément marquées, inspirées, fascinées même. En se tenant là, debout devant les étudiants de l’ISA, il espère confirmer leur envie de se lancer dans l’audiovisuel. Pourquoi ? Il prend un temps avant de conclure : Parce que j’ai confiance en cette génération. 

Industrie de l’audiovisuel : le parcours de Sébastien Drouin

Publiée le 9 mars 2023

L’ISA forme ses étudiants avec des professionnels de l’audiovisuel et du son. Encore mieux, chaque mois, l’ISA organise des soirées rencontres et découverte du parcours d’un professionnel de l’industrie cinématographique. Des contacts à saisir pour une alternance, des expériences à noter, un moment de partage : ce sont les masterclass ISA.

 

Visuel - masterclass Sébastien Drouin

 
L’invité du jour 

C’est tous les mois le même schéma. Des affiches apparaissent sur les murs du campus, et, sur elles, l’identité du prochain invité. Des horaires, un visage, un nom et un lieu : c’est tout ce qu’il faut pour lancer une nouvelle masterclass. A chaque rencontre son décors sur le grand plateau du campus : canapés, rangées de chaises, spot-lights, néons et projecteurs, plus quelques éléments propres à l’univers de l’invité du jour (une affiche de film, un clap de tournage, un micro, une perche…). Des ingénieurs du son, des réalisateurs, des scénaristes, des techniciens de tournage, des acteurs, ils sont tous passés à l’ISA pour des rencontres exceptionnelles. Ils sont là pour présenter leur métier, ouvrir la voie aux étudiants qui ne sont rien d’autre que leurs collaborateurs de demain. 

Les masterclass donc, parfaites occasions de se pencher sur des parcours professionnels bien spécifiques, issus de tous les corps de métiers qui s’apprêtent à entourer les étudiants de l’ISA dans leur vie active. En effet, dans le monde de l’audiovisuel, toutes les branches de l’industrie sont amenées à collaborer entre elles pour rendre un projet : le montage, l’image, le son et la gestion de production. Outre les avantages professionnels, tels que la prise de contact avec des personnalités reconnues dans le milieu, ces masterclass sont également une façon de rassembler un groupe de passionnés pour partager un moment de discussion autour de logiciels de montage, des meilleures caméras ou des micros les plus performants. 

Pour l’instant la liste des visiteurs comporte entre-autre les noms de : Jamel Debbouze (humouriste et réalisateur), Vincent Mathias (chef opérateur et directeur de la photographie), Justine Vivien (créatrice de costumes), Laurent Poirier (chef opérateur son), Jean-Pierre Jeunet (réalisateur et scénariste), Aline Bonetto, (cheffe décoratrice), Patrice Leconte (réalisateur et scénariste), Paul Lainé (chef opérateur son et mixeur), André Dussollier (acteur), Léa Drucker (actrice), et Anne Le Ny (actrice, scénariste et réalisatrice). On peut désormais y ajouter : Sébastien Drouin, superviseur VFX, entre autres. 

 

Qui est Sébastien Drouin ? 

Superviseur VFX renommé dans le monde du cinéma, Sébastien Drouin est également scénariste et réalisateur. Ce soir, il est avant tout un invité de l’ISA : il est prêt à raconter son parcours et résolu à partager sa passion pour l’animation 3D, les effets spéciaux et le cinéma. Il a travaillé sur de nombreux films et même quelques séries comme : Cold Meat, Pièces détachées, Fearless – Saison 1, Daddy Cool, et Pop Redemption. 

Pour chacun de ses projets, Sébastien Drouin fait bien souvent équipe avec des réalisateurs, des producteurs et des équipes de production pour créer les effets visuels les plus immersifs et qui collent parfaitement à l’univers des films et séries sur lesquelles il travaille. Il doit superviser les équipes VFX (les équipes d’effets spéciaux), s’assurer que les délais, ainsi que les budgets, sont bien respectés. Pourtant, en 2007, il devient lauréat du Festival International du film d’aventures de Valenciennes (la 18e édition) et remporte même la mention du jury pour un court-métrage qu’il a lui-même réalisé : Pièces Détachées. 

Il enchaîne anecdotes sur anecdotes, rencontres et hasard de la vie, le tout mêlé dans un parcours de quasi autodidacte. Lorsqu’il était à la fac, et qu’il a voulu apprendre l’animation 3D avec un ami, personne n’a pu le lui enseigner. Parce qu’à l’époque, ce n’était pas une pratique courante enseignée en école supérieure, même celles spécialisées dans le cinéma. Il confie également aux oreilles des étudiants ces découvertes de cinéphile : ses productions préférées, celles qui l’ont inspiré en tant que réalisateur mais aussi en tant que superviseur VFX (comme la première version de Tron). Il ne manque pas de questionner sur la prise de position de l’intelligence artificielle dans l’industrie audiovisuelle mais aussi cinématographique : est-ce qu’ils vont, lui et les étudiants, être remplacés par une machine ? Ou au contraire, est-ce que ces technologies peuvent assurer le renouveau de ces deux industries ? 

Cinéma et production audiovisuelle : points communs et différences 

Mais alors, pourquoi des étudiants de production audiovisuelle assistent à une masterclass cinéma ? Car ces deux industries travaillent main dans la main, au quotidien. En effet, la production audiovisuelle est l’industrie de la conception et de la réalisation dœuvres audiovisuelles. C’est-à-dire les vidéos (commerciales, de communication ou autre), les émissions de télévision mais également les films. L’industrie audiovisuelle est assurée par des sociétés de production, ou des maisons de production. 

Ainsi, rien de plus normal que d’apprendre à connaître le fonctionnement d’un milieu confrère. Cela ne peut que faciliter l’insertion professionnelle des étudiants de l’ISA, offrant un vrai plus à une formation qui les plonge déjà une semaine sur deux dans le monde de l’entreprise grâce à un cursus de deux ans en alternance. 

D’ailleurs, à l’issue de cette formation, les étudiants peuvent être amenés à travailler à la plupart des postes présentés en masterclass comme : assistant de production, chargé de production, adjoint de chef d’atelier de production, responsable de plannings, régisseur, assistant opérateur, chef opérateur lumière, directeur de la photo, régisseur lumière, opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates), monteur, monteur truquiste, infographiste, étalonneur, opérateur de prise de sons, mixeur antenne, monteur son, habillage sonore, assistant studio, sonorisateur et régisseur son.

Quelles sont les compétences à acquérir pour travailler dans la réalisation ?

Publiée le 20 mars 2023

Travailler dans la réalisation, c’est être capable d’endosser des missions très variées : création d’une œuvre, management d’équipe, gestion logistique ou encore bases de la technique de l’audiovisuel. Quelles sont précisément les compétences à acquérir pour faire carrière comme réalisateur ou assistant réalisateur ? 

Visuel - travailler dans la réalisation

Travailler dans la réalisation : développer une vision globale de son projet 

Le réalisateur est un véritable chef d’orchestre de son projet audiovisuel. C’est lui qui intervient véritablement tout au long de son projet et sur tous les points techniques qui permettront de réaliser sa vision artistique. Ainsi, le réalisateur doit avoir des compétences globales dans l’audiovisuel : participation à l’écriture de scénario, création de story-board, choix des prises de vue, avis sur le casting, vérification du matériel, gestion des conflits sur le tournage et contrôle des étapes de post-production.   

Afin de travailler dans la réalisation, il faut donc savoir intervenir à toutes les étapes de l’élaboration d’un projet audiovisuel. Pour parvenir à être performant durant tout le processus, il est crucial que le réalisateur bénéficie d’une vision très claire et juste des contraintes de chaque corps de métier qui intervient sur son œuvre. 

Il doit en effet avoir vécu en pratique de nombreux tournages pour comprendre les difficultés des comédiens et des directeurs de casting. Il lui faut bien analyser les plateaux de tournage dans le but d’anticiper les éventuelles difficultés de cadrage ou de positionnement des appareils d’éclairage. Il est aussi très important, pour travailler dans la réalisation, de connaître les conflits réguliers sur les tournages afin de les prévoir et de proposer des conditions de travail agréables et propices à la création d’une œuvre de qualité. 

S’il n’est pas nécessairement attendu du réalisateur ou de son assistant qu’il justifie de compétences techniques en informatique, il est préférable qu’il sache se repérer dans l’univers numérique pour pouvoir également intervenir au moment de la post-production. Aujourd’hui, les œuvres audiovisuelles peuvent intégrer des éléments en 3D, des images de synthèse ou même des effets sonores jusqu’alors inédit. Il est crucial que les professionnels de la réalisation connaissent les dernières innovations du secteur technologique en vue de savoir quels sont les éléments qu’ils souhaitent ajouter à leur œuvre. 

Visuel - travailler dans la réalisation

Comment se former pour travailler dans la réalisation ? 

Idéalement, pour parvenir à travailler dans la réalisation, il faut privilégier un parcours technique très axé sur l’acquisition de compétences pratiques. C’est pour cette raison que la très grande majorité des professionnels commencent leur apprentissage avec l’obtention du BTS Métiers de l’Audiovisuel (option gestion de production). Grâce à ce diplôme, ils développent de véritables savoir-faire opérationnels. L’ISA propose à ce titre un accompagnement premium en alternance qui permet d’obtenir son BTS Métiers de l’Audiovisuel et de travailler dans la réalisation dès l’obtention de son diplôme. 

Naturellement, les étudiants en réalisation peuvent choisir de poursuivre leurs études et d’intégrer un Bachelor ou un Mastère spécialisé. Dans ce cas de figure, il est vivement préconisé de choisir un établissement reconnu dans le milieu de l’audiovisuel qui propose un apprentissage en alternance.

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