Quel est le rôle de l’INA ?

Publiée le 5 juin 2023

L’Institut National de l’Audiovisuel, abrégé en INA, est un établissement public à caractère industriel et commercial. L’INA assure plusieurs missions ; conservation du patrimoine audiovisuel français, missions de recherche et création audiovisuelle. Il endosse un rôle de formateur auprès des professionnels ou des étudiants en audiovisuel. Zoom sur les missions, les rôles et l’importance de l’INA pour l’industrie audiovisuelle française. 

Visuel - rôles INA

L’INA : qu’est-ce que c’est ? 

L’INA est créé en 1974, suite à une loi portant la création d’un EPIC dont le rôle est de conserver des archives, d’assurer des missions de création et de formation audiovisuelle. Cette réforme de l’audiovisuel, dont la mise en place a pleinement lieu en 1975, donne à l’INA des rôles qui sont fixés par l’État. C’est donc le gouvernement qui contrôle ses activités (des membres du gouvernement et des parlementaires font partie de son conseil d’administration). L’État dispose également d’un droit d’enquête et de rapport, l’INA recevant une partie de la redevance audiovisuelle pour financer ses activités.

Depuis cette date, l’INA n’a pas changé de statut. Elle voit toutefois son champ d’action s’élargir en 1992 et au tournant des années 2000. L’INA conserve depuis lors des formats numériques, des extraits d’émission TV, Radio ou même des contenus web. En 2002, le dépôt légal de l’EPIC est étendu aux chaînes du câble, du satellite et depuis 2005 aux chaînes numériques de la TNT.

La numérisation de son fond de collection dans les années 2000 a été considérée comme un projet d’importance prioritaire et a donné lieu à des opérations massives et systématiques. Il a permis de sauvegarder des archives menacées de dégradation et a sauvé quelque 600 000 heures de la destruction inéluctable.

En 1998, son ouverture au public est effective (au rez-de-jardin de la bibliothèque François Mitterrand). En outre dès 2006, l’INA offre l’accès à ses collections numérisées à tous les citoyens, gratuitement et à toute heure depuis son site ina.fr. En ligne sont accessibles près de 1000 000 œuvres, soit 10 000 heures de programmes. 80 % de ces contenus sont gratuits. 

Le rôle de conservation du patrimoine audiovisuel français de l’INA 

Il s’agit de la première mission de l’INA, qui se doit de conserver le patrimoine audiovisuel. Pour y parvenir, elle assure des missions de collecte, de sauvegarde et de restauration des œuvres. Ses collections sont composées de toute la variété des supports de l’audiovisuel et proviennent de nombreuses sources :

  • Des archives professionnelles, composées des extraites des chaînes publiques et TV et de radio depuis 1945.
  • Les diffusions des chaînes hertziennes de radio et de TV depuis 1995.
  • Le dépôt des sites web médias, web radios et web TV (depuis 2006).
  • Des fonds issus de collections privées : Opéra de Paris, Fédération française de football, etc. 

Son rôle de protectrice des œuvres audiovisuelles passe, notamment, par la numérisation de son fond de collection. Quant à la restauration, elle est désormais envisagée également via les logiciels. 

INA : la mise en valeur et la diffusion des fonds de collections 

L’INA assure donc un rôle de diffuseur des œuvres à sa charge. L’institut propose des services spécifiques à destination des professionnels en France et à l’étranger.

L’INA assure une mission de transmission du patrimoine audiovisuel en travaillant auprès du grand public au moyen d’une politique éducative et culturelle. Elle intervient en proposant ses supports filmés à l’occasion de festivals, d’expositions ou de rétrospectives. Via ses services en ligne (site internet, application, TV connectées, etc), elle assure la promotion de son fond en offrant l’accès à plus de 45 000 heures de programme.

Elle met en avant ses collections de manière ludique, en organisant des dossiers thématiques de ses archives, en lien avec l’actualité (passage d’une personnalité en plateau TV, anniversaire, etc).

Les moyens dont use l’INA pour mettre en valeur ses collections dépendent du médium de l’œuvre. Ses fonds sont d’ailleurs caractérisés par la grande variété des formats : cinéma, télévision, radio, publicité, photographies, fonds régionaux, sites internet, infographies, etc. 

Visuel - rôles INA

L’INA et son rôle de chercheur 

La mission de recherche et d’expérimentation sur l’image et le son fait de l’INA un haut lieu de recherche et de formation. 95 % de ses activités dans ce secteur sont désormais dédiées à la conservation des œuvres.

Elle poursuit également un objectif de développement des pratiques et des méthodologies dans l’audiovisuel. Elle s’associe à des universités au même titre que des entreprises privées et développe des solutions de classement des contenus multimédias, de traçage des images, etc.

L’INA assure aussi un rôle de producteur dans le paysage audiovisuel français. Elle intervient dans la création musicale, propose des documentaires audiovisuels ou même des contenus pédagogiques.

Car, l’INA, c’est aussi un centre de formation aux métiers de l’audiovisuel. L’INA Sup assure un rôle de formateur auprès de 250 élèves en formation post-bac. L’institut délivre des diplômes de licence ou des mastères spécialisés. Elle assure également un rôle auprès des professionnels en les accompagnant dans le développement de leurs compétences. Elle intervient par le biais de formations et de séminaires professionnels dans de nombreux secteurs d’activité : gestion de production, journalisme, management des contenus, etc. 

Comment l’INA assure ses rôles après la fin de la redevance audiovisuelle ? 

Les contenus que propose l’INA sur son site sont à 80 % gratuits, l’internaute peut visionner les premières minutes des œuvres payantes. Afin de financer ses missions, l’INA propose le téléchargement payant de certains éléments de son fond de collection. Il existe plusieurs formules : location ou achat des programmes.

L’EPIC a aussi signé des accords avec les géants Dailymotion et Youtube. Les plateformes peuvent diffuser une partie de ses vidéos contre le partage des revenus publicitaires.

Son service INA MEDIAPRO recherche, sélectionne et commercialise les droits d’exploitation des œuvres audiovisuelles. Les professionnels désireux d’utiliser un support audiovisuel à des fins promotionnelles financent ainsi indirectement les activités de l’EPIC.

Les étudiants de l’ISA qui préparent le BTS Métiers de l’Audiovisuel apprennent tout des institutions du cinéma en France. Ils comprennent le rôle de l’INA et sont sensibilisés à son importance dans le cadre d’un apprentissage de haut niveau, structuré autour de stages pratiques.

À l’étranger, l’INA assure un rôle contribuant au rayonnement de la France : conseil aux institutions et aux entreprises, aide aux pays en guerre afin de reconstituer leur mémoire audiovisuelle, etc. 

Quels outils l’Intelligence Artificielle peuvent faciliter le travail des monteurs vidéo ?

Publiée le 18 septembre 2023

On est d’accord, tout le monde est indispensable dans un projet audiovisuel. De la conception à la réalisation, jusqu’au montage et à la diffusion : on a besoin de tout le monde. En revanche de nos jours, ce dont on peut se passer, ce sont les tâches répétitives. Celles qui prennent du temps et qui peuvent être automatisées. Alors forcément, quand l’intelligence artificielle (IA) peut se joindre à la partie, ce ne sont pas les monteurs professionnels qui vont dire non. 

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L’Intelligence Artificielle dans le montage audiovisuel 

On ne peut pas dire qu’elle soit tout à fait nouvelle, et pourtant, elle est de plus en plus répandue dans le monde professionnel de l’audiovisuel. D’ailleurs, l’Intelligence Artificielle est très loin de s’apparenter à une simple tendance. Bien au contraire. Elle s’implante lentement dans les évolutions techniques de l’audiovisuel et sera très certainement amenée à grandir un peu plus dans les années à venir. C’est bien simple : l’Intelligence Artificielle dans l’audiovisuel est une véritable révolution dans la façon dont les monteurs travaillent actuellement.

Mais alors, l’Intelligence Artificielle dans le montage, qu’est-ce qu’elle fait concrètement ? La plupart des logiciels d’intelligence réservés au montage consistent dans le fait d’utiliser des systèmes informatiques dans le but d’analyser et de traiter des données visuelles et auditives. En pratique, ça veut dire que ces IA permettent une assistance automatisée dans tout le processus de montage. Ce qui veut donc dire qu’elles sont capables de reconnaître des objets, détecter des visages, comprendre le langage parlé, etc. 

Automatiser les tâches répétitives 

C’est peut-être l’un des plus grands avantages de l’IA dans le montage vidéo. Elle peut, si ce n’est effacer totalement, éliminer une bonne partie des tâches répétitives. C’est ce qu’on appelle, l’automatisation. Bien souvent, il s’agit de tâches à la fois longues mais aussi fastidieuses qui, en plus de prendre un temps fou sur le planning, peuvent carrément couper l’inspiration du moment, les idées créatives qui démarqueront un montage d’un autre. 

Grâce à l’IA, il est possible que des tâches comme la synchronisation entre le son et l’image se fassent seules, ou presque. Les IA sont également capables de classer automatiquement les clips (un énorme coup de pouce lors de l’étape cruciale qu’est le dérushage). Ces quelques fonctionnalités suffisent à elles seules à réduire le temps accordé aux détails techniques et permettent enfin au monteur de laisser parler son côté imaginatif. C’est aussi un gain d’efficacité.

Les autres utilisations de l’IA 

En plus de simplifier les tâches répétitives, les IA peuvent également aider dans la prise de décision. En effet, les IA sont capables de faire des suggestions pour le montage, si le vidéaste veut faire passer une émotion particulière dans le rendu. Les IA peuvent également proposer des esthétiques visuels spécifiques, en passant par la colorimétrie de l’image par exemple.  

Concrètement, si un passage d’une vidéo demande de faire passer un sentiment d’angoisse ou de tension, les IA peuvent suggérer des filtres à appliquer sur les images pour en faire baisser la luminosité, ou bien changer la teinte de couleur. Les IA appropriées peuvent également proposer de caler des séquences sur un tempo spécifique, ou une musique en particulier (une musique qui se prête à l’ambiance souhaitée). 

Autre chose : comment parler des IA dans le montage vidéo sans parler de la phase de la post-production ? Ici aussi, les IA se révèlent être de sérieux atouts. Elles peuvent : nettoyer les pistes son, améliorer l’image (en réduisant le grain, le flou ou la luminosité), ou encore restaurer des séquences d’archives abîmées par le temps. 
 
Exemples d’IA utilisées par les professionnels du montage 
  • Izotope Neutron : pour mixer une bande son 
  • Runway: pour le masquage d’une personne ou d’un objet 
  • Colourlab: pour l’étalonnage (partie du montage où l’on retouche la colorimétrie) 
  • Deepdub : pour le doublage 
  • Descript : pour dérusher rapidement une séquence (l’IA va analyser la vidéo et la décrire précisément, en supprimant des phrases sur le texte de l’IA, elle va automatiquement couper les passages correspondants de la vidéo). 
  • Adobe Première Pro : la licence intègre de plus en plus d’outils IA dans son logiciel. On peut par exemple retrouver des outils qui aident la correspondance des couleurs, les transitions (Morph Cut), la détection des points de montage, le recadrage de la séquence, le mixage de la musique (l’outil la remixe pour qu’elle fasse pile la durée que vous lui indiquez), la transcription et les sous-titres. 

 

Attention les IA ne font pas tout le travail seules. Il ne s’agit bien que d’une assistance : c’est le monteur qui supervise et s’occupe de faire le plus gros du montage vidéo. Les IA sont des aides qui font gagner du temps. Pour garantir des montages de qualité, il est très important que le monteur ait suivi une formation solide. LISA, l’école des métiers de l’audiovisuel, forme les futurs professionnels du secteur. Grâce à son BTS Métiers de l’audiovisuel, option métiers du montage et de la post-production, et à son Bachelor Image et Montage (deux formations en alternance), les étudiants acquièrent une véritable expertise des logiciels de montage et sont prêts à intégrer le milieu professionnel. 

Le Fil de Daniel Auteuil : Défendre avec le cœur 

Publiée le 24 septembre 2024

Le 11 septembre 2024 est sorti au cinéma le dernier projet de Daniel Auteuil intitulé Le Fil. Le long métrage narre le procès d’un père que l’on accuse du meurtre de sa femme. Son avocat prend exceptionnellement l’affaire et commence, petit à petit, à s’investir personnellement pour son client. 

Chacun sait que la justice se doit d’être la plus impartiale possible et ne prendre en compte que les faits et non l’affect. Cela s’applique bien sûr aux avocats. Ils doivent être solides sur les preuves qu’ils avancent et prendre un maximum de recul sur les affaires pour éviter de tomber dans la compassion ou l’empathie. Voilà tout le propos de ce film, il s’interroge sur la “bonne” façon de défendre mais aussi sur la question de l’interprétation d’un fait. 

Résumé et construction

Le maître Jean Monier travaille comme avocat dans les environs d’Arles. Ce dernier ne s’est toujours pas remis de son dernier procès à la Cour d’Assises 3 ans plus tôt. Il a, à ce moment-là, innocenté un meurtrier qui s’est remis à attaquer peu après sa libération. Il s’est juré de ne plus mettre les pieds dans une Cour d’Assises pour éviter un tel drame. Il finit cependant par céder à sa femme et part interroger le client en question. Cet homme s’appelle Nicolas Milic et il est soupçonné de meurtre sur sa femme. Il est le père de cinq enfants et déclare que sa femme aurait quitté le domicile fortement alcoolisée et ne lui aurait pas laisser de nouvelles depuis ce départ. Il pretend même avoir été griffé par sa femme avant qu’il ne perde patience et l’insulte assez sèchement. En entendant cette histoire, Monier décide de reprendre l’affaire pour rendre à ses enfants Nicolas Milic.  

Le film est construit sur une alternance entre les séquences du procès, du premier au dernier jour, et d’autres séquences qui traitent de l’enquête et de l’évolution de la psychologie des personnages liés à ce dossier. Il est aussi ponctué de flashbacks pour situer le spectateur lorsqu’un suspect ou un témoin raconte ce qu’il a vu ou pas. 

La question de subjectivité 

Si nous devions résumer le film à une seule thématique, ce serait celle de la subjectivité. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, les deux mettent cet aspect en avant. En ce qui concerne la narration du film, la réalisation a fait le choix de ne pas mettre de personnage omniscient ou de plan de caméra qui donnerait un détail de plus à l’audience. Cela permet de plonger le spectateur dans la peau d’un des personnages, on est invité avec la Cour, à assister au dénouement du procès. Aussi le personnage de Monier est amené dans son écriture à très vite concevoir une vision parfaitement illusoire des faits qui vous sont proposés depuis le début. Il va se reconnaître dans ce personnage, s’y attacher, il va se convaincre qu’il est innocent et être déterminé à mener son affaire au bout. Le spectateur se retrouve donc dans la même position que Monier, il est perdu, seul face à ses propres convictions donc il se raccroche à tout ce qu’il peut pour s’en sortir puisque en aucun cas les avancées du camp adverse sont montrées à l’audience. 

Sur le fond comme sur la forme, le film parvient à offrir une approche intéressante d’un film de procès, souvent lent et progressif. Il déconstruit également l’image traditionnelle de l’avocat, souvent perçu comme froid et calculateur. Dans “Le Fil”, l’accent est mis sur l’aspect humain et psychologique de la profession. L’avocat est montré comme vulnérable, sensible, et presque proche de nouer une relation amicale avec son client. Reste à savoir si cela suffira pour sauver Nicolas. 

  

Théo Tourneur 

Parcoursup : on fait le point sur les formations ISA

Publiée le 7 juin 2023

Les premières réponses aux vœux Parcoursup, tant attendues des étudiants, sont enfin disponibles en ligne, sur la plateforme. Où vous devriez en être à l’heure actuelle et quelle sont les formations que l’ISA propose ? 

Visuel - ISA parcoursup

Pour rappel : Parcoursup 

C’est LA plateforme nationale qui permet d’accéder aux formations de l’enseignement supérieur, en France. En quelques clics, vous créez votre dossier de préinscription. En quelques clics de plus, vous accédez à 21 000 formations dans des domaines aussi divers que variés. Et, parmi ces formations, l’ISA. L’École des Métiers de l’Audiovisuel propose un BTS (disponible sur Parcoursup) et une troisième année de Bachelor Image et Montage sur le campus de Paris (hors Parcoursup, les candidatures sont ouvertes sur notre site web).

Petit point sur le calendrier Parcoursup. Les résultats sont donc tombés le 1er juin 2023, plaçant ainsi les candidats sur liste d’attente ou leur envoyant des propositions d’admissions de la part des écoles. Pour les formations en apprentissage, comme le BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ISA,les vœux peuvent être formulés jusqu’au 12 septembre 2023. 

Si vous avez postulé au BTS Métiers de l’Audiovisuel 

Si vous avez postulé au BTS Métiers de l’Audiovisuel (MAV)de l’ISA, vous êtes sûrement passé par Parcoursup. La formation étant proposée en alternance, vous avez donc jusqu’au 12 septembre pour formuler vos vœux définitifs sur la plateforme. Après ça, l’école étudiera votre dossier et vous invitera, ou non, à rejoindre l’une de ses classes. En attendant, vous pouvez vous mettre à la recherche d’une entreprise qui vous accueillera en alternance pour l’année à venir. 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel, c’est quoi ? 

Un tronc commun et 4 options de spécialisation, cette formation permet d’acquérir une vision globale de l’industrie de l’audiovisuel (télévision, publicité, communication interne…). Cette formation est supervisée par des professionnels de l’audiovisuel (pour la très grande majorité, des professionnels toujours en activité dans le secteur). Ces intervenants sont là pour enseigner, de façon très concrète, les réalités actuelles des métiers de l’audiovisuel.

Pour rappel, les 4 options de spécialisation du BTS sont les suivantes :

  • Option image
  • Option montage
  • Option son
  • Option gestion de production

Obtenir un BTS, c’est également se dégager le chemin vers une poursuite d’études. Vous pouvez par exemple choisir d’intégrer la troisième année de Bachelor Image et Montage, nouvellement ouverte à l’ISA sur le campus de Paris.

Grâce au Réseau GES, dont fait partie l’école, vous pouvez également rejoindre une formation dans une école partenaire comme le Bachelor Cinéma et VFX(ESIS), le Bachelor Son et Musique (ESIS), ou le Bachelor Journalisme (ISFJ).

Visuel - ISA parcoursup

La 3ème année de Bachelor 

Toujours bien en phase avec les réalités du métier, cette troisième année – toujours en alternance mais hors Parcoursup – permet de renforcer les acquis du BTS tout en acquérant un titre reconnu par l’État, de niveau 6. Pour ce cursus, deux options possibles : Image et Montage. Cette formation se destine à tous les étudiants issus du BTS Métiers de l’Audiovisuel dispensé à l’ISA ou à l’ESIS, mais aussi à ceux issus d’une formation audiovisuelle solide.

En plus des cours théoriques et de l’alternance, le Bachelor Image et Montage met ses étudiants au défi à travers 6 semaines de projets concrets qui incluent l’écriture, le tournage et le montage d’un clip, d’une publicité et d’un reportage/documentaire. 

Cette troisième année vous permet de déboucher sur un grand nombre de métiers dans l’industrie de l’audiovisuel :

  • Chef monteur
  • Monteur
  • Monteur truquiste
  • Infographiste
  • Étalonneur
  • Cadreur/monteur
  • Opérateur Prise de Vues (OPV)
  • Chef opérateur lumière
  • Opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates)
  • Assistant opérateur
  • Directeur de la photo
  • JRI-M (Journaliste reporter d’images-monteur)
  • MOJO (journaliste mobile)
  • Réalisateur audiovisuel 

Les dessous du métier de producteur – retour sur la Masterclass de Romain Le Grand

Publiée le 13 octobre 2023

Les étudiants de l’ISA connaissent la chanson. Chaque mois, une personnalité du monde de l’audiovisuel et du son est invitée sur le campus. Pour cette édition, l’ISA accueille Romain Le Grand sur son campus. Le producteur notamment connu pour Snowden ou encore Simone le voyage du siècle a eu l’occasion de revenir sur son parcours. Animée par un échange de questions-réponses entre l’invité et les étudiants, ces derniers ont découvert les dessous du métier de producteur. Assister à une Masterclass est donc l’occasion parfaite d’en apprendre plus sur les ficelles du métier par un professionnel. 

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Focus sur un producteur de renom Romain Le Grand

Romain Le Grand se passionne très tôt pour le cinéma sous l’influence d’une famille cinéphile. Mais, c’est en découvrant le film Les Ensorcelés de Vicente Minnelli à 15 ans qu’il décide de devenir producteur.

Il rejoint ainsi le groupe Pathé en 1997 comme chargé d’affaires et passera dix-neuf ans au sein de l’entreprise. Nommé directeur de la production en 2001, puis directeur délégué à la production en 2007, il est promu trois ans plus tard directeur général du groupe en charge de la production et de la distribution – poste qu’il occupe pendant six ans. Son aventure chez le groupe Pathé est marquée par de grandes productions comme : Snowden, Simone le voyage du siècle, La promesse de l’aube, Les choristes ou encore LOL USA

En 2017, il quitte le célèbre groupe et fonde avec Vivien Aslanian et Marco Pacchioni la société de production Marvelous Productions dont il est président depuis 2021. Il a depuis produit une dizaine de films, notamment grâce à l’accord que sa structure a signé avec Warner. Dernièrement, le film Bernadette de Léa Domenach est sorti le 4 octobre. Un biopic autour de Bernadette Chirac avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre.

 

Quel est le rôle du producteur ?

Maintenant, un focus sur le métier de producteur. Son rôle est de financer la quasi-totalité des productions audiovisuelles. Il gère les aspects à la fois commerciaux et artistiques de chaque projet. Il travaille également en étroite relation avec toutes les personnes qui interviennent sur un film, à savoir : le scénariste, le metteur en scène, les acteurs, le distributeur marketing, etc. 

 

Une rencontre d’exception 

Lors de cette rencontre professionnelle, Romain Le Grand a pu détailler le processus de la production d’un film, c’est-à-dire, trouver des idées de sujets et bien évidemment les “talents” avec lesquels on va travailler sur le film. Il est avant tout primordial d’avoir une bonne culture littéraire et cinématographique pour trouver son inspiration. Et surtout, il faut faire des rencontres pour avec des gens du métier. “La partie la plus intéressante et la plus exaltante, c’est quand tout se passe bien avec l’équipe et qu’on va lire plusieurs variantes du scénario. Le but, c’est de pouvoir faire des remarques pour arriver à la meilleure version possible.”  

Romain Le Grand explique par ailleurs, que c’est à lui d’établir un budget prévisionnel, ce qu’on appelle la “négociation”. Cela consiste à chercher des financements auprès d’institutions, par exemple le CNC (Centre national du cinéma),il s’agit d’un aspect essentiel de son métier. Mais, ce qui fait avant tout rêver le producteur, c’est de voir son projet enfin se réaliser au cinéma et d’être “le premier spectateur”

 

 

À l’ISA, le BTS Métiers de l’Audiovisuel option gestion de production permet de se spécialiser dans ce secteur d’activité. L’étudiant à la fin de sa formation, sera capable de contribuer à la mise en place et au suivi administratif, juridique et financier d’un projet. Il sera capable d’analyser la situation, d’évaluer les besoins, de mettre en place les moyens, de planifier et d’organiser, d’assurer la logistique, de contrôler l’évolution et le déroulement d‘un projet en veillant au respect de l’enveloppe budgétaire. Alors comme Romain Le Grand, fais de ta passion un rêve et toi aussi deviens producteur dans le cinéma ! 

 

HALLOWEEN APROCHE… PRÊT(E) À FRISSONNER ?

Publiée le 29 octobre 2024

Ce soir, sur les coups de 21h, interrompez votre film ou série, fermez les volets, et surtout… N’ouvrez à personne. Nous vous proposons une soirée spéciale : une nuit de lecture, plongée dans des livres terrifiants. Si vous voulez vivre une expérience à glacer le sang, nous vous invitons à vous envelopper dans vos draps, avec une boisson chaude, une lecture horrifique vous attend.  

Prêt(e) à frissonner jusqu’à l’aube ? 

1, 2, 3, nous irons au bois, Philippe Le Roy 

Si vous adorez les escape games et les atmosphères inquiétantes, ce livre est fait pour vous. Fanny, une adolescente fan des réseaux sociaux, tombe sur un jeu très particulier : un escape game dans une forêt sombre, où chaque participant doit affronter ses plus grandes peurs. Ce qui devait être une aventure amusante se transforme rapidement en cauchemar. Des bruits étranges, des découvertes macabres, et l’ombre de la mort qui plane sur eux. Un seul conseil : si vous commencez ce livre, préparez-vous à des nuits sans sommeil… 

Comme toi, Lisa Jewell 

Disparue à l’âge de 15 ans, Ellie n’a jamais été retrouvée. Pas de corps, pas de coupable. Sa mère, Laurel, n’a jamais pu faire son deuil. Dix ans plus tard, elle fait la connaissance de Floyd, un homme charmant, et de sa petite fille de 9 ans. Ce qui est troublant, c’est que cette fillette ressemble étrangement à Ellie… Coïncidence ou sinistre secret ? Ce roman envoûtant vous tiendra en haleine jusqu’à la révélation finale. 

Les Jumeaux Crochemort, Cassandra O’Donnell  

Deux adolescents, placés en famille d’accueil après la mort de leurs parents, découvrent qu’ils ont été réclamés par des grands-parents qu’ils ne connaissent pas. Ils sont envoyés dans une ville mystérieuse, peuplée de malédictions, de fantômes et de dangers. Une chose est à noter : ces jumeaux possèdent chacun des dons spéciaux, qui les mèneront au cœur d’une aventure angoissante. Il s’agit d’un récit où le mystère et la magie s’entrelacent pour captiver le lecteur jusqu’à la dernière page. 

Carrie, Stephen King  

Plongez dans l’un des classiques de l’horreur avec Carrie de Stephen King. Une adolescente brimée découvre qu’elle possède des pouvoirs télékinésiques. À force d’être moquée par ses pairs, elle décide de se venger lors du bal de fin d’année… et ce qui suit est tout simplement terrifiant. Préparez-vous à une vengeance sanglante, un roman qui explore les pires recoins de l’humiliation et de la rage. 

La Patience du Diable, Maxime Chattam 

Et pour finir, voici un thriller psychologique où le mal est omniprésent. La Patience du Diable est une traque infernale qui vous fera frissonner à chaque page. Ne lisez pas ce livre seul, et encore moins à l’extérieur, la nuit… Le suspense est intense, l’horreur subtilement distillée. On pourrait bien vous surprendre à vérifier deux fois que la porte d’entrée est bien fermée, après en avoir terminé la lecture. 

Besoin de plus de frissons ? Si vous voulez davantage d’horreur pour cette soirée, je vous recommande également L’Enfant des Cimetières de Cédric Sire. Ce livre, hanté par les ombres et les esprits, est tellement terrifiant que nous n’avons même pas osé le terminer… Préparez-vous à une expérience littéraire intense, et surtout, à ne plus jamais voir les cimetières de la même manière. 

Nous vous souhaitons de belles et terrifiantes lectures ! 

Laury-Anne Mi-Poudou 

Matériel audiovisuel : quels sont les outils utilisés dans l’audiovisuel ?

Publiée le 13 juin 2023

Visuel - matériel audiovisuel

L’audiovisuel se caractérise par le regroupement de très nombreux métiers différents. Techniciens du son, de la lumière, comédiens, réalisateurs ou encore directeurs de la photographe œuvrent conjointement sur une production. Dans ce contexte, quels sont les principaux outils de l’audiovisuel et quel matériel prévoir pour un tournage ? 

Outils mécaniques : le matériel audiovisuel technique 

Dans l’audiovisuel, et que ce soit en plateau TV ou en cinéma, les appareils comme les caméras ou les projecteurs doivent être installés sur les plateaux pour chaque tournage. Accroches et rails sont donc des outils mécaniques et techniques de l’audiovisuel qui permettent d’assurer la position, la sécurité ou le mouvement du matériel technique.

Le matériel technique et mécanique de l’audiovisuel peut prendre de très nombreuses formes. Dans la bijoute du chef machiniste on peut trouver des blocs pour surélever les décors, des cales, des presses ou des pinces pour accrocher, régler et protéger le matériel. Ces outils permettent d’accrocher le pied de la caméra, d’effectuer des travellings, de caler les rails à niveau ou même de monter une grue.

L’éclairage est un matériel qui occupe une place prépondérante, il en existe de très nombreux : flash pour un tournage en studio, projecteurs de lumière continue, diffuseurs spéciaux, tentes de diffusion, etc. Trépied, réflecteurs, déflecteurs ou pieds de lampe font aussi partie du matériel de gestion de la lumière.

Le matériel technique de l’audiovisuel comprend également les équipements d’enregistrement : caméras, miros, etc. Le matériel de captation en audiovisuel concerne les caméras, les caméscopes de poing, les cartes mémoire et même les systèmes d’enregistrement du son.

Le matériel d’enregistrement des prises de vue varie en fonction du projet et du tournage (intérieur ou extérieur). Les techniciens peuvent donc préférer une steadycam à un caméscope à l’épaule ou changer d’objectif en fonction des plans (besoin d’un gros plan, d’un zoom ou spécificités de la focale). On considère que le matériel de captation des prises de vue peut comporter :

  • Des objectifs.
  • Les batteries supplémentaires pour les caméras et les cartes mémoire.
  • Les caméras.

On retrouve sur un plateau des microphones sur trépied, des câbles assurant les liaisons, des casques d’écoute pour les techniciens, etc.

Tout le matériel technique doit, sur un plateau ou un tournage en extérieur, être stabilisé et sécurisé. Il faut donc compter sur des outils spécifiques, comme le trépied d’éclairage ou les cages, qui offrent d’équilibrer les caméras.

Notez que l’on peut citer au titre du matériel en tournage les costumes et trucages d’une œuvre.

Matériel d’une production audiovisuelle : outils numériques 

Le matériel de captation et d’enregistrement des images et du son permet de conserver au format numérique les rushes d’un tournage. Le passage au numérique a fait apparaître une autre catégorie d’outils, devenus essentiels dans l’audiovisuel : le matériel numérique de post-production.

Désormais, les logiciels de retouche d’image, de montage et d’étalonnage font pleinement partie du matériel à prévoir pour un tournage. On compte parmi eux les stations de montage, les ordinateurs, les disques durs externes ou même les graveurs. Photoshop, AfterEffect ou encore Final Cut Pro ont toute leur place au sein du matériel de l’audiovisuel. 

Visuel - matériel audiovisuel

Quel matériel faut-il prévoir pour une production audiovisuelle ? 

Produire une œuvre audiovisuelle requiert de faire intervenir de nombreux corps de métier. Chaque technicien est spécialisé dans une branche et est en charge de son propre matériel. Les cameramen vérifient donc l’état de leurs appareils d’enregistrement, et en assurent le transfert jusqu’au lieu de tournage. Il en va de même des régisseurs lumière, qui fournissant les projecteurs et s’assurent qu’ils ne sont pas endommagés. Les régisseurs son vont aussi vérifier les branchements et positionner au bon endroit leurs équipements.

Pour réussir un tournage audiovisuel, il faut donc regrouper tout le matériel nécessaire. Pour y parvenir, il est important d’anticiper ses besoins et de dresser une liste complète des outils :

  • Une ou plusieurs caméras.
  • Plusieurs objectifs adaptés permettant une variation des plans.
  • Un micro, un casque audio, une ou plusieurs perches.
  • Projecteurs, diffuseurs, et autres outils de gestion de la lumière.
  • Un ordinateur équipé des logiciels de post-production ou, à défaut, d’une carte mémoire permettant de transférer les rushes sur une table de post-production en studio.
  • La machinerie permettant de sécuriser le tournage et d’opérer des mouvements de caméra. 

Outils de l’audiovisuel : comment se procurer son matériel ? 

Il est possible de louer son matériel de tournage en vue de répondre à ses besoins. La location est une solution économique, qui n’avantage cependant que les productions ponctuelles. Sachez, par exemple, que les sociétés de production louent leur matériel auprès d’entreprises spécialisées dans la location des outils audiovisuels. Toutefois, ces contrats de location longue durée sont très spécifiques et ne s’adressent pas aux particuliers.

Pour plus d’autonomie, il faut acheter son propre matériel. Néanmoins, cette solution est très onéreuse et inaccessible à de nombreux étudiants en audiovisuel. Ces derniers bénéficient d’une solution pour obtenir du bon matériel d’audiovisuel dans le cadre de leurs projets professionnels. Les écoles spécialisées prêtent à leurs étudiants le meilleur matériel du secteur audiovisuel. Elles disposent généralement de locaux équipés (salles de studios, plateaux de tournage) et mettent à jour leur inventaire afin de proposer les derniers outils sur le marché.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les frais de scolarité sont parfois élevés dans les établissements spécialisés en audiovisuel. Leur haut niveau de pédagogie et l’entretien du matériel professionnel représentent, en effet, un budget important. Mais, s’entraîner sur du matériel de qualité représente un excellent moyen de parfaire ses compétences professionnelles.

Les étudiants se familiarisent avec un équipement qu’ils retrouveront dans le cadre professionnel. Ils n’ont pas besoin d’être formés à son utilisation une fois sur le terrain et s’épanouissent mieux dans leur apprentissage en raison de la confiance en eux qu’ils obtiennent de savoir immédiatement maîtriser les outils à l’issue de leur cursus.

L’ISA accompagne ses étudiants du BTS Métiers de l’Audiovisuel en leur permettant de s’entraîner sur du matériel audiovisuel neuf constamment mis à jour, entretenu et de très haute qualité.

Le matériel de l’audiovisuel englobe de très nombreux outils différents. Il faut se former pour savoir comment les utiliser : paramétrage, prise en main, entretien ou encore mise à jour.

5 Conseils pour Réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel

Publiée le 24 octobre 2023

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation qui ouvre la voie à une carrière passionnante dans le monde de l’audiovisuel. Cependant, pour réussir ce diplôme d’état, il est essentiel de se préparer de manière appropriée et de suivre une stratégie d’apprentissage efficace. Voici 7 conseils incontournables pour vous aider à réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel. 

L’ISA, l’Ecole des Métiers de l’Audiovisuelen alternance prépare en deux ans au Brevet de Technicien des Métiers de l’Audiovisuel, un diplôme d’Etat avec quatre options au choi : Montage, Son, Image ou Gestion de Production. Découvrez nos 5 conseils clés pour réussir l’examen.    

 

I/Quelles sont les qualités nécessaires pour prétendre à un BTS Métiers de l’Audiovisuel ? 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation passionnante et exigeante. Cependant, pour réussir dans ce milieu en constante évolution, il est essentiel de posséder un ensemble de qualités et de compétences spécifiques. 

  • Intérêt pour les métiers de l’audiovisuel : Les candidats doivent démontrer un vif intérêt pour les métiers liés à l’image et au son, couvrant des aspects tels que la gestion de productions, l’utilisation d’équipements, et la mise en œuvre de techniques de montage et de post-production. 

  • Capacité d’adaptation : Ils doivent être capables de s’adapter à un environnement en constante évolution, caractéristique de l’industrie audiovisuelle. 

  • Compétences scientifiques et technologiques de base : Une base solide en sciences et en technologie est nécessaire pour assimiler efficacement les informations dispensées dans ce domaine. 

  • Capacité à travailler en équipe : Travailler en collaboration est essentiel dans l’audiovisuel, et les candidats doivent montrer qu’ils sont aptes à travailler de manière harmonieuse au sein d’une équipe. 

  • Sens de l’organisation : L’audiovisuel implique souvent la gestion de multiples tâches et projets simultanés, exigeant un sens aigu de l’organisation. 

  • Grande autonomie : Les candidats doivent être capables de travailler de manière autonome, en prenant des initiatives lorsque c’est nécessaire. 

  • Facilité de communication écrite et orale : Une communication efficace est cruciale, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, pour décrire des idées, des principes, ou des solutions. 

  • Connaissances de l’anglais : L’anglais est souvent la langue de référence dans le domaine de l’audiovisuel, et une maîtrise de cette langue est un atout important. 

 

II/ 7 conseils pour réussir un BTS Métiers de l’Audiovisuel  

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est une formation qui peut s’avérer à la fois stimulante et professionnalisante pour les étudiants qui aspirent à une carrière dans le monde de l’audiovisuel. Outre les qualités nécessaires pour intégrer cette formation, qui ont été précédemment exposées, la réussite dans ce domaine dépend également de la mise en place d’une stratégie d’apprentissage efficace. Dans cette section, nous allons explorer en détail les sept conseils essentiels pour réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel. 

 

1. Bien étudier les différents composants du programme 

La première étape pour réussir votre BTS Métiers de l’Audiovisuel est de bien comprendre le programme d’études détaillé des deux années de formation. Familiarisez-vous avec les matières, les objectifs pédagogiques et les compétences requises. Cela vous permettra de savoir ce qui est attendu de vous à chaque étape de la formation.A l’ISA nos intervenants professionnels sont spécialisés en BTS Métiers de l’Audiovisuel et vous accompagne tout au long de l’année.  

 

2. Bien choisir son option 

Le choix de l’option dans le cadre du BTS Métiers de l’Audiovisuel est crucial, mais il est également essentiel de conserver une certaine polyvalence afin de rester ouvert à d’autres perspectives et opportunités professionnelles. 

Si vous optez pour la gestion de production, ce diplôme peut ouvrir les portes vers des postes tels qu’assistant de production, régisseur, ou chargé de production. 

Opter pour l’option « Image » offre de multiples débouchés, notamment en tant que régisseur lumière, directeur de la photographie, ou opérateurs spécialisés comme les utilisateurs de steadycam. 

Pour ceux qui choisissent l’option « Montage », une carrière en tant que monteur, étalonneur, voire infographiste, s’ouvre à eux. 

Enfin, avec l’option « Son », de nombreuses opportunités professionnelles s’offrent, notamment en tant que mixeur, sonorisateur, ou régisseur son. 

Par conséquent, les étudiants de l’ISA diplômés du BTS Métiers de l’Audiovisuel, compte tenu des compétences acquises et de l’expérience professionnelle peuvent intègrent différents métiers et évoluer tout au long de leur carrière. 

 

3. L’alternance : la clé du succès !  

Dans le domaine de l’audiovisuel, l’acquisition de compétences pratiques est tout aussi cruciale que la formation théorique. 

C’est pourquoi, à l’ISA alternance est possible dès la première année et pour toutes le formations afin de confronter les étudiants aux réalités du monde professionnel. De plus, les étudiants sont vivement encouragés à s’engager dans des projets personnels. L’école privilégie la pédagogie par projet et propose de nombres rencontres professionnelles avec des personnalités du monde de l’audiovisuel.  

 

4. Être à l’affût des actualités du secteur 

Le secteur de l’audiovisuel est en constante évolution. Dans ce contexte, il est impératif de se tenir informé des dernières tendances et des avancées technologiques. 

 

5. Anticiper les Projets à Caractère Professionnel (PCP) 

Le Projet à Caractère Professionnel est un des éléments clés de votre BTS. Anticipez ce projet en choisissant une thématique qui vous passionne et en planifiant les étapes nécessaires à sa réalisation. Un PCP bien préparé contribuera grandement à votre succès. 

Les étudiants, regroupés en fonction de leur spécialité, se voient attribuer une période de 6 semaines pour élaborer un reportage d’une durée de 13 minutes. Pour les préparer au mieux à cette épreuve cruciale, l’ISA organise des PCP blancs à plusieurs reprises au cours de leur cursus. Ces exercices se déroulent dans des conditions identiques à celles des examens officiels, permettant ainsi aux étudiants de se familiariser avec les attentes et les contraintes de cette épreuve. 

 

Le combat au cinéma entre deux clowns de l’horreur : Art Le Clown triomphe face à Joker 2

Publiée le 18 novembre 2024

Le monde du cinéma d’horreur adore les figures emblématiques et, ces dernières années, deux clowns ont attiré l’attention du public : le Joker, anti-héros torturé, et Art Le Clown, figure sadique du film indépendant Terrifier. Cependant, la bataille entre ces deux icônes de l’horreur sur le grand écran prend une tournure inattendue en 2024 avec la sortie de Joker 2 et Terrifier 3. Alors que le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, avait écrasé le box-office lors du premier volet, cette fois-ci, c’est Art Le Clown qui semble s’imposer dans ce cirque du cinéma.   

Joker 2 : l’attente trop grande ? 

En 2019, Joker avait surpris tout le monde en engrangeant plus d’1 milliard de dollars au box-office mondial, devenant l’un des films les plus rentables de tous les temps avec un budget modeste de 55 millions de dollars. Cependant, Joker : Folie à Deux n’a pas réussi à réitérer cette performance.   

Avec un budget revu à la hausse à 150 millions de dollars, le film, dans ses premières semaines d’exploitation, n’a rapporté « que » 350 millions de dollars au box-office mondial, un chiffre certes respectable, mais bien en deçà des attentes astronomiques que laissait entrevoir le succès du premier opus.   

Ce résultat peut s’expliquer par une surenchère d’attentes artistiques. La transformation du film en une sorte de comédie musicale psychologique, avec Lady Gaga dans le rôle d’Harley Quinn, a déconcerté une partie des fans de la première heure. De plus, la durée du film, ses choix narratifs audacieux et son ton plus expérimental ont freiné l’engouement général.  

Art Le Clown : la montée du roi du gore    

À l’inverse, Terrifier 3 a explosé les compteurs dans le genre de l’horreur indépendante. Produit avec un budget dérisoire de 500 000 dollars (contre 250 000 pour Terrifier 2), le film a surpris tout le monde en dépassant les 50 millions de dollars au box-office mondial dans ses premières semaines d’exploitation. Ce qui impressionne, c’est la rentabilité écrasante de la franchise, avec un retour sur investissement inégalé pour ce type de films. Art Le Clown, en dépit de son manque de reconnaissance dans les circuits mainstream, s’est imposé comme une véritable icône du cinéma d’horreur contemporain. Ce succès repose principalement sur la communauté de fans dévoués qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour promouvoir le film et créer le « buzz », en plus de la distribution limitée mais stratégique qui a misé sur le bouche-à-oreille.   

Le triomphe de l’horreur brute ? 

Ce combat entre deux clowns de l’horreur symbolise une dynamique intéressante au cinéma. D’un côté, Joker : Folie à Deux incarne le grand cinéma avec des ambitions artistiques mais également une pression colossale qui pèse sur ses épaules. De l’autre, Terrifier 3 prouve qu’une œuvre viscérale, choquante, et assumée peut captiver un public en quête d’une catharsis sanglante. 

Dans ce duel, le budget modeste et l’approche sans limite de Terrifier ont clairement joué en faveur d’Art Le Clown. Alors que Joker 2 semble stagner dans sa quête de transcender son statut de film de genre, Terrifier 3 joue pleinement la carte de l’horreur gore, en offrant aux spectateurs exactement ce qu’ils recherchent : du pur divertissement horrifique sans prétention. La montée en puissance de cette franchise d’horreur indépendante est un exemple frappant de la manière dont un film de niche peut conquérir le marché à force de passion, d’authenticité et d’une connexion forte avec son audience.   

Paul Gascard 

Tout savoir sur l’évolution de la caméra

Publiée le 19 juin 2023

Visuel - évolution caméra

La caméra, c’est cet appareil qui permet d’enregistrer les images des films, des documentaires, des émissions télé ou de ses meilleures vacances. Incontournables de l’audiovisuel, les équipements d’aujourd’hui font preuve d’un très haut niveau de technologie et de rendu. Retour sur l’histoire de l’évolution de la caméra. 

De la photographie à l’image animée 

L’évolution de la caméra est, pendant longtemps, liée de près aux innovations photographiques. En effet, la caméra enregistre une suite de plans photos qui sont ensuite présentés successivement afin de recréer l’impression de mouvement. En 1883, un médecin français développe son « fusil photographique », qui préfigure les caméras contemporaines. Pour étudier le vol des oiseaux, il remplace le barillet de son fusil par une plaque circulaire où 12 images sont impressionnées en une seconde. Il perfectionne son concept en utilisant quelques années plus tard le chronophotographe.

Le principe de la chronophotographie consiste alors à prendre une série de clichés à des intervalles très courts. Étienne-Jules Marey, son inventeur, l’utilise pour analyser le mouvement de ses sujets. Il s’inspire très directement du travail de Muybridge qui avait photographié en 1878 la course d’un cheval à diverses allures en utilisant douze appareils photographiques placés côte à côte et déclenchés successivement.

Plus tard, on continue d’utiliser les plaques photographiques, mais en remplaçant le bromure d’argent par du collodion. Néanmoins, le temps de pause requis pour voir apparaître l’image reste long et ne permet pas de capter des plans séquentiels suffisamment rapprochés pour véritablement donner l’illusion du mouvement. Marey développe alors une nouvelle méthode, la chronophotographie sur plaque fixe.

Dans une chambre photographique (une camera obscura), il place un disque obturateur tournant percé de dix fentes. L’obturateur effectue près de 10 tours par seconde et les images sont réunies sur une plaque fixe unique (avec un temps de pose allant jusqu’à 1/1000 de seconde). Marey poursuit son travail et développe la méthode géométrique.

On retient dans l’histoire de l’évolution de la caméra que le premier kinétographe est élaboré par Edison. Il adapte au système de Marey une pellicule celluloïd de 35 mm perforée sur deux rangs. Développé en 1882, ce procédé permet de mieux contrôler la vitesse de défilement de la bande. Pour voir le film, on regarde les images depuis l’œilleton d’une boîte en bois.

C’est après sa présentation à Paris en 1894 que les frères Lumière se lancent dans l’aventure et produisent l’année suivant le cinématographe. En combinant caméra et projecteur, les Lumière peuvent filmer où ils le souhaitent, leur premier essai ayant été pris au Grand Café de Paris en 1895. Après eux, l’évolution des caméras modernes et argentiques est marquée par l’utilisation de divers systèmes de griffes. 

Évolution de la caméra dans les années 20 : vers l’art du cinéma 

On considère que la première caméra est créée en 1888 par Eastman sous la marque Kodak. Pendant longtemps, et jusqu’au milieu des années 20, les caméras fonctionnent avec une manivelle à enclenchement mécanique, d’où l’expression « ça tourne ». Il faut attendre 1925 pour voir un moteur électrique intégré à une caméra.

Déjà certains modèles de caméras argentiques sont portables à main et c’est d’ailleurs dès le début du siècle que l’on voit les premiers montages et effets spéciaux réalisés. Méliès présente par exemple le « voyage dans la lune » en 1902, retenu comme le premier film de science-fiction.

La nécessité de munir les caméras argentiques d’un système de motorisation provient de la sonorisation du procédé. Le rythme de l’enregistrement des images doit, en effet, être parfaitement synchronisé avec le passage du son.

Les progrès de la photographie profitent à l’évolution de la caméra et, avec le développement des pellicules modernes, les particuliers accèdent également aux caméras dans l’entre-deux guerres. En 1927, les caméras parviennent à enregistrer le son sur une partie de la pellicule (en réalité, un disque de phonographe). Le film « The Jazz Singer » est d’ailleurs le premier film parlant et sonore.

Dans les années 1950, l’évolution des technologies du son permettent de développer des procédés d’enregistrement magnétiques. 

Visuel - évolution caméra

La caméra : évolution du film en couleur et passage au numérique 

Les évolutions se poursuivent et, en 1932, la caméra Technicolor trichome filme même en couleurs. La caméra gère trois négatifs à la fois, qui sont entraînés dans un synchronisme parfait. Un négatif est sensible au rouge, l’autre au vert et le dernier au bleu. Disney, peu intéressé par les procédés bichromiques, va adopter la version trichrome pour une de ses Silly Symphonies (des arbres et des fleurs).

Avec la couleur, la caméra se démocratise et on voit débarquer en 1965 la célébrissime Super 8, accessible à tous. Facile à utiliser et à transporter, elle propose un zoom et un réglage automatique de l’exposition.

On développe les premiers systèmes en relief préfigurant la 3D dès les années 50. Deux projecteurs sont couplés en salle pour envoyer deux images stéréoscopiques sur l’écran. Les années 1970/1980 sont marquées par l’évolution des innovations et les caméras s’ouvrent aux particuliers. Le grand public peut s’offrir un caméscope dès 1983, alors commercialisé par Sony. Les évolutions technologiques permettent d’équiper les salles obscures d’un système Dolby.

Dès 1990, l’évolution des nouvelles technologies permet de filmer en numérique. C’est le boom des caméras digitales, utilisées pour la vidéo-surveillance, pour dialoguer en ligne, envoyer des vidéos, etc. L’évolution des caméras et le passage au cinéma numérique date des années 2000. Certains experts considèrent même que c’est en 2009, avec la sortie du film Avatar, que les cinémas se sont pleinement convertis au numérique, ce qui a permis de poursuivre l’évolution technologique des caméras.

Les étudiants de l’ISA qui souhaitent obtenir leur BTS Métiers de l’Audiovisuel apprennent tout de l’évolution de la caméra à travers l’histoire. La constitution d’une solide culture générale en la matière leur offre une vision globale du secteur de l’audiovisuel et leur permet de se constituer une solide base de connaissances fondamentales dans leur futur métier.

La technologie des caméras se poursuit : elles sont aujourd’hui de taille minuscule et peuvent même s’intégrer aux smartphones tout en maintenant un très haut niveau de rendu.

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Dernière mise à jour : Septembre 2025

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