Zoom sur l’Arcom : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique

Publiée le 10 juillet 2023

Récemment mise sur le devant de la scène audiovisuelle française, l’Arcom interroge. Qui est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi a-t-elle été créée ? L’ISA vous propose un zoom sur ce nouveau géant méconnu de l’audiovisuel. 

Visuel - Arcom

Donc, qu’est-ce que l’Arcom ? 

L’Arcom, c’est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Un bien grand intitulé dont l’acronyme est le bienvenu. Cette autorité publique française est née de la fusion du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (le CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).

Avec beaucoup de noms et un rôle très vaste, l’Arcom prend ses fonctions officielles le premier janvier 2022. Bien que nouvelle sur le tableau de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom est déjà bien connue des chaînes de télévision, des stations de radio, d’Internet, des médias de masse, et même de l’administration publique générale.

D’après les Échos, Roch-Olivier Maistre (le président de l’Arcom) et ses 355 collaborateurs disposent de hauts budgets pour exercer leurs fonctions de régulateur : 46,6 millions d’euros pour 2022 contre 37,4 millions pour le CSA et 8,2 millions pour Hadopi en 2021. 

Mais quelles sont ces fonctions ? 

Plus que de simples fonctions, ce sont de véritables missions que s’est fixé l’Arcom.

  • Lutte contre le piratage
  • Rixe contre les sites miroirs 
  • Sanctions face aux retransmissions illicites (de manifestation ou de compétitions sportives) 
  • La protection des mineurs (grâce au classement des différentes productions audiovisuelles via des “pegi”) 
  • Vigilance face aux manipulations de l’information ainsi que contre les contenus haineux sur le web 

Lorsqu’une chaîne télévisée ne respecte pas les principes protégés et défendus par l’Arcom (l’équilibre des propos tenus, le pluralisme politique et/ou déontologique), l’Autorité de régulation des communications est en droit d’appliquer des sanctions. Des sanctions comme une amende (dont les sommes varient en fonction de la faute), la suspension de diffusion du programme concernéou, carrément, l’interdiction d’émettre. 

Connaître l’Arcom, quand on fait des études d’audiovisuel 

Que l’on veuille s’orienter dans la production, l’image, le montage et même dans le son, il est essentiel de bien connaître tous les acteurs de son futur corps de métier. Grâce à son cursus BTS MAV et sa troisième année de Bachelor Image et Montage proposé sur le campus de Paris, l’ISA forme la future vague de régisseurs, opérateurs, monteurs, étalonneurs, mixeurs, cadreur et bien d’autres.

Travailler dans des métiers aussi fluctuants que l’audiovisuel – des métiers sans cesse dans une optique de renouvellement, d’évolution et d’avancées technologiques – nécessite de se tenir à jour concernant toute l’actualité de ces secteurs. Après tout, on ne travaille jamais mieux qu’en ne connaissant parfaitement ses plus proches collaborateurs.

Les moments de cours théoriques à l’ISA, ponctués de travaux pratiques et de semaines en entreprises, sont des occasions idéales pour que les étudiants sachent qu’ils peuvent ou ne peuvent pas diffuser, pourquoi et qui en décide. Les intervenants de l’école sont des professionnels en activité qui savent pertinemment quelles sont les réalités du secteur, et surtout, qui savent comment y préparer les étudiants. 

Un équilibre fragile 

Lorsque l’on est une Autorité de contrôle des médias – et de l’audiovisuel en général – formée à partir d’une fusion de structures au lourd passé historique, ce n’est pas si simple de trouver le bon équilibre. Un an d’existence déjà, et pourtant, l’Arcom fluctue entre deux rôles :défendre l’indépendance des médias ou se positionner en contrôleuse sévère de contenus, pour faire respecter les principes déontologiques et politiques français ?

Résultat : l’Arcom est considérée comme un peu craintive vis-à-vis de certaines chaînes et productions qui ont tendance à se trouver à la frontière des limites imposées par cette autorité. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique n’intervient, par conséquent, pas aussi souvent qu’elle ne pourrait le faire.

D’ailleurs, son président Roch-Olivier Maistre, est intervenu sur BFMTV en présentant l’Arcom comme tout sauf “une police de la pensée” et précise par la même occasion que “l’Arcom n’est pas une autorité de censure”. 

La télévision en France : retour historique 

Si le rôle de l’Arcom n’est pas toujours très clair, c’est aussi à cause de l’historique français concernant la télévision. À leurs débuts entièrement occupées par la RTF puis par l’ORTF, les ondes étaient sous un presque monopole. Le gouvernement les utilisaient pour servir les idées et intérêts du pouvoir. Sans aller jusqu’à la propagande, la liberté d’expression de l’audiovisuel était fortement refrénée, voire inexistante. 

En Mai 68 souffle un premier vent de liberté : les radios pirates se joignent à la partie et diffusent, en toute illégalité, les derniers titres pop-rock tout droit venus de la GrandeBretagne et des États-Unis d’Amérique. L’État français ne l’entend pas de cette oreille et décide d’instaurer un contrôle politique officiel des diffusions audiovisuelles au sein de l’Hexagone.

Après de longues années de batailles sur les différentes ondes de diffusion, un candidat à la présidence française fait une proposition qui va révolutionner le paysage audiovisuel : il s’agit de François Mitterrand et de sa promesse d’instaurer une autorité administrative dont le rôle serait de trancher tous liens entre le pouvoir (l’État) et l’audiovisuel. 

Finalement, l’Arcom 

Si les premières autorités de régulation des diffusions étaient acclamées en héroïnes, l’Arcom fait aujourd’hui débat. Elle est trop sévère. Elle ne l’est pas assez. D’un public à l’autre, d’une chaîne télévisée à une autre, les avis divergent. Sur la toile, de récents commentaires la mettent en porte-à-faux : ils jugent qu’elle n’est pas en mesure de garantir la sécurité des mineurs vis-à-vis de certains contenus disponibles sur le web, mais pas assez sécurisés. 

Une sénatrice, Dominique Vérien, a d’ailleurs récemment souligné ce problème au cours de l’audition au Sénat d’une représentante de l’Arcom qui visait à présenter cette nouvelle autorité de régulation.

Mais alors, quelles seront les prochaines mises en place de l’Arcom pour la protection du paysage audiovisuel ? Et est-ce que son rôle sera amenée à évoluer au fils des ans ? Seul le temps pourra le dire. Cependant, une chose est sûre : à l’ISA, les futures petites mains de l’audiovisuel terminent leur formation. 

Focus sur le métier de technicien vidéo

Publiée le 19 novembre 2023

Le technicien vidéo est un professionnel spécialisé dans l’exploitation des équipements vidéo. Il veille à la qualité des productions audiovisuelles et assure leur coordination technique. Polyvalent, il allie expertise technique, créativité et résolution de problèmes pour garantir le succès des projets visuels dans divers secteurs. L’ISA   vous partage tout ce qu’il faut savoir sur ce métier ainsi que les formations à réaliser au sein de l’école.  

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Focus sur le métier de technicien vidéo et ses fonctions  

Le métier de technicien vidéo est une profession essentielle dans le domaine de la production audiovisuelle, du cinéma, de la diffusion télévisuelle ou encore de l’événementiel. Ces professionnels jouent un rôle clé dans la mise en œuvre, l’entretien et l’exploitation des équipements vidéo qui sont au cœur de la création visuelle contemporaine.

Un aspect essentiel du rôle du technicien vidéo est la maintenance préventive et corrective des équipements. Il doit être en mesure de diagnostiquer rapidement les problèmes potentiels, effectuer des réparations si nécessaire et assurer que tous les systèmes soient opérationnels pour éviter les interruptions lors de la production ou de la diffusion d’événements en direct.

Sa capacité à travailler sous pression, à résoudre des problèmes en temps réel et à assurer une qualité d’image optimale est cruciale dans ces situations. En plus de cela, le technicien vidéo doit communiquer efficacement avec d’autres membres de l’équipe de production, des réalisateurs aux ingénieurs du son, afin de garantir une coordination sans faille et la réalisation de la vision créative globale.

En raison de l’évolution rapide de la technologie vidéo, le technicien vidéo doit constamment mettre à jour ses compétences pour rester au fait des dernières avancées. Il peut également être impliqué dans la recherche et le développement de nouvelles technologies pour améliorer la qualité et l’efficacité des productions vidéo. 

 

Dans quels secteurs le technicien vidéo opère-t-il ?  

Le technicien vidéo exerce son expertise dans divers secteurs, jouant un rôle essentiel dans la capture, la manipulation et la diffusion d’images visuelles. Ses compétences techniques et sa compréhension approfondie de l’équipement vidéo sont précieuses dans les domaines dans lesquels il opère. Tout d’abord, dans la production audiovisuelle, le technicien vidéo est souvent impliqué dans la production de contenus audiovisuels tels que des films, des vidéos promotionnelles, des documentaires et des émissions de télévision. Il contribue à la réalisation de la vision artistique en gérant les aspects techniques de la capture et de l’enregistrement vidéo.

Dans l’industrie audiovisuel, le technicien vidéo travaille sur le tournage de films pour s’occuper de l’installation des caméras, des éclairages et d’autres équipements vidéo essentiels. Son expertise contribue à la qualité visuelle finale dans le monde de l’audiovisuel. Pour la télévision, le technicien vidéo est indispensable pour la production et la diffusion d’émissions de télévisions en direct ou bien souvent préenregistrées. Pour ce genre d’évènement, il gère les caméras et toutes les consoles, tout en s’assurant que la qualité visuelle est optimale pour les téléspectateurs.

Dans le domaine de l’événementiel, le technicien vidéo est responsable de la mise en place d’équipements pour des événements en directs comme des concerts, des conférences ou des spectacles. Ensuite, avec la montée en puissance des plateformes en ligne, le technicien vidéo est impliqué dans la création de contenu pour des sites web, des chaînes YouTube, des services de streaming et pleins d’autres médias en ligne. Puis, dans le domaine de l’industrie musicale, il est chargé de la réalisation visuelle pour la production de clips musicaux. Le technicien vidéo travaille en étroite relation avec les artistes et les réalisateurs pour donner vie à la vision créative. 

 

Les compétences et qualités à développer  

  • Connaissance technique : cela nécessite une compréhension approfondie des principes fondamentaux de la vidéo comme la résolution et la fréquence d’image, les formats de fichier, etc. Une connaissance des différents types de caméras, d’équipements d’éclairage, de projecteurs et d’autres dispositifs vidéo est également essentielle. 
  • Maîtrise des équipements vidéo : savoir installer, configurer, entretenir et réparer les équipements vidéo tels que les caméras, les moniteurs, les enregistreurs, les consoles de commutation, etc. 
  • Compétences en montage vidéo : une connaissance de base des logiciels de montage vidéo est souvent nécessaire. Des compétences dans des logiciels tels que Adobe Premiere, Final Cut Pro, DaVinci Resolve, etc., peuvent être requises en fonction du domaine d’activité. 
  • Compétences en éclairage : comprendre les principes de base de l’éclairage pour la vidéo, y compris la direction de la lumière, et la capacité à configurer des systèmes d’éclairage pour obtenir le meilleur rendu visuel. 
  • Coordination d’équipe : travailler en collaboration avec d’autres membres de l’équipe de production, tels que les réalisateurs, les opérateurs de caméra, les ingénieurs du son, etc. La communication efficace est essentielle pour assurer une production fluide. 
  • Créativité : bien que le rôle du technicien vidéo soit souvent axé sur la technique, une certaine dose de créativité est nécessaire pour résoudre des problèmes imprévus et contribuer à la réalisation de la vision artistique globale d’un projet.  

 

Une formation de qualité pour devenir technicien vidéo  

La formation revêt une importance cruciale pour ceux qui aspirent à devenir technicien vidéo, un professionnel dont le rôle est central dans l’industrie audiovisuelle. Au-delà de la simple manipulation d’équipements, une formation de qualité offre une expertise technique approfondie, permettant aux futurs techniciens de maîtriser les subtilités des caméras, des éclairages, des consoles de commutation, et des logiciels de montage. 

La complexité croissante de la technologie vidéo nécessite une compréhension approfondie, et une formation bien conçue offre aux apprenants la possibilité de se familiariser avec des situations réelles et des projets concrets. Cela développe non seulement leurs compétences techniques, mais aussi leur capacité à résoudre des problèmes sur le terrain, une aptitude inestimable dans un domaine où la réactivité est essentielle. 

Enfin, dans une industrie en constante évolution, la formation continue est indispensable. Elle permet aux techniciens vidéo de rester à la pointe des dernières technologies, de s’adapter aux innovations émergentes et de maintenir une compétitivité dans un secteur dynamique. 

En somme, une bonne formation pour devenir technicien vidéo n’est pas simplement une étape obligatoire, mais un investissement essentiel. Elle façonne des professionnels compétents, polyvalents et prêts à relever les défis complexes de l’industrie audiovisuelle contemporaine. 

Au sein de l’ISA, il est possible de réaliser un BTS Métiers de l’Audiovisuel option Image d’une durée de deux ans. Une troisième année de Bachelor Image et Montage est également disponible pour continuer ses études.  Ces formations professionnalisantes permettent de travailler dans le monde de l’audiovisuel et plus spécifiquement se former au métier de technicien vidéo 

 

 

Carpe Diem : pourquoi l’automne est la saison la plus cinématographique

Publiée le 15 octobre 2024

L’automne, avec ses teintes dorées, ses brumes et son air frais, est une saison qui semble née pour le cinéma. Elle offre une atmosphère unique, un tableau vivant où chaque détail respire l’émotion. C’est une période de transition, un entre-deux subtil entre la lumière éclatante de l’été et l’obscurité enveloppante de l’hiver, qui invite à réfléchir, à savourer l’instant présent avant que tout ne change.

Son esthétique est tout aussi évocatrice : ce grain d’image, ce « bruit » presque tactile, confère une texture et une profondeur aux scènes. Les feuilles qui tombent doucement, le ciel voilé, et les couleurs riches et saturées traduisent cette douce mélancolie qui nous pousse à nous reconnecter à nos souvenirs, à nos propres transitions intérieures.

Cependant, il n’est pas seulement question d’un décor, mais d’un véritable personnage. Les personnages liés à l’automne capturent cette essence : ils nous touchent par leur chaleur, leur nostalgie, ou leur quête de renouveau, des qualités qui résonnent profondément en nous.

Pourquoi ces personnages sont-ils si captivants ?

Parce que l’automne, comme eux, est une saison de transition. Il représente ce moment entre la fin et l’approche d’un nouveau chapitre, une période où l’on accepte le changement tout en s’accrochant aux souvenirs. Ces personnages, souvent marqués par une profondeur émotionnelle et une humanité palpable, reflètent cette même dualité. Ils sont chaleureux mais empreints de mélancolie, joyeux mais conscients de l’éphémère.

John Keating – Dead Poets Society

Interprété par : Robin Williams. John Keating, le professeur charismatique et inspirant, incarne l’essence de l’automne : la réflexion, la transformation, et une douce mélancolie. Avec son célèbre « Carpe Diem », il invite ses élèves à saisir chaque instant et à trouver leur

propre voie, tout comme l’automne nous pousse à contempler le passage du temps. Sa chaleur humaine et sa philosophie laissent une empreinte indélébile.

Lorelai Gilmore – Gilmore Girls

Interprétée par : Lauren Graham. Lorelai Gilmore, avec son énergie pétillante et son amour pour Stars Hollow, est l’incarnation parfaite de l’automne dans une petite ville. Entre les festivals, les cafés chaleureux, et ses discussions infinies autour de boissons chaudes, elle apporte une chaleur réconfortante. Son humour et son lien profond avec sa fille Rory reflètent cette saison où légèreté et introspection coexistent.

Amélie Poulain – Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain

Interprétée par : Audrey Tautou. Amélie, avec sa vision unique du monde, incarne l’automne par son mélange de nostalgie et de chaleur. Elle cherche à embellir la vie des autres à travers de petits gestes, tout comme l’automne embellit le paysage avec ses teintes dorées. Sa sensibilité et son goût pour les plaisirs simples font d’elle une représentation poétique de cette saison.

Jo March – Little Women (2019)

Interprétée par : Saoirse Ronan. Jo March, avec sa passion pour l’écriture et son amour pour sa famille, incarne l’esprit automnal par son mélange de nostalgie et de détermination. Elle est une figure chaleureuse, pleine de rêve et d’ambition, tout en portant sur ses épaules le poids du temps qui passe et des liens familiaux qui évoluent. Son énergie créative fait écho à l’introspection et au renouveau que l’automne inspire.

Vous l’avez compris on s’attache à eux, à l’automne par l’incarnation de sentiments universels. Ralentissez, savourez les petits moments. L’automne, en tant que « personnage », est profondément humain. Il incarne nos transitions, nos doutes, mais aussi notre capacité à trouver du réconfort et de l’espoir dans ce qui reste. C’est peut-être pour cela qu’à chaque automne, nous retrouvons ces personnages avec un mélange de nostalgie et de gratitude.

Fiche métier d’un cadreur : missions, études, salaire

Publiée le 3 juillet 2023

Le cadreur est un technicien de l’audiovisuel qui assure et détermine les bons mouvements de la caméra, la qualité des prises de vue et leur enregistrement. Responsable de son équipement, il peut intervenir pour une émission TV, un reportage, ou encore un documentaire. 

Visuel - cadreur

Cadreur : missions du métier 

La principale mission du cadreur professionnel est de paramétrer sa caméra en vue de garantir une bonne qualité des images enregistrées lors d’un tournage. Il travaille sur les indications du réalisateur et du directeur de la photographie : il cherche à constamment respecter leur vision de la production sur laquelle il travaille. Il se base alors sur le story-board pour reproduire les cadrages et les points de vue, ainsi que pour connaître les positions et les mouvements des acteurs lors d’un documentaire de fiction par exemple.

Néanmoins le cadreur peut être convié aux réunions d’élaboration d’un projet audiovisuel. Dans ce cas, il fournit des indications techniques et renseigne le réalisateur sur la faisabilité de son projet. Son rôle est alors de contribuer à la composition des plans de manière à diriger l’œil et l’attention du spectateur sur un point précis. S’il travaille sur des projets à gros budget, il peut donner des instructions à une équipe d’assistants-opérateurs.

Plus concrètement, c’est le cadreur qui manipule la caméra mise en marche : positionnement sur les rails, ajustement des focales, choix des points de vue, pilotage des trajectoires. Il est responsable de la netteté de l’image enregistrée, sélectionne les mouvements au préalable et est chargé de la mobilité de la caméra.

De manière générale, c’est lui qui s’assure du bon fonctionnement de son matériel. Il doit donc l’entretenir, vérifier son état et effectuer une veille des innovations technologiques. Il doit aussi fournir à la régie des rapports sur la consommation des pellicules et des batteries et s’assurer d’avoir toujours du matériel disponible en stock.

Le cadreur doit assurer ses missions sur les tournages en studio et en extérieur. Il a donc une bonne connaissance des contraintes techniques de l’audiovisuel en général : gestion de la lumière, marquage au sol pour les comédiens, les présentateurs ou les chroniqueurs, temps d’antenne et codes du direct. 

Salaire du métier de cadreur 

En moyenne, le cadreur obtient un salaire de 2800 euros bruts par mois. À cette rétribution, on peut ajouter les indemnités repas. Son salaire varie également en fonction des projets sur lesquels il travaille.

S’il travaille comme employé d’une société de télévision, le salaire moyen d’un cadreur débutant est de 56 727 euros annuels bruts. S’il est rémunéré à la semaine, son salaire hebdomadaire sera de 1800 euros bruts en tant que cadreur junior. 

Le cadreur en plateau : spécificités du métier 

Sur un plateau de télévision (émission TV ou journal télévisé, par exemple), le cameraman doit conserver un œil constant sur les écrans de contrôle afin de savoir ce qu’effectuent les autres équipes techniques au même moment. Il reçoit ses ordres de la régie et doit être très réactif, surtout dans le cadre d’une émission en direct. Le direct ne lui laisse pas droit à l’erreur : le cadreur est donc constamment préparé. Le cadreur travaille fréquemment sur les mêmes émissions et sait se concentrer sur le long-terme.

Par ailleurs, sur un plateau de tournage, il travaillera en respectant les indications du chef de la photographie et des équipes de gestion de la lumière. Dans une optique de collaboration, il est tout à fait susceptible de se tourner vers les régisseurs lumière en vue de faire déplacer un projecteur ou de trouver des solutions offrant de produire une œuvre de qualité.

Lorsqu’il œuvre sur une émission, le cadreur est également responsable de la machinerie. Il s’agit des équipements qui supportent la caméra et qui permettent de lui faire effectuer des mouvements complexes : travelling, slider, grues, steadycam, etc. Généralement, c’est le directeur de la photographie qui conçoit les mouvements de la caméra. Néanmoins, le caméraman peut proposer son opinion. C’est lui, dans tous les cas, qui sera chargé de manipuler les équipements pour qu’ils effectuent les mouvements et suivent les trajectoires déterminées. 

Métier de cadreur : zoom sur les missions en reportage 

S’il œuvre sur un reportage sur le terrain, le cadreur est souvent accompagné d’un ingénieur du son et d’un journaliste. Dans ce cas de figure, il doit être très réactif et suivre les indications du journaliste, auquel il fournit en échange de précieuses informations techniques : luminosité naturelle, environnement pour l’interview, etc. Il doit parfois faire preuve de discrétion pour tourner des images cachées et dévoiler la vérité, autant qu’il lui faut savoir utiliser une caméra à l’épaule pour les prises de vue extérieures. S’il collabore sur un reportage, il peut tout à fait être amené à réaliser des prises de vue atypiques : depuis un hélicoptère, sous-marines, etc.

En reportage, les missions du cadreur sont plus importantes et englobent un panel plus large de taches. Mobile et très dynamique, il est souvent laissé libre par le journaliste de ses points de vue et des images enregistrées. Généralement, il est le seul à manipuler la caméra. Occasionnellement, dans le contexte du reportage, il devra gérer la lumière, qu’il s’agisse d’un plan tourné en studio, en extérieur ou encore chez les personnes interviewées.

Notons que les cadreurs qui travaillent pour les web TV doivent savoir endosser toutes les missions des techniciens de l’audiovisuel. Habituellement, il leur est demandé de procéder au tournage des images, ainsi qu’au montage et à la retouche des plans.

Les étudiants qui aspirent au BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ISA reçoivent un enseignement de haut niveau ultra-complet leur permettant de travailler dans toutes les branches de l’audiovisuel. Ils découvrent le métier de cadreur, peuvent intervenir sur le montage de leur documentaire ou de leur émission ou travailler en collaboration étroite avec les autres techniciens de l’audiovisuels.

Métier technique et créatif, les bons cadreurs savent intervenir sur tous les types de projets : reportage, documentaire, émission musicale ou journal TV. 

L’impact de l’audiovisuel dans le monde du marketing et de la publicité

Publiée le 27 novembre 2023

L’évolution constante des technologies a profondément transformé la manière dont les entreprises interagissent avec leur public cible. Parmi les outils les plus puissants à la disposition des marketeurs et publicitaires figure l’audiovisuel, qui englobe la combinaison du son et de l’image pour créer des contenus captivants. L’ISA,  l’Institut Supérieur de l’Audiovisuel avec ses multiples formations en alternance vous en dit plus sur l’impact que l’audiovisuel peut avoir dans le monde du marketing et de la publicité. 

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L’importance de l’audiovisuel dans le marketing et la publicité 

L’audiovisuel s’est imposé comme un catalyseur puissant dans le domaine du marketing et de la publicité, transformant radicalement la manière dont les marques communiquent avec leur public. À l’ère de la surcharge d’informations, l’association du son et de l’image offre une palette créative sans précédent, stimulant l’engagement, suscitant des émotions et générant des connexions durables.  

Avec la généralisation de l’accès à Internet à haut débit, la vidéo en ligne est devenue l’un des moyens les plus populaires de consommer du contenu. Les réseaux sociaux ont ouvert la porte à nouvelles avenues pour les annonceurs afin de diffuser des messages créatifs et engageants. Les consommateurs préfèrent souvent la vidéo pour sa facilité de consommation et sa capacité à transmettre des informations de manière visuellement attrayante.  

Les entreprises qui réussissent sont celles capables de créer des contenus visuels et sonores impactants, exploitant les dernières technologies et s’adaptant aux préférences changeantes des consommateurs. En investissant dans des stratégies audiovisuelles innovantes, les marques peuvent établir des connexions plus profondes avec leur public et rester compétitives dans un paysage marketing en constante évolution. 

Comment l’audiovisuel est utile au marketing et à la publicité ? 

L’audiovisuel sert le marketing et la publicité de multiples manières, offrant un éventail d’outils puissants pour capter l’attention, créer des connexions émotionnelles et transmettre des messages de manière percutante. Voici comment l’audiovisuel contribue à l’efficacité du marketing et de la publicité : 

  • La captation de l’attention : les éléments visuels et sonores d’une vidéo attirent naturellement l’attention. Dans un monde saturé d’informations, l’audiovisuel se démarque en captant rapidement l’œil du spectateur, favorisant ainsi une première impression positive si le visuel est attractif. 
  • La création de lémotion : l‘audiovisuel permet de transmettre des émotions de manière puissante. Des publicités bien réalisées peuvent évoquer la joie, la tristesse, l’excitation ou d’autres sentiments, créant ainsi des connexions émotionnelles entre la marque et le public. 
  • La narration (storytelling) : le storytelling est une stratégie clé dans le marketing, et l’audiovisuel offre une plateforme idéale pour raconter des histoires. Une narration impactantee permet de susciter l’intérêt du public, de transmettre des messages de manière mémorable et de renforcer l’identité de la marque chez le spectateur. 
  • Le partage facilité sur les médias sociaux :la viralité potentielle des vidéos contribue à étendre la portée d’une campagne publicitaire, permettant ainsi à la marque d’atteindre un public plus vaste. 
  • La personnalisation et le ciblage : l‘audiovisuel peut être adapté en fonction des caractéristiques du public cible. Des publicités personnalisées en fonction de l’emplacement géographique, du comportement en ligne ou des préférences démographiques contribuent à rendre les messages plus pertinents pour chaque segment de l’audience. 
  • Innovation Technologique : L’audiovisuel s’adapte constamment aux progrès technologiques. Des expériences en réalité virtuelle ou augmentée aux vidéos interactives, les marques exploitent l’innovation pour créer des campagnes publicitaires novatrices et captivantes. 

 

Comment bien se former ?  

La formation aux métiers de l’audiovisuel revêt une importance capitale dans un paysage professionnel en constante évolution. Notamment dans le domaine du marketing et de la publicité où il est important de se renouveler et de savoir proposer des visuels esthétiques et attractifs. 

À l’ISA, les étudiants peuvent réaliser un BTS Métiers de l’Audiovisuel option image. Si vous souhaitez continuer vos études à l’ISA, il est également possible de réaliser une troisième année grâce au Bachelor Image et Montage   et un Mastère en Production et Réalisation Audiovisuelle. En plus, l’école met à disposition des étudiants du matériel haut-de-gamme disponible pour tous ses étudiants pour leurs projets professionnels et personnels. Plus de 50 œuvres audiovisuelles sont produites chaque année. En effet, l’ école favorise une pédagogie par projets qui est alimenté par de rencontres professionnelles de personnalités de renom dans monde de l’audiovisuel. Retrouvez certaine de ces moments d’échange ici. 

Octobre rose, le Cinéma Sensibilise !

Publiée le 23 octobre 2024

Le mois d’octobre signifie beaucoup de choses : halloween approche, l’automne est bien présent ou encore que Rafael Nadal prenne sa retraite après 23 ans de carrière pro (soyons touché.e, snif). Mais le mois d’octobre est aussi un mois rose, qui veut dire mois rose, veut dire “sensibilisation”. Quoi de mieux que le cinéma pour parler à nos cœurs.

Longtemps associé à la féminité et à la tendresse, le rose est aujourd’hui bien plus. C’est devenu une couleur de force, portée fièrement dans la lutte contre le cancer du sein. Octobre Rose, c’est un mois entier pour rappeler l’importance du dépistage, pour soutenir celles qui se battent et honorer celles qu’on a perdues.

Au cinéma, le rose ne se limite pas à une couleur. Il devient une émotion. Un décor doux dans un moment dur. Une lumière rassurante dans l’obscurité (j’ai encore pleins d’autres comparaisons mais vous avez compris !). Une façon de dire qu’on continue d’espérer, quoi qu’il arrive. Dans « Barbie », (par exemple) un film baigné de teintes roses éclatantes, les couleurs flashy du début cèdent progressivement à des tonalités plus sobres au fil de l’histoire. Une évolution qui apporte, au final, un regard plus léger et nuancé. La couleur rose, véritable fil conducteur, nous accompagne tout au long de l’histoire de Barbie (et Ken), évoluant avec eux et reflétant leurs transformations.

En ce qui concerne les films retraçant l’épopée d’une personne vivant avec ou accompagnant quelqu’un atteint du cancer du sein, ces œuvres ne se limitent pas à susciter les larmes (même si, avouons-le, elles y parviennent souvent ). Elles révèlent surtout la réalité, la force et l’amour qui perdurent malgré les épreuves.

Prenons « Ma Ma » (2015) : Avec Penélope Cruz dans le rôle principal, ce film bouleverse en suivant Magda, une femme qui choisit la vie et la joie malgré la maladie. Un vrai coup au cœur. Ou encore « Miss You Already » (2015) : Toni Collette et Drew Barrymore nous offrent une ode à l’amitié. Ce film montre que même face au cancer, on peut rire, pleurer et s’aimer. Préparez les mouchoirs.

Et puis nous avons « We Live in Time » : Aimer au présent (Ne me demandez pas pourquoi on a voulu traduire le titre.) Prévu pour le 1er janvier 2025, « We Live in Time » (avec Andrew Garfield et Florence Pugh) raconte une histoire bouleversante. Celle de Tobias et Almut, une jeune cheffe cuisinière pleine de rêves. À travers des flashbacks, on découvre leur rencontre, la naissance de leur fille et le combat d’Almut contre le cancer. Ce film promet de nous rappeler une chose essentielle : l’amour au présent, celui qui ne recule pas face aux épreuves. Un mélange de douceur, de douleur et de beauté qui restera gravé dans nos cœurs.

Bon vous l’avez compris,le cinéma et le rose, c’est une histoire d’émotions. Des récits qui nous touchent, qui nous font réfléchir, mais surtout qui nous rappellent qu’il y a toujours de la lumière, même dans les moments sombres. Alors, que ce soit pour Octobre Rose ou juste pour célébrer la vie, laissez le rose s’inviter dans vos écrans… et dans vos cœurs (Oui, c’est cliché, mais bon, on s’habille tous en noir et bleu foncé de nos jours, alors un peu de couleur, ça peut être sympa.)

Comment devenir monteur vidéo ?

Publiée le 31 juillet 2023

Le montage vidéo est devenu une étape incontournable pour tous les types de productions audiovisuelles : films de cinéma, dessins animés ou encore émissions de TV. Intégralement numérisé, il s’agit d’un processus hautement technique qui requiert plusieurs années de formation et de pratique pour être pleinement maîtrisé. Alors, en quoi consistent les missions du monteur vidéo, quelles sont ses compétences et comment le devenir à son tour ? 

Visuel - monteur vidéo

Devenir monteur vidéo : à quoi s’attendre ? 

Le montage vidéo est une étape de la post-production des films et des animés absolument indispensable pour organiser les séquences de l’œuvre et proposer une narration suivie et fluide. Il s’opère aujourd’hui sur des logiciels professionnels en collaboration avec les équipes de la réalisation, et c’est le monteur vidéo qui s’en charge.

En pratique, le monteur vidéo étudie les rushes du tournage et les compare au script qui lui a été fourni par les équipes de réalisation. Il redécoupe les séquences, agence les plans et synchronise les images en respectant les demandes du réalisateur en se basant sur le script de l’œuvre.

Le script présente le scénario de l’œuvre en y ajoutant des détails pratiques. Les rushes, quant à eux, sont toutes les images enregistrées durant le tournage : scènes coupées, erreurs, séquences à conserver, etc. Son rôle est de visionner tout ce qui a été tourné et de sélectionner les meilleures prises dans le respect de la vision du réalisateur.

Il opère donc le dérushage du film en important dans son logiciel de montage l’intégralité des enregistrements qui lui parviennent des équipes de tournage (effets spéciaux et images de synthèse compris). Puis, le monteur vidéo assemble ces enregistrements sur sa timeline en vue d’obtenir une narration fluide, agréable et compréhensible pour le public.

S’il travaille sur des projets web, notamment, il peut tout à fait lui être demandé d’incruster des textes de présentation ou de créer et d’intégrer des transitions originales. 

Zoom sur les qualités du monteur vidéo 

Pour devenir monteur vidéo, il faut faire preuve d’une grande créativité. Véritable passionné de l’audiovisuel, c’est un professionnel qui fait preuve d’une grande culture du secteur et d’une vision artistique de l’industrie. Il comprend ainsi aisément les références des réalisateurs, ce qui lui permet d’être plus performant dans son travail.

Outre ses compétences et sa maîtrise des logiciels de montage, c’est un collaborateur capable de travailler vite et de s’adapter aux contraintes de la production. Surtout s’il travaille pour la télévision, il se peut qu’il soit soumis à des impératifs de timing difficiles à respecter et parfois stressants. Il adopte une vision raisonnée de l’industrie audiovisuelle et comprend les enjeux et les contraintes du projet sur lequel il travaille.

Il peut donc proposer des avis techniques dès les étapes d’élaboration d’une œuvre et renseigner les équipes de création sur la faisabilité de leur projet. 

Comment le monteur vidéo exerce son métier ? 

Le monteur vidéo travaille seul ou en équipe. S’il intervient sur un projet de cinéma de grande ampleur, il s’attachera à effectuer le montage d’une portion de l’œuvre, d’autres monteurs vidéo opérant sur d’autres parties. Il doit aussi pouvoir collaborer avec les techniciens de l’audiovisuel et de la post-production. Par exemple, il est susceptible d’indiquer à l’étalonneur des séquences qui doivent être retouchées et / ou doit constamment rester en contact avec la Réalisation afin de s’assurer que ses choix lui conviennent.

Il peut aussi exercer pour les chaînes de TV ou directement en ligne. Dans ce cas de figure, il peut être en charge d’habiller les images, de les traiter numériquement et d’incruster les effets spéciaux.

En début de carrière, le monteur vidéo peut obtenir une rétribution de 28 000 euros annuels bruts. Ce chiffre varie en fonction de la structure qui l’emploie, de son expérience, mais aussi des projets sur lesquels il intervient. S’il travaille pour la télévision, il est généralement rétribué à la journée et adopte le statut d’intermittent du spectacle.

De nombreux et bons monteurs vidéo exercent cependant au sein d’agences de production et pour le cinéma. Bien que les places soient bien plus rares, exercer comme monteur vidéo pour l’industrie cinématographique permet d’obtenir un salaire de près de 4500 euros nets mensuels en tant que chef monteur. 

Visuel - monteur vidéo

Devenir monteur vidéo : la voie royale 

Pour devenir monteur vidéo, il est vivement conseillé d’obtenir le BTS Métiers de l’Audiovisuel. À l’obtention du diplôme, on peut choisir de s’intégrer directement sur le marché du travail ou de suivre une année de Bachelor Image / Montage en vue de parfaire ses compétences.

Le BTS Audiovisuel se déroule en deux ans et permet de se constituer une solide base de compétences fondamentales. Il s’organise autour d’un tronc commun et de quatre grandes options. La spécialisation montage permet de travailler des compétences opérationnelles dès la première année de formation : dérushage, synchronisation des images, bases de l’étalonnage, etc.

C’est également une formation préconisée en raison de son approche pratique du montage vidéo, elle permet d’immédiatement prendre en main les logiciels professionnels de montage : AVID, Adobe Premiere Pro ou encore Final Cut. Avec une bonne formation, on doit d’ailleurs pouvoir développer une base de compétences dans la création et l’incrustation d’effets spéciaux, sous AfterEffect notamment.

Attention, le BTS Métiers Audiovisuel option montage doit également garantir aux étudiants de savoir intervenir sur le matériel de pointe de l’audiovisuel, dans le cas du monteur vidéo, des tables de montage. À ce titre, le programme doit comprendre des modules d’enseignement de maintenance du matériel et de découverte des équipements.

Grâce à l’accompagnement premium de l’ISA, les étudiants au BTS Métiers de l’Audiovisuel option montage peuvent devenir monteurs vidéo en quelques années et s’assurent de trouver un emploi à l’obtention de leur diplôme.

Pouvoir apprendre sur du matériel professionnel est une condition indispensable pour une bonne formation en audiovisuel. Cela explique que les BTS Audiovisuel recherchés par les recruteurs du secteur soient majoritairement ceux proposés par les écoles spécialisées. Ces établissements peuvent proposer des conditions d’apprentissage optimales : locaux neufs, équipements de l’audiovisuel dernier cri, studios de tournage, etc. 

Comment bien choisir son option du BTS Métiers de l’Audiovisuel ?

Publiée le 4 décembre 2023

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Choisir son option d’études supérieures est une décision cruciale qui façonne non seulement le parcours académique, mais également l’avenir professionnel. Opter pour une voie en fonction de ses passions, compétences et aspirations personnelles est essentiel pour s’épanouir pleinement dans son domaine d’études. Au sein de l’ISA vous pouvez faire un BTS Métiers de l’Audiovisuel qui vous offre la possibilité de choisir entre quatre options : le montage, l’image, le son et la gestion de production. Dans cet article, l’ISA vous expliquera comment faire un bon choix réfléchit pour vous permettre de maximiser votre engagement et votre motivation.

4 OPTIONS S’OFFRENT À VOUS !

Choisir la voie des études supérieures est une étape cruciale dans la vie d’un étudiant, une décision qui façonne son avenir professionnel. Parmi les options du BTS Métiers de l’audiovisuel qui s’offrent à vous, il y a :

Ces options s’encrent dans des domaines aussi passionnants que diversifiés. Chacune d’elles ouvrent la porte à des opportunités uniques, mais il est important de faire un choix éclairé en fonction de vos passions, compétences et aspirations.

Si vous avez une affinité pour l’audiovisuel la narration, le soin du détail et de bonnes compétences techniques, l’option montage pourrait être votre terrain de jeu idéal. En maîtrisant les techniques de montage, vous deviendrez le maestro qui assemble les pièces du puzzle pour créer des œuvres audiovisuelles captivantes. C’est un monde où la créativité et la technologie convergent, offrant des carrières excitantes dans le vaste monde de l’audiovisuel. Au sein de l’ISA, en tant qu’étudiant vous serez formés à la maîtrise des logiciels de montages pris en charge par l’école comme Première et Avid.

Le son, quant à lui, est une expérience sensorielle à part entière. Si vous êtes fascinés par les nuances sonores et la manière dont elles interagissent avec les images, plonger dans le domaine du son pourrait être une aventure exceptionnelle. Devenir un ingénieur ou technicien du son vous permettra de donner vie à des univers sonores uniques, que ce soit dans la musique, les jeux vidéo ou pour tout autre évènement audiovisuel qui requiert un son de qualité. Dans le BTS Métiers de l’audiovisuel, les étudiants de l’option son reçoivent une formation pour acquérir une expertise dans l’utilisation des outils techniques pour l’enregistrement, le mixage et le montage sonore.

L’image, un langage visuel puissant, ouvre des portes infinies pour ceux qui choisissent de maîtriser cet art. La photographie, la vidéographie et la direction artistique sont des domaines qui permettent de raconter des histoires visuellement très belles et esthétiques. Si vous êtes attiré par l’esthétique, la lumière, la composition et le pouvoir narratif des images, l’option image pourrait t’offrir des opportunités exceptionnelles dans les domaines de la mode, de la publicité, du journalisme visuel et bien plus encore. Cette fois-ci, les étudiants de l’option image acquièrent les compétences nécessaires pour manipuler des caméras professionnelles, maîtrisent l’éclairage et sont capables d’organiser un plateau télévisé. Leur formation les prépare à la réalisation de tournages aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

Enfin, la gestion de production est la force motrice qui coordonne toutes les pièces du puzzle pour donner vie à un projet. Si tu excelles dans la coordination, la planification et que tu as un talent inné pour gérer des équipes, cette option te permettra de jouer un rôle essentiel dans la création et la réalisation de projets audiovisuels. Les étudiants reçoivent une formation couvrant tous les aspects de l’organisation des productions audiovisuelles, notamment sur les plans logistique, juridique, administratif, technique, financier, et désormais, sanitaire.

 

LES DÉBOUCHÉS DANS LE MONDE DE L’AUDIOVISUEL

L’univers de l’audiovisuel s’illustre comme un vaste terrain propice à d’innombrables débouchés, offrant une palette diversifiée d’opportunités professionnelles. Des perspectives captivantes s’ouvrent dans des domaines tels que la production cinématographique, le montage vidéo, l’ingénierie sonore, la direction artistique, et la gestion de projets audiovisuels. Ces multiples possibilités témoignent de la vitalité et de la richesse de l’industrie, offrant aux passionnés de l’audiovisuel la chance de forger des carrières stimulantes et gratifiantes.

Dans le domaine du montage, vous pourrez vous orienter vers le métier de monteur, de monteur truquiste, d’infographiste ou d’étalonneur.

Dans le son, vous trouverez votre bonheur parmi les métiers suivant : opérateur de prise de sons, mixeur antenne, monteur son, habillage sonore, assistant studio, sonorisateur, régisseur son.

Pour l’image, vous avez un large choix de métiers pour devenir assistant opérateur, chef opérateur lumière, directeur de la photo, régisseur lumière ou encore opérateur spécifique de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates).

Et puis, dans la gestion de production vous aurez le choix entre assistant de production, chargé de production, adjoint de chef d’atelier de production, responsable de plannings et régisseur.

 

L’ISA, L’ÉCOLE QU’IL VOUS FAUT !

Afin de faire le bon choix parmi les options du BTS Métiers de l’audiovisuel, il est essentiel de prendre en compte vospassions, vos compétences naturelles et vos aspirations professionnelles. Que vous décidiez de façonner des histoires par le montage, de créer des mondes sonores uniques, de capturer l’instant parfait par l’image ou de coordonner l’ensemble du processus de production, votre parcours d’études supérieures sera le tremplin vers une carrière passionnante et gratifiante. C’est pourquoi, vous pouvez faire confiance à l’ISA pour vous former aux métiers de l’audiovisuel.

Si vous souhaitez continuer vos études avant de vous lancer dans le monde du travail, il est possible de réaliser une troisième année de
Bachelor Image et Montage. Ce Bachelor vous permettra de parfaire vos compétences techniques.

À noter qu’à la rentrée 2024, le Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle sera disponible pour tous les étudiants qui ont l’ambition de continuer leurs études.

L’ISA rencontre Jamel Debbouze

Publiée le 19 octobre 2022

Discuter avec des passionnés de l’audiovisuel, c’est le privilège des étudiants de l’ISA. Acteurs, costumiers, monteur VFX, mixeur, sonorisateurs, réalisateurs, scénaristes… La liste n’en finit pas de s’allonger. Cette année, c’estJamel Debbouze en personne qui s’est déplacé sur le campus du Xe arrondissement de Paris pour rencontrer les étudiants lors d’une masterclass inédite. Au programme : présentation de son tout dernier rôle et des coulisses du “Nouveau Jouet” de James Huth. 

Visuel - masterclass Jamel Debbouze ISA

Jamel Debbouze : le portrait 

Réalisateur, acteur, humouriste, adaptateur, scénariste, créateur, dialoguiste, producteur, coproducteur, ou encore producteur exécutif : Jamel Debbouze a de multiples casquettes. Aujourd’hui son nom est connu aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’international, que ce soit pour son Jamel Comedy Club (une troupe d’humouristes dont la renommée grandit), ou ses rôles dans des productions culte comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. 

Mais aujourd’hui c’est bien de son dernier rôle en date dont il vient parler. Celui de Samy, un homme en marge, fraîchement recruté pour le poste de gardien de nuit dans un grand magasin. 

 

Le film a failli ne pas voir le jour 

Faire le remake du Nouveau Jouet, c’était loin d’être gagné. Déjà, parce que l’un de ses acteurs principaux n’avait absolument pas prévu de faire du cinéma ! Le rêve de Jamel Debbouze, c’était la scène. Micro en main il raconte : Le cinéma c’était un accident. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur 

Autre difficulté majeure : le réalisateur original du “Nouveau Jouet, Francis Veber, avait refusé les droits de son film à James Huth il y a 15 ans de ça. La raison ? “Il pensait qu’on allait ruiner son œuvre, confie Jamel, et il avait raison en plus”. Enfin, à l’époque. Aujourd’hui, le binôme a bien grandi et gagné en expérience, et, point bonus, ils se sontentourés d’une équipe de passionnés 

Le Nouveau Jouet 

Le jour de la masterclass, c’est aussi la veille de la sortie en salle du “Nouveau Jouet”. Jamel Debbouze est bien décidé à convaincre les étudiants de l’ISA de réserver leurs billets. Il a une phrase, toute simple, pour résumé le film :C’est l’histoire d’un enfant de milliardaire : il est très triste parce qu’il a tout, absolument tout, mais pas l’essentiel 

Synopsis : Le jour de son anniversaire, le père d’Alexandre l’emmène dans son magasin de jouets. Le milliardaire l’autorise à choisir un jouet, n’importe lequel. Au milieu de toutes ces merveilles, Alexandre tranche. Il veut Sami. Sami qui n’est autre que le gardien de nuit (Jamel Debbouze). Cette histoire, c’est aussi celle d’une petite banlieue glaciale soudainement face à une cité chaleureuse et pleine de vie.  

 

Une masterclass à l’ISA 

Il ne faut pas longtemps avant que la question ne tombe. Une voix s’élève dans l’amphithéâtre : Pourquoi être venu faire une masterclass à l’ISA ?”. Sans hésitez, l’acteur répond : Parce que je me souviens avoir été à votre place. Dans sa jeunesse, l’humouriste était inscrit à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture). C’est grâce à cette association culturelle qu’il a découvert sa vocation. 

La MJC organisait également des rencontres avec des personnes de tous horizons. Ces rencontres l’ont profondément marquées, inspirées, fascinées même. En se tenant là, debout devant les étudiants de l’ISA, il espère confirmer leur envie de se lancer dans l’audiovisuel. Pourquoi ? Il prend un temps avant de conclure : Parce que j’ai confiance en cette génération. 

Animateur radio-télé : études et fiche métier

Publiée le 17 juillet 2023

Star du PAF, l’animateur de radio-télé occupe une place centrale dans la programmation audiovisuelle française, certains sont même de véritables stars. C’est un professionnel qui connaît très bien les enjeux économiques de l’audiovisuel, le public de son show, sa discipline de spécialisation et les contraintes techniques de la création d’une émission de TV ou de radio. Qui est-il et comment devenir à son tour animateur radio-télé dès l’issue de sa formation ? 

Visuel - animateur tv radio

Animateur radio-télé : les missions 

Le métier d’animateur radio-télé se caractérise par trois principales missions : la conception, l’animation d’émission, et le développement de son produit.

Très concrètement, c’est l’animateur radio-télé qui est face à la caméra ou au micro au moment du lancement de son émission. Il divertit, informe ou alerte le public. Selon le type de show qu’il anime, il faut aussi qu’il interagisse avec les invités.

Par exemple, dans le cadre d’une émission de variétés musicales, c’est à lui de présenter les artistes, d’en faire une petite interview et de les relancer pour dynamiser sa présentation. S’il intervient dans le cadre d’une émission politique, son rôle se rapproche de celui du journaliste : questionnements, confrontation, explications au public de l’historique et du sujet, etc. 

En charge du succès de son émission, l’animateur doit proposer un contenu sans cesse actualisé et attractif. Il doit être en mesure de prévoir tous les problèmes qui pourraient survenir au cours de son émission et de se préparer à chaque intervention. Ses recherches doivent également permettre de développer l’audience de son émission.

En somme, les missions de l’animateur en radio-télé dépassent de loin sa simple intervention devant la caméra ou le micro. Selon les conditions dans lesquelles il travaille, il peut être attendu de lui qu’il :

  • Sélectionne les sujets à traiter en lien avec le thème de son émission, l’actualité de son secteur ou les demandes de la rédaction.
  • Se documente sur la thématique, contacte les invités, effectue un travail de recherche et d’enquête.
  • Rédige les documents de travail (interviews, présentations, transitions) en y apportant des informations pratiques à destination des techniciens de l’audiovisuel. 

Quelles sont les compétences de l’animateur radio-télé ? 

Quel que soit le type d’émission qu’il anime, le professionnel doit faire preuve d’une excellente diction, d’un caractère enjoué ou sérieux en fonction de son show et d’une fine connaissance de l’audiovisuel. Bien qu’il soit mis sous le feu des projecteurs, l’animateur radio-télé n’est pas le seul à travailler sur son émission. Il attend le signal des équipes techniques pour commencer son discours, doit respecter les marquages lumière au sol ou respecter les temps d’attentes nécessaires aux autres corps de métiers qui interviennent sur son show.

L’animateur radio-télé travaille bien en amont de l’émission qu’il dirige. Par exemple, avant la prise d’antenne, il se concerte avec ses collaborateurs afin de définir le sujet du jour, la ligne éditoriale, l’ordre de passage des invités et les intermèdes qui rythment son show. Il peut aussi procéder à plusieurs tests et répétitions en plateau en vue de peaufiner les derniers détails et de vérifier tous les rouages de son émission en direct.

Plus personnellement, l’animateur radio-télé présente un profil affable. Il possède une voix attractive et la travaille au quotidien afin d’obtenir l’élocution et le ton qui correspondent à son segment d’exercice (divertissement, jeu TV, émission culturelle, etc). C’est également une personne qui gère le stress, sait intervenir rapidement et s’adapter aux contraintes du direct. Répartie, sens de l’humour et fine connaissance de son secteur d’expertise sont donc des compétences requises de la part de l’animateur radio-télé.

L’animateur radio-télé est un expert de l’audiovisuel. Il connaît parfaitement les sondages d’audimat et tient un œil constant sur ses résultats. Il connaît également sa concurrence et sait analyser les chiffres de son secteur : timing de passage, durée des autres shows, partenariats publicitaires, etc. À ce titre, il entretient consciencieusement son carnet d’adresses professionnelles en vue d’obtenir les meilleurs contrats de sponsoring, faire venir des invités en vogue ou proposer de nouvelles évolutions de son émission.

Attention, il est demandé à l’animateur radio-télé de savoir travailler selon les contraintes du secteur de l’audiovisuel : pression des délais, plannings irréguliers, horaires de travail spécifiques, missions le week-end et jours fériés, etc. Généralement, l’animateur radio-télé a le statut d’intermittent du spectacle, bien que les plus connus soient employés par de grandes chaînes de TV ou des stations de radio. 

Visuel - animateur tv radio

Animateur radio-télé : les études à suivre pour faire carrière 

Le secteur des médias est difficile d’accès. Il y a peu de place pour les nouveaux animateurs et les programmes à l’antenne peuvent changer très vite en fonction des attentes du public et des résultats d’audimat. Les rédactions doivent cependant constamment innover et on peut compter sur l’essor des web TV et web radio pour créer de nouvelles opportunités d’emploi. Les podcasts et leur colossal développement sont aussi une niche d’emploi pour les animateurs radio-TV qui souhaitent développer leur propre projet librement.

Il faut présenter un profil professionnel attractif et pour y parvenir, il est conseillé de suivre une formation dans l’audiovisuel. Le secteur est caractérisé par la pratique, il faut donc privilégier des formations en alternance qui permettent de développer des savoir-être et des savoir-faire aux côtés des professionnels.

Dans l’audiovisuel, il existe le BTS Métiers de l’Audiovisuel, qui est un diplôme d’État permettant d’immédiatement trouver un emploi. On peut suivre une formation de préparation aux tests dans des écoles spécialisées qui offrent un entraînement via la modalité de l’alternance, notamment.

Attention, pour devenir animateur radio-télé, rien ne remplace l’expérience. Il est donc vivement conseillé aux étudiants désireux de faire carrière d’intégrer rapidement le secteur de l’audiovisuel : chargé de production, producteur, régisseur, etc.

Les étudiants de l’ISA ont l’opportunité de suivre leur BTS Métiers de l’Audiovisuel selon la modalité de l’apprentissage en alternance. Ils peuvent à l’issue de leur formation travailler en collaboration avec les animateurs radio télé et contribuer à la création d’émissions de qualité.

Le salaire de l’animateur radio-télé dépend de l’entreprise qui l’emploie. La moyenne se situe aux alentours des 25 000 euros annuels bruts. Cependant, la rétribution des grandes stars du PAF est beaucoup plus élevée.

Le Réseau des Grandes Écoles Spécialisées

Cette école fait partie du Réseau Skolae

Établissement d'Enseignement Supérieur Privé

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Dernière mise à jour : Septembre 2025

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