Opérateur de prise de vue : quelles évolutions de carrière possibles ?

Publiée le 21 août 2023

À la sortie de leur BTS Métiers de l’Audiovisuel, option image, les étudiants de l’ISA peuvent accéder au poste indispensable d’opérateur de prise de vue. Avec le temps, il est possible d’atteindre des postes qui offrent de plus grandes responsabilités et demandent de véritables compétences de management. 

Visuel - évolution de carrière OPV

Opérateur de prise de vue : définition 

Indispensable, c’est bien le mot qui décrit le mieux l’opérateur de prise de vue dans les métiers de l’audiovisuel : ils peuvent être jusqu’à douze ou treize sur un seul et même plateau de tournage. C’est dire leur importance ! Ils travaillent directement avec le réalisateur que ce soit sur des émissions filmées, des journaux télévisés, des jeux TV, des débats en lignes… Ce sont eux qui se trouvent derrière les caméras. 

Si les missions de l’opérateur de prise de vue sont bien réalisées, signent en partie la réussite d’une production. Équipé d’un casque, il reçoit ses instructions directement du réalisateur qui lui indique quel cadre faire. L’opérateur de prise de vue se charge donc essentiellement de placer la caméra sur pied, en définissant un axe précis, ou de prendre des plans de coupe (en réorientant la caméra ou à l’épaule). Et c’est bien ce travail qui est le plus visible dans une production : les images sont primordiales à l’écran, à l’instar du son, de l’habillage, etc. 

D’ailleurs, les opérateurs de prise de vue ont aussi leur place sous le feu des projecteurs : il n’est pas rare de les voir se déplacer d’un bout à l’autre du plateau, ou en train de bouger les caméras le long des rails. Attention tout de même : l’opérateur de prise de vue n’a pas qu’un rôle d’exécutant. Il sait suivre les instructions mais il sait aussi être force de proposition. Il décide des cadrages en collaboration avec le réalisateur. Les décisions doivent être approuvées des deux côtés pour un rendu vraiment qualitatif. 

Parmi ses missions également, le réglage caméra. Ce n’est pas le tout de savoir les positionner, reste encore à s’assurer que l’image sera soigneuse. Il faut : faire la balance des blancs, régler l’exposition et l’ouverture du diaphragme, est-ce que les personnes filmées seront de dos ou de face, si le tournage se déroule en intérieur ou en extérieur, vérifier qu’il n’y ait pas de reflets visibles dans les lunettes de certains invités ou dans une paroi vitrée… L’opérateur de prise de vue doit aussi sécuriser le plateau, s’assurer que rien d’imprévu ne viendra s’introduire dans le champ de sa caméra. 

Les qualités de l’Opérateur de Prise de Vue 

Chaque tournage se pilote comme une machine bien huilée, pour s’assurer que rien ne vient nuire à son bon fonctionnement, un réalisateur doit sélectionner son équipe avec soin. Les opérateurs de prise de vue n’échappent pas à la règle. Ils sont choisis selon différents critères, dont certaines qualités essentielles. 

L’opérateur de prise de vue doit :

  • Être créatif 
  • Être réactif aux instructions 
  • Savoir s’adapter en fonction des situations 
  • Maîtriser les outils technologiques 
  • Savoir rester concentré sur ses tâches 
  • Aimer travailler en équipe 
  • Conserver une bonne condition physique (porter des caméras à longueur de journée peut vite devenir sportif) 

Évolution professionnelle 

Aussi passionnant que puisse être le métier d’opérateur de prise de vue, un jour ou l’autre, il se pourrait qu’une opportunité vous offre la possibilité de prendre un poste avec plus de responsabilités. Un opérateur de prise de vue peut devenir un Chef opérateur de prise de vue ! Un poste également connu sous le nom de directeur de la photographie. C’est lui qui règle l’éclairage, mais aussi les tons et les couleurs (qui doivent savoir répondre à la vision artistique du réalisateur). 

À la différence d’un opérateur de prise de vue, le directeur de la photographie commence à travailler bien avant les débuts des tournages. Avec une équipe, il repère les lieux et commence à établir un premier schéma de cadrage, de quelle façon il va situer les intervenants à l’écran, d’où va parvenir la lumière… Il fait aussi le choix de l’équipement : les projecteurs, les caméras, les optiques, etc.). Une fois ce travail effectué et le tournage débuté, le directeur de la photographie prend la tête de l’ensemble des opérateurs de prise de vue. Il les dirige en suivant, lui aussi, les instructions du réalisateur. S’il y a un imprévu sur le plateau, c’est vers lui que l’on se tourne. Post tournage, il est amené à participer au montage et parfois même à la post-production. 

Évolution de salaire 

Une évolution de poste entraîne également une évolution de salaire. Lopérateur de prise de vue, tout comme le directeur de la photographie d’ailleurs, et une bonne partie des acteurs du monde de l’audiovisuel (qui sont considérés comme des intermittents du spectacle), n’a pas de salaire “fixe”. Il est rémunéré au projet. Pour les opérateurs de prises de vue, le salaire peut varier entre 1 600€ et 5 500€. Pour le directeur de la photographie, le salaire se situe entre 3 800€ et 12 000€ nets par mois. Plus le talent et le travail de l’opérateur de prise de vue ou du chef opérateur de prise de vue sont reconnus, plus il fait d’heures de tournages et plus il a d’expérience, plus le salaire augmente.  

L’ISA forme à tous les métiers de l’audiovisuel. Ses formations en alternance permettent d’intégrer facilement le monde du travail, et de devenir opérateur de prise de vue. 

Entretien avec Guillaume De Freitas : Responsable de la Cellule Relations Entreprises

Publiée le 15 janvier 2024

Guillaume de Freitas est responsable de la Cellule Relations Entreprises. Un métier passionnant au contact des élèves mais, également des entreprises. Il tient un rôle essentiel en accompagnant les élèves dans leur recherche d’entreprise qui peut parfois se révéler difficile. L’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel s’est entretenue avec son Responsable de la Cellule Relations Entreprises lors d’une interview inédite !

LE RÔLE DE LA CELLULE RELATIONS ENTREPRISES

La Cellule Relations Entreprises joue un rôle crucial pour favoriser la collaboration entre l’école et le monde professionnel. L’ISA, grâce à ses partenariats tissés avec des grandes entreprises, garantit des opportunités de placement importantes. Les connexions directes avec les départements des ressources humaines facilitent des retours rapides, permettant aux étudiants de concevoir et de planifier intelligemment leur trajectoire professionnelle. L’ISA détient 500 entreprises d’accueil avec qui elle forge des partenariats durables comme avec les médias Canal+ et TF1.

L’alternance en contrat d’apprentissage est possible à l’ISA dès la première année et pour toutes les formations. L’alternance va permettre aux étudiants de financer partiellement ou totalement leurs frais de scolarité. À l’issue de leur diplôme, 80 % de nos étudiants trouvent un emploi l’année de l’obtention de leur diplôme.

ENTRETIEN AVEC GUILLAUME DE FREITAS

Quels sont les meilleurs conseils pour avoir un CV professionnel ?
“Les meilleurs conseils que nous tenons à donner à nos étudiants pour avoir le meilleur CV professionnel est, dans un premier temps, d’inviter tous nos étudiants à avoir un CV clair, agréable à parcourir et qui soit lisible. Nous invitons aussi nos étudiants à avoir un CV bien structuré, où les recruteurs pourrons retrouver les informations qu’ils souhaitent sur le document de l’étudiant. Nous sommes tout de même là pour accompagner nos étudiants sur la réalisation et la modification de leurs documents.”

Quelles sont les erreurs récurrentes que les étudiants font sur leur CV ?
“Les erreurs récurrentes qui sont faites par nos étudiants sur leur CV vont souvent se trouver au niveau des formations et au niveau des expériences professionnelles. On doit les indiquer sur le CV dans un ordre rétro chronologique, du plus récent au plus ancien et nous les invitons aussi à ne pas oublier des informations importantes. Les centres d’intérêts peuvent permettre d’en savoir un peu plus sur le profil du candidat ainsi que les compétences de l’étudiant. L’étudiant peut aussi indiquer son niveau de langue en anglais en espagnol.

Il est aussi important de mettre une photo. Les curriculum vitae avec une photo ont tendance à plus attirer l’attention des recruteurs. »

Quel est le petit plus à rajouter sur un CV ?
“Les étudiants de l’ISA, étant des étudiants en audiovisuel, forcément nous en attendons beaucoup au niveau de leurs compétences techniques, au niveau de leurs univers. Les recruteurs voudront savoir quelles sont leurs compétences au niveau du cadrage ou au niveau du montage. Le plus pour un étudiant dans notre domaine, c’est d’avoir un portfolio, un portfolio qui soit accessible directement via le CV. Ça peut se faire via une URL ou via UN QR code. Nous invitons tous nos étudiants à avoir un portfolio accessible.”

Quels rôles jouent les références professionnelles sur un CV ?
“Il est possible pour un étudiant, d’ajouter des références professionnelles sur un CV. Quand on parle de références, on parle d’ajouter les coordonnées d’un ancien collaborateur avec qui l’étudiant a déjà eu une expérience dans le cadre d’une alternance par exemple. Dans le cadre d’un autre type de contrat, il est possible d’ajouter ses coordonnées afin de pouvoir appuyer sa candidature. Comme ça, un potentiel futur recruteur pourra contacter cet ancien collaborateur pour poser des questions, avoir des recommandations sur le professionnalisme de l’étudiant, sur ses compétences techniques, tout ça afin d’appuyer la candidature de l’étudiant.”

Retrouvez la vidéo de cet entretien sur la page YouTube de l’ISA !

Nouveau cursus à l’ISA : le Bachelor Image/Montage en alternance

Publiée le 17 avril 2023

Que faire après son BTS Métiers de l’Audiovisuel ? Bonne question… Et pourquoi pas un Bachelor ? C’est tout nouveau, l’ISA ouvre son Bachelor audiovisuel : Image/Montage (AV). Désormais, une année supplémentaire dans l’école vous permet de doubler votre BTS d’un titre reconnu par l’État de niveau 6. 

 

Visuel - bachelor image montage isa

Qu’est-ce qu’un Bachelor audiovisuel ? 

Le Bachelor audiovisuel de l’ISAImage/Montageouvre ses portes pour la toute première fois. Ce nouveau programme offre une formation Bac+3, en alternance. Les étudiants sont entourés par des professionnels du secteur, en activité, lors de cours à la fois pratiques et théoriques.À la fin de ce cursus, un titre RNCP : “Chef de projet audiovisuel” reconnu par l’État de niveau 6. Plus qu’un titre, le Bachelor Image/Montage de l’ISA permet aux étudiants de parfaire leur formation audiovisuelle et de soigner, une année de plus, leur réseau de contact dans le monde professionnel. 

Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. Pour candidater, il vous faudra dans un premier temps être titulaire d’un BTS MAV (Métiers de l’Audiovisuel), ou d’un Bac+2 issu d’un cycle d’étude à l’ESIS, une école partenaire de l’ISA. Les admissions se font ensuite sur concours pour les étudiants extérieur au Réseau GES – le réseau de l’école – ou bien en passerelle pour les étudiants issus des BTS MAV ESIS et ISA. 

 

Des cours théoriques et pratiques : le programme 

Cette année de Bachelor se divise en trois trimestres, comprenant eux-mêmes un fort alliage entre cours pratiques et théoriques. La raison ? Professionnaliser ses étudiants dès la formation pour qu’ils soient prêts à intégrer une équipe et investir le marché de l’emploi aussitôt leur diplôme en poche.  

 

T1 – Les bases du montage et du tournage revisitées 

Objectif : Développer toutes les compétencesnécessaires pour réaliser un clip vidéo 

Concernant les cours théoriques, les étudiants retrouvent des matières emblématiques de l’ISA, mais revisitées pour correspondre aux attentes du Bachelor. Ainsi, ils assisteront à des cours d’histoire de la télévision et de l’audiovisuel, de théorie vidéo/montage et de culture musicale. 

Question cours pratiques maintenant. Lors de leur premier trimestre, les étudiants du Bachelor ISA pourront prendre part à différents TP (travaux pratiques) : de l’image – plateau (lumière, caméras, implantation, ordres), ainsi que du montage sur AVID (un logiciel professionnel utilisé dans toutes les entreprises travaillant dans l’audiovisuel). 

 

T2 – Gestion avancée des outils de tournage et de montage 

Objectif : Apprendre à réaliser une publicité 

Pour les cours théoriques, les étudiants assisteront aux fondamentaux de l’audiovisuel, ce qu’il faut à tout prix maîtriser avant d’intégrer le monde professionnel. C’estàdire : l’anglais professionnel, le droit audiovisuel, le financement, la culture pub et le brandidentity (définir son identité de marque). 

Bien entendu avec la théorie, vient la pratique :

  • TP image Machinerie (travelling, steady, et ronin)

  • TP montage (AVID, DA Vinci, Aftereffects – tous des logiciels de montage vidéo professionnels)

  • TP post-production (mixage, étalonnage et PAD)

 

Visuel - bachelor image montage isa

 

T3 – Maîtrise du reportage 

Objectif : Savoir réaliser un reportage-documentaire en mode JRI-M (Journaliste Reporter d’Image et Monteur) 

Parmi les cours théoriques, les étudiants travailleront à nouveau leur anglais professionnel, puis ils s’initieront à la production, l’analyse et la préparation d’un reportage-documentaire. Ils apprendront également à évaluer leurs besoins techniques. 

Pour finir l’année en beauté, les bachelors de l’ISA auront droit à quatre temps forts de formation pratique : 

  • TP Image JRI-M (ITW, terrain, épaule…) 

  • TP montage (Adobe Première Pro, reportage) 

  • TP MOJO (tourner, monter, et diffuser depuis un smartphone) 

  • Culture doc(écrire et produire un documentaire) 

 

Les semaines de séminaire 

En plus des cours théoriques et pratiques, les étudiants en Bachelor de l’ISA prendront part à pas moins de 6 semaines de séminaires pratiques. Les thèmes de ces séminaires correspondent aux objectifs visés pour chaque trimestre. On retrouve donc : 

  • Semaine 1 et 2 : écriture, tournage et montage d’un clip 

  • Semaine 3 et 4 : écriture, tournage et montage d’une publicité 

  • Semaine 5 et 6 : écriture, tournage et montage d’un reportage/documentaire 

 

 

Quel rythme d’alternance ? 

Le Bachelor de l’ISA se déroule en alternance, oui, mais quel est le rythme adopté ? Cette troisième année, c’est 1 jour de cours (le samedi)et 4 jours en entreprise par semaine. Avoir cours le samedi, c’est la garantie de bénéficier d’un campus calmepour concrétiser tous ses projets scolaires, professionnels ou personnels. C’est également une façon de s’assurer de ne pas manquer les évènements importants de son entreprise, ce qui rend le profil des étudiants de l’ISA encore plus attrayant. 

D’ailleurs, pour trouver leur alternance, les étudiants sont accompagnés tout au long de l’année par la Cellule Relations Entreprises. Cette cellule leur offre un suivi personnalisé de leur dossier et partage les offres du moment. La CRE aide lors des recherches, mais aussi plus tard : un doute sur un point du contrat, les horaires, le salaire ? La CRE est là pour répondre à ces interrogations.  

 

Visuel - bachelor image montage isa

Débouchés et poursuites d’études 

Après un Bachelor à l’ISA, deux voies s’ouvrent aux étudiants : poursuivre leurs études ou rejoindre directement le monde du travail. S’ils choisissent la seconde option, les diplômés ont toute une gamme de métiers vers lesquels se tourner parmi lesquels : 

  • Chef monteur  

  • Monteur  

  • Monteur truquiste  

  • Infographiste  

  • Étalonneur 

  • Cadreur/monteur 

  • Opérateur Prise de Vues (OPV) 

  • Chef opérateur lumière 

  • Opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates) 

  • Assistant opérateur  

  • Directeur de la photo  

  • JRIM (Journaliste reporter d’images-monteur) 

  • MOJO (journaliste mobile) 

  • Réalisateur audiovisuel 

S’ils décident de poursuivre leur cursus scolaire, les étudiants peuvent s’intégrerà un Mastère dans l’une des écoles partenaires de l’ISA et ainsi bénéficier d’une passerelle avantageuse dans l’une de nos écoles partenaires à savoir : l’ESIS avec ses quatre Mastères Cinématographiques et Sonores, l’ECITV avec son Mastère Communication audiovisuelle et marketing, ou bien l’ISFJ et son Mastère journalisme. 

Montage vidéo et effets sonores : 5 sites de ressources libres de droits

Publiée le 14 août 2023

Pour le montage d’une vidéo réussie, il y a tout un tas d’éléments à prendre en compte. Les rushes, la post production, les VFX, mais aussi et surtout la bande son. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de production audiovisuelle. À la télévision ou sur les réseaux sociaux, en passant par les jeux vidéo, les SFX (les effets sonores), sont essentiels pour plonger l’auditeur dans l’ambiance du projet. 

Visuel - trouver effets sonores

Pourquoi utiliser des effets sonores dans son montage vidéo ? 

De bons bruitages dans une production audiovisuelle, ça change tout. Que ce soit dans une publicité pour capter l’attention de l’auditeur, ou dans une émission télévisée pour marquer un temps fort, le bon bruitage ajoute une nouvelle dimension à la vidéo ou production. On appelle ces effets sonores des SFX (special effects en anglais). Ces effets sont autant utilisés dans le cinéma que dans les autres types de productions audiovisuelles : ils servent à renforcer l’illusion de certaines actions, à rendre plus réelle la présence d’un objet en particulier ou d’un environnement spécifique, ils peuvent même servir à souligner certains effets comiques. 

Par exemple, l’utilisation d’effets sonores dans la réalisation de contenus pour les réseaux sociaux permet de relancer l’attention des followers. Les effets sonores sont également une façon de faire transparaître l’identité de sa chaîne ou de sa marque dans le cas de communications pour une entreprise. Il en va de même pour la publicité. Si l’on veut vendre de l’eau à bulles, rien de mieux qu’un bruit net d’eau pétillante versée dans un verre. Ça aide non seulement le téléspectateur à visualiser le produit, mais aussi à attiser son envie. 

Si certains bruitages sont reconnaissables entre tous, comme l’ouverture d’une canette de soda, d’autres sont plus difficiles à trouver et à sélectionner. Heureusement il existe des sites web avec un large choix de ressources disponibles en téléchargement, mais aussi et surtout libres de droits. 

Où trouver de bons effets sonores ? 

Internet à la particularité bien pratique de pouvoir fournir, en seulement quelques clics, tout ce dont on pourrait avoir besoin. Et bien sûr, ça vaut aussi pour les effets sonores. Ils sont présents par millier et disponibles sur au moins autant de sites différents. Mais justement, dans cette masse de possibilités, il est facile de se perdre et de prendre du retard sur son montage. C’est pourquoi il vaut mieux prévoir ses besoins à l’avance en enregistrant, par exemple, quelques sites pratiques. En voici 5 qui ne nécessitent que la création d’un compte (gratuit) avant de lancer les téléchargements. 

1. Pixabay 

C’est une plateforme de téléchargement très complète, qui est régulièrement mise à jour par les utilisateurs. Pixabay propose aussi bien des photos, que des vidéos, des illustrations, des GIF et, bien évidemment, des effets sonores. Tout ce qui est sur la plateforme est libre de droits et téléchargeable très facilement. Le tout est soigneusement rangé par catégories : transition, intro, nature, “whoosh”, meme, explosion, glitch, logo, notification, film, horreur et ambiance. Il est même possible d’ajouter un filtre à ces recherches par catégories : les plus tendances, les plus récents, et les coups de cœur. 

2. YouTube 

Eh oui, YouTube propose aussi sa propre base d’effets sonores. Il suffit de se connecter à YouTube Studio puis de sélectionner dans le menu de gauche “Bibliothèque audio”. Une fois dans la bibliothèque YouTube, rien de plus simple. Vous pouvez rechercher les effets sonores ou la musique qui vous correspond en utilisant la barre de recherche, puis de les télécharger en MP3. Il suffit de taper le nom d’un artiste en particulier, un titre ou un motclef. Il est aussi possible de filtrer les résultats obtenus en fonction du titre, du genre, de la durée ou de l’humeur. Si vous ne voulez pas tout télécharger d’un coup, il est également possible de mettre certains titres en favoris et de les retrouver plus tard dans l’onglet Titres Favoris. La bibliothèque est actualisée deux fois par mois. Attention petite subtilité toutefois, certains titres peuvent être placés sous licence Creative Commons. Lorsque le droit de paternité est demandé, il ne faut surtout pas oublier d’indiquer le nom de l’artiste dans le générique ou la description d’une vidéo. 

3. Free sound 

Même si le site propose une large catégorie d’effets sonores, une bonne partie d’entre eux se trouvent également sous accréditation Creative Commons. Il est donc possible de les utiliser à des fins personnelles et ou professionnelles, mais encore une fois, il est très important de notifier au générique le créateur ou la créatrice des effets utilisés. 

4. Audio Micro 

Audio Micro propose trois catégories de son distinctes : la musique, les effets sonores et les “loop (des motifs musicaux qui tournent en boucle). Le site propose plus de 300 000 effets sonores libres de droits, là aussi, classés et triés par genre. 

5. Adobe Audition 

Adobe Audition fournit des effets sonores de qualité professionnelle et facilement intégrables à tout projet audio : vidéo, podcast, publicité, contenus réseaux sociaux… Attention cependant, pour utiliser Audition, il faudra cette fois-ci avoir un compte payant. Afin d’offrir des supports professionnels à ses étudiants, l’ISA fournit des licences pour la suite Adobe Creative qui comprend l’accès à Adobe Audition, mais également à Premiere Pro, After Effect, et bien d’autres. 

Les tendances de la production audiovisuelle

Publiée le 21 janvier 2024

L’industrie de la production audiovisuelle évolue constamment duesaux innovations technologiques,les préférences et habitudes des consommateurs.

L’ISA, l’école des métiers de l’audiovisuel te présente des tendances de la production audiovisuelle.

tendances-production-audiovisuelle-visuel

LE STREAMING

Le streaming est actuellement un mode de diffusion pour de nombreux consommateurs de contenus audiovisuels. Les plateformes de streaming telles que Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, et bien d’autres, ont changé la manière dont les films, les séries TV et les documentaires sont produits et distribués.

Les studios et les créateurs s’adaptent en créant du contenu spécifiquement pour ces plateformes, ce qui ouvre de nouvelles opportunités créatives. A savoir que “30% des 18-64 ans connectés dans le monde payent pour un service de TV ou film en streaming chaque mois (35% en France) et 22,5% pour un service de streaming de musique (22,6% en France).” We are Social, digital report (2024)

 

CONTENU INTERACTIF ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Les interactions entre le public et le contenu se multiplient. La réalité virtuelle et la réalité augmentée permettent aux spectateurs de plonger plus profondément dans l’histoireoffrant des expériences plus engageantes et personnalisées.

 

LA MONTÉE EN PUISSANCE DES FORMATS COURTS

Les plateformes de médias sociaux telles que TikTok, Instagram et YouTube ont popularisé les vidéos courtes. La production de contenu en format court est en plein essor, avec des créateurs et des entreprises cherchant à capter l’attention des spectateurs dans de brefs délais.

Pour information selon le site We are Social et son digital report 2024, “La plateforme sur laquelle les utilisateurs·trices Android passe le plus de temps est Tik Tok, avec un temps moyen impressionnant de 34 heures par mois, ce qui équivaut à plus d’une heure par jour d’utilisation de la plateforme.”

 

LES EFFETS SPÉCIAUX ET LA TECHNOLOGIE

Les avancées technologiques permettent des effets spéciaux de plus en plus impressionnants. Les images de synthèse, la capture de mouvement, et d’autres technologies révolutionnent la création de mondes fantastiques et des effets visuels. Ces innovations offrent aux professionnels du monde de l’audiovisuel une palette de possibilités créatives quasi illimitée.

 

LE CONTENU ORIGINAL ET INDÉPENDANT

Les plateformes de streaming et les studios indépendants sont de plus en plus ouverts à la production de contenu original.

 

LE PODCAST

Le podcasting connaît une croissance explosive, avec des productions audios narratives de haute qualité qui se multiplient. Cette tendance montre que l’audio peut être un moyen puissant de raconter des histoires et de captiver un public. Les sociétés de production audiovisuelle explorent de plus en plus le monde de l’audio pour élargir leur portefeuille créatif.

 

LA PERSONNALISATION DE LA PUBLICITÉ

La publicité dans le domaine de la production audiovisuelle évolue également. La publicité ciblée et personnalisée gagne en importance à mesure que les annonceurs cherchent à atteindre leurs publics de manière plus précise

 

COLLABORATION INTERNATIONALE

La collaboration internationale est devenue essentielle pour de nombreuses productions audiovisuelles. Les barrières géographiques s’effacent de plus en plus dans l’industrie. Les coproductions entre différents pays et régions du monde permettent de créer des projets plus diversifiés et d’atteindre un public mondial plus large. L’industrie de la production audiovisuelle est en constante évolution, avec de nouvelles tendances émergentes chaque année.

Qu’est-ce qu’une adaptation audiovisuelle ?

Publiée le 15 mai 2023

L’adaptation audiovisuelle est un exercice technique hautement complexe dans le milieu du cinéma et de l’audiovisuel. Il consiste à reprendre une œuvre déjà existante, mais sans tomber dans l’écueil de la copie ou de la caricature. L’adaptation audiovisuelle répond donc à des normes et doit être menée par des professionnels. Explications.

 

Visuel - adaptation audiovisuelle

 

Quelles sont les sources d’une bonne adaptation audiovisuelle ?

L’adaptation audiovisuelle consiste à reprendre une œuvre déjà existante. Cette œuvre originale peut prendre la forme d’un film, d’une série, d’un roman, d’une BD ou même d’un jeu vidéo. Par exemple, le célébrissime film Le père Noël est une ordure est un film tiré d’une pièce de théâtre.

En principe, l’adaptation audiovisuelle peut rester fidèle à l’original ou prendre ses libertés et s’en éloigner. Lorsque la nouvelle production audiovisuelle reprend un film, et que le médium ne diffère pas, il s’agit d’un remake et non d’une adaptation. C’est le cas de l’Armée des 12 signes, King Kong ou La Chose.

Par exemple, dans une adaptation libre, le réalisateur peut décider de changer l’époque de l’histoire, modifier des péripéties ou ajouter des personnages. C’est le cas du fameux Roméo + Juliette qui transpose la célèbre tragédie dans une époque contemporaine. Les adaptations fidèles conservent la trame narrative, les personnages principaux et leurs traits de caractère et cherchent en tout point à coller à la vision de l’artiste. C’est le cas du Seigneur des Anneaux ou de la saga Harry Potter, qui est d’ailleurs une adaptation audiovisuelle menée en collaboration avec l’autrice des romans.

L’adaptation audiovisuelle traduit donc la vision personnelle du réalisateur à propos d’une œuvre de grande ampleur ou qui l’a personnellement marquée. Désormais, elle concerne les films, les séries, les web séries et même les courts-métrages. Elle peut donner lieu à une production filmée, animée ou en images de synthèse. Rappelons que le dessin animé Disney Le Bossu de Notre-Dame est une adaptation de Victor Hugo.

Le succès des adaptations audiovisuelles est colossal, il s’agit d’un format qui plaît au public : Games of Thrones, Le Silence des Agneaux, Jurassic Park, La Ligne Verte, etc. Exercice technique, c’est également une grande source de revenus pour une société de production, grâce à la vente des produits dérivés et à la monétisation des goodies.

 

Visuel - adaptation audiovisuelle

 

Adaptation audiovisuelle et environnement légal

Attention, l’adaptation audiovisuelle est encadrée de près par les normes légales. Le droit français rappelle que la création d’une adaptation est libre, mais c’est son exploitation qui est encadrée par la loi. L’adaptation est, sur le plan juridique, considérée quant à elle comme une œuvre dérivée, qui fait également l’objet d’une protection.

Il faut alors produire une véritable adaptation et non une copie de l’œuvre originale, au risque de bafouer les droits d’auteur et les règles de la propriété intellectuelle. Ainsi, avant de commencer un projet d’adaptation audiovisuelle, les équipes de production doivent s’assurer de disposer des droits d’adaptation, les financer le cas échéant ou recevoir l’autorisation explicite d’exploitation par le créateur de la production originale. Dans le cas d’une adaptation d’une œuvre tombée dans le domaine public, elle est considérée comme libre de droits. Si le créateur est décédé, les équipes de production doivent impérativement prendre contact avec ses ayants droit dans le but d’obtenir les droits d’exploitation et de les leur régler.

Toute exploitation d’une adaptation audiovisuelle fait l’objet d’un contrat. Il détermine et détaille l’étendue des droits qui ont été cédés, la durée de session et les modalités d’exploitation. On y prévoit également la rémunération de l’auteur et de ses ayants droit, généralement déterminée en fonction du succès de l’adaptation audiovisuelle. Plus l’adaptation a du succès, plus l’auteur gagne de l’argent. Bien souvent, ces conventions mettent en place un minimum garanti au profit du créateur originel.

Légalement, la cession de droits d’une œuvre littéraire est négociée entre les producteurs audiovisuels et la maison d’édition. Le Code de la propriété intellectuelle stipule que cette cession fait l’objet d’un contrat séparé de celui concernant les modalités d’édition.

Ces contrats d’adaptation audiovisuelle comprennent également des paragraphes et des clauses à propos de la vente et de la commercialisation d’objets dérivés : figurines, t-shirts, etc.

Attention, la cession des droits d’exploitation ne concerne pas les droits moraux de l’auteur sur son œuvre, qu’il garde pleinement. Certes, l’adaptation nécessite la limitation de son droit moral, mais toute clause en privant intégralement l’auteur originel serait nulle au regard du droit français. Ainsi, il peut intervenir en cas d’une adaptation ne respectant pas son œuvre.

 

Visuel - adaptation audiovisuelle

 

Quelle est la meilleure méthode de l’adaptation audiovisuelle ?

L’adaptation audiovisuelle est un exercice complexe sur le plan de la préparation du projet. Il suppose de s’approprier l’œuvre de quelqu’un d’autre et de la moduler afin de proposer une vision dérivée et originale.

Les raisons de produire une adaptation audiovisuelle varient d’un professionnel à l’autre. En effet, le projet provient de l’histoire personnelle du réalisateur ou du scénariste : un roman qui l’a marqué dans sa jeunesse, une pièce de théâtre polémique, etc.

Le passage d’un médium à un autre est un point clé pour réussir une bonne adaptation audiovisuelle. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’un exercice complexe, qui requiert de faire appel à des techniciens chevronnés.

Tout commence par le travail du scénariste, qui doit prendre connaissance de la production de base : lecture du livre, visionnage des diverses versions, etc. La prise de notes est vivement conseillée afin de s’approprier pleinement la trame, la psychologie des personnages, leurs interactions et l’univers dans lequel se déroule l’histoire. Le scénario doit ensuite restituer l’œuvre : le professionnel doit donc être capable d’en sélectionner les points caractéristiques (époque, personnages, péripéties, etc). Il devra toujours veiller à respecter l’intégrité de l’œuvre originale afin de ne pas aller à l’encontre des droits moraux de l’auteur.

Puis, la production d’une adaptation audiovisuelle suit le processus cinématographique classique : constitution des équipes, tournage et post-production.

Les étudiants du BTS Métiers de l’Audiovisuel qui suivent leur formation à l’ISA découvrent et maîtrisent les principes de l’adaptation audiovisuelle. Grâce à l’accompagnement personnalisé dispensé par l’établissement et à sa pédagogie pratique axée sur l’alternance, les étudiants intègrent sereinement le monde professionnel.

Les œuvres existantes sont une source considérable d’inspiration pour les cinéastes et les professionnels de l’audiovisuel.

Audiovisuel : d’où vient la télévision ?

Publiée le 7 août 2023

Dans le vaste monde de l’audiovisuel, la télévision occupe une place de choix. Elle est présente dans presque tous les foyers français, et devient de plus en plus performante. Écran 4K, Dolby audio, HD, technologie QLED, smart TV… D’où vient cette invention qui a révolutionné l’audiovisuel ? 

Visuel - Invention TV

Un peu de contexte 

Aujourd’hui encore, c’est elle qui garantit un large échantillon d’emplois aux professionnels de l’audiovisuel. La télévision est une industrie colossale. Selon une étude de Statista, en 2021, les Français ont acheté4,1 millions de téléviseurs. Et, pour occuper tous ces utilisateurs, il faut bien entendu produire du contenu. Une source inépuisable d’employabilité. Mais alors, d’où vient cette invention miraculeuse pour les travailleurs de l’audiovisuel, et comment est-elle devenue si populaire ? 

La télévision est le résultat d’un long parcours de petites révolutions. Il est donc impossible d’en attribuer la création à une seule et unique personne. Le 26 janvier 1926 est la date la plus emblématique de la TV : il s’agit du moment de la première diffusion publique d’images télévisées, réalisée John Logie Baird. Avant ça, la télévision était tenue secrète, en plus d’être en noir et blanc. Mais, courant 50’s, elle est officiellement adoptée du grand public (et gagne même ses premières couleurs). On est encore loin des télévisions modernes, mais elles restent un véritable chamboulement technologique. 

Les dates clés  

Si elle fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de la majorité des Français, son évolution s’est étendue sur de nombreuses années. L’histoire de la télévision regorge de dates toutes plus symboliques les unes que les autres, en voici cinq particulièrement marquantes. 

Le 25 mai 1949 

Un mois avant la diffusion du tout premier JT, le RTF organise un concours pour élire la première speakerine Française (il s’agit de la personne chargée d’annoncer le programme télévisé. Arrive donc sur les écrans Jacqueline Joubert, Arlette Accart, puis Catherine Langeais, Jacqueline Caurat, Jacqueline Huet et Anne-Marie Peysson. Une carrière de courte durée pour les dernières arrivantes puisque qu’en 1992, la télévision se modernise et déclare la fin des speakerines.  

Le 29 juin 1949 

Pierre Sabbagh, pionner de la RTF, présente pour la première fois le journal télévisé : format qu’il a lui-même inventé. Grâce à ça, les Français peuvent connaître l’actualité du pays sans avoir à se procurer une quelconque gazette. Le début d’une longue tradition qui n’est pas prête de s’arrêter, tous les soirs, le JT est diffusé, et sur plusieurs chaînes. Petite anecdote : à l’époque, le JT n’était diffusé ni le mardi, ni le dimanche.  

Le 18 avril 1960 

Johnny Hallyday fait sa toute première apparition télévisée aux côtés de Line Renaud (sa parraine dans le show-business) et Aimée Mortimer (animateur de l’émission “L’École des vedettes”). Il n’a que 17 ans. 

Le 26 mars 1961 

L’ORTF (anciennement connue sous le nom RTF), met en place le fameux carré blanc. L’objectif : signaler les programmes violents ou à connotation sexuelle. C’est le début des “pegi”, désormais connus de tous. Le premier film qui y a droit est “Riz amer” de Giuseppe de Santis. Si le titre paraît plutôt inoffensif, le film met en scène un couple de délinquants poursuivis par la police. 

Le 31 mars 2005

C’est le lancement officiel de la TNT gratuite. Paris, Marseille, Bordeaux, Niort, Mantes, Lille, Rouen, Rennes, Brest, Vannes, Lyon et Toulouse se voient accorder 14 chaînes télévisées entièrement gratuites. Très vite, ce privilège est étendu à la France entière. Aujourd’hui, la TNT propose 26 chaînes nationales gratuites et 42 chaînes locales. 

Les publicités 

Omniprésentes sur la plupart des chaînes télévisées, les publicités sont également une source d’emploi inépuisable pour les futurs professionnels de l’audiovisuel formés à l’ISA. Après tout, la télévision reste LE média de référence pour développer la visibilité d’une marque. Selon Médiamétrie, l’année 2021 a vu près de 44,5 millions de téléspectateurs installés devant leur télévision, pour une durée de plus de 3 heures. Sur ces heures, un nombre incalculable de publicités ont défilé. 

Mais alors pour produire une publicité, qui faut-il ? Une fois que la stratégie de communication est bien définie, la société souhaitant produire sa publicité doit faire appel à une équipe de production audiovisuelle. Grâce à sa pédagogie par projets, l’ISA forme ces futurs professionnels de l’audiovisuel, aptes à intégrer directement le marché de l’emploi. Les étudiants suivent des cours théoriques mais aussi et surtout pratiques. Tout au long de leur formation, ils sont amenés à travailler sur des projets concrets comme la réalisation de publicités ou de reportage. Grâce à cette connaissance pratique du secteur, les étudiants sont aptes à intégrer les métiers de la télévision. 

L’Importance des sous-titres dans une production audiovisuelle

Publiée le 24 janvier 2024

Dans l’univers dynamique de la production audiovisuelle, les sous-titres jouent un rôle crucial souvent sous-estimé. Ces petits fragments de texte, souvent relégués en bas de l’écran, possèdent pourtant une puissance significative dans l’expérience globale du spectateur.  L’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel vous présente les 4 éléments importants des sous-titres dans une production Audiovisuelle.  

 

 

  1. Faciliter l’accessibilité et l’inclusion 

 

L’une des fonctions primordiales des sous-titres est de rendre les productions audiovisuelles accessibles à un public plus large, notamment aux personnes sourdes ou malentendantes.                           En fournissant une transcription textuelle des dialogues et des sons, les sous-titres permettent à ces individus de suivre le contenu avec autant de facilité que les spectateurs entendants.  De plus, les sous-titres sont bénéfiques pour les personnes ayant des difficultés à comprendre une langue parlée, qu’elles soient des apprenants de langues étrangères ou des personnes atteintes de troubles de l’audition.  

 

  1. L’amélioration de la compréhension et de l’expérience 

 

Même pour les spectateurs qui n’ont pas de limitations auditives ou linguistiques, les sous-titres peuvent grandement améliorer la compréhension et l’expérience globale d’une production audiovisuelle. Dans un monde où les accents régionaux, les dialectes et les langues étrangères peuvent parfois poser des défis de compréhension, les sous-titres offrent un soutien supplémentaire en clarifiant les dialogues. Ils permettent aussi de saisir des détails importants tels que les noms propres, les termes techniques ou les références culturelles, ce qui enrichit l’expérience de visionnage. Ainsi, les sous-titres agissent comme un outil de communication supplémentaire, renforçant la connexion entre le contenu et le public. 

 

  1. Préservation de lintention artistique 

 

Certains pourraient craindre que l’ajout de sous-titres ne compromette l’intégrité artistique d’une production audiovisuelle en perturbant la composition visuelle. Cependant, lorsqu’ils sont bien conçus et intégrés avec soin, les sous-titres peuvent se fondre harmonieusement dans l’esthétique globale de l’œuvre, préservant ainsi son intention artistique. Les choix typographiques, la mise en page et même la couleur des sous-titres peuvent être soigneusement ajustés pour s’adapter au style visuel du contenu, garantissant une expérience homogène pour tous les spectateurs. De cette manière, les sous-titres servent non seulement de pont linguistique, mais aussi de composante artistique à part entière, contribuant à l’immersion et à l’appréciation de l’œuvre. 

 

  1. Promotion de la diversité culturelle et linguistique 

 

Enfin, les sous-titres jouent un rôle crucial dans la promotion de la diversité culturelle et linguistique à l’échelle mondiale. En permettant la traduction des productions audiovisuelles dans différentes langues, ils ouvrent la voie à un échange culturel et à une compréhension interculturelle plus profonde. Les sous-titres facilitent la diffusion de contenus provenant de diverses régions du monde, permettant aux spectateurs de découvrir et d’apprécier des perspectives culturelles et narratives variées. Ce rôle de pont entre les cultures contribue à enrichir le paysage médiatique mondial. 

 

            Se former aux métiers de l’audiovisuel  

Vous souhaitez intégrer une formation dans le domaine de l’audiovisuel ? L’ISA propose diverses formations comme un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance. Ce BTS propose 4 Options avec une Option Montage et Post-Production, une Option Gestion de Production, une Option Image et une Option Son. L’ISA Paris vous propose aussi une 3e année de Bachelor « Image et Montage », toujours en prise avec la réalité des métiers de l’audiovisuel grâce à un cursus en alternance. Vous pouvez également continuer en Mastère « Production et Réalisation Audiovisuelle » en alternance. 

Qu’est-ce que le dérushage ?

Publiée le 22 mai 2023

Le « rush » désigne l’ensemble des vidéos, dans leur aspect brut, enregistrées au moment du tournage. Le dérushage, quant à lui, est le processus qui consiste à sélectionner les images et les vidéos à conserver en vue d’assurer le montage final d’un film. Zoom sur le procédé, les techniques et les outils pour réussir son dérushage.

Visuel - Dérushage

 

Dérushage : le concept technique 

Lors d’un tournage, les équipes spécialisées dans l’image conservent toutes les vidéos brutes qui ont été enregistrées. Ces enregistrements peuvent être longs, comprendre des scènes inutiles, des « ratés », ou encore des pauses trop longues et des erreurs de cadrage. Ces séquences sont alors inutiles pour le montage final, il faut les écarter et ne sélectionner que les rushes propices à la constitution d’un film de qualité.   

Le dérushage consiste alors à visionner tous ces enregistrements vidéo pour retirer des fichiers les éléments superflus. Cette étape a donc lieu après le tournage, au début des étapes de post-production, c’est même la première étape du montage à proprement parler. 

Il faut donc identifier les séquences à retirer en notant le moment du début et de la fin des plans directement sur le logiciel de montage. Sur cette interface numérique, on peut importer les vidéos (les rushes) à visionner et les intégrer directement dans la timeline en vue de faciliter le processus d’identification. 

Le dérushage constitue par conséquent un processus technique, qui s’effectue en studio et sur des logiciels professionnels spécialisés dans le montage vidéo. Il peut être chronophage, surtout lorsque le nombre de rushes est élevé. Sur certains projets, le volume des rushes peut atteindre plusieurs gigas / heures d’images. Par ailleurs, le dérushage est plus ou moins long en fonction du type de film sur lequel les professionnels travaillent. Par exemple, pour une vidéo institutionnelle tirée d’un événement, le nombre d’images brutes à visionner est important et il faut faire preuve d’un très bon œil pour repérer les plans dignes d’intérêt. 

 

Le dérushage en pratique 

Les professionnels du montage vidéo et de la post-production commencent le dérushage en important dans leur éditeur logiciel l’intégralité des rushes. Ils déterminent une méthode de tri des images. 

La catégorisation des vidéos à conserver ou à supprimer peut s’effectuer au regard de plusieurs critères. Le premier et le plus évident est le critère technique. Dans ce cas de figure, on écarte les vidéos floues, surexposées, à contre-jour, avec des erreurs de luminosité, etc. Esthétiquement, les plans qui ne sont pas attractifs ou qui sont incompréhensibles sont également mis de côté. 

Les professionnels du montage en charge du dérushage sélectionnent également les vidéos à conserver en fonction du scénario final du film : les rushes qu’ils conservent correspondent à une étape de la narration de l’œuvre. Ainsi, les experts de la post-production et du montage cinématographique bénéficient des documents de création du projet sur lequel ils travaillent : story-boards, scénario ou encore script. Dans leur travail de sélection, ils doivent privilégier les plans et les séquences qui correspondent à la vision du réalisateur et prennent appui sur ces informations afin de savoir quel rush conserver ou non. Il est important que la séquence sélectionnée s’intègre à l’histoire du film et qu’elle ne rajoute pas du temps au film inutilement. 

Après la sélection terminée, il faut que les professionnels organisent les séquences en fonction de la timeline du projet. Ils doivent donc respecter le rythme du film, l’alternance de séquences longues ou courtes, etc. Il faut aussi qu’ils soient attentifs aux éventuels décalages entre le son et la vidéo. 

Après le dérushage, les professionnels du montage travaillent sur l’étalonnage du film, l’intégration de scènes d’effets spéciaux ou ajoutent des filtres aux images. Les techniciens du son interviennent également dans leur spécialité. En effet, après la première étape du montage vidéo que constitue le dérushage, les professionnels effectuent dans l’ordre : le montage, l’étalonnage, le sound design puis le maquettage du film. 

Visuel - Dérushage

Dérushage, retouche vidéo et organisation de travail 

Lorsque les professionnels de la post-production commencent le dérushage, ils peuvent aussi mettre de côté les séquences ou les plans à retoucher. Il s’agit des passages filmés qui nécessitent un apport en effets spéciaux, une intervention en étalonnage ou un travail de matte painting. Dans ce cas, ils doivent prêter attention à la timeline et vérifier la cohérence de timing. 

Par ailleurs, les étapes de post-production s’effectuent via un seul et unique logiciel, ce qui leur permet de travailler directement sur les séquences à retoucher. Par exemple, sur Adobe Premiere Pro ou Final Cut Pro X, on peut reprendre partiellement les sons ou la luminosité. Les professionnels du dérushage peuvent ainsi faire gagner du temps à leurs collaborateurs en traitant les séquences faciles à retoucher. 

Le choix de l’outil numérique de dérushage s’avère donc crucial pour une équipe de post-production. Les propositions actuellement sur le marché offrent des fonctionnalités très pointues et un champ d’action large : découpage, étalonnage, etc. Par exemple, FCPX (Final Cut Pro X) ne fonctionne que sur Macintosh, tandis que Premiere Pro est aussi compatible sur PC. 

Puisque le dérushage est une étape qui doit permettre aux autres équipes de la post-production d’intervenir, il est important de respecter une organisation performante et compréhensible. À ce titre, les logiciels professionnels permettent de créer des dossiers. On peut y ranger, par catégories, les éléments qui ne sont pas conservés : interviews, scènes coupées (trop longues et peu pertinentes), erreurs de cadrage, etc. Les autres techniciens pourront alors y piocher des alternatives au moment du montage final, ce qui permet d’enrichir le film. 

Les étudiants du BTS Métiers de l’Audiovisuel option image de l’école ISA apprennent tout du montage vidéo et du dérushage. Grâce à la pédagogie pratique de l’établissement, ils bénéficient de stages en alternance et obtiennent leur diplôme à l’issue de leur cursus. 

Le dérushage est la spécialité du dérusher. Au premier emploi, ce technicien de l’audiovisuel bénéficie d’une rétribution située aux alentours de 35 000 euros annuels bruts, rétribution qui augmente avec son expérience professionnelle.

Visuel - Dérushage

Qu’est-ce que le son 3D ?

Publiée le 11 septembre 2023

Le son 3D, son binaural ou encore immersion sonore autant de termes pour désigner une technique de sonorisation qui reproduit notre écoute naturelle dans le monde réel en 3 dimensions. A ce titre, le son 3D se présente sous différentes formes et existe dans de nombreuses applications. Il rend l’écoute plus naturelle et réaliste. Cette technologie avancée a révolutionné l’expérience auditive des utilisateurs.  

Mais concrètement, en quoi consiste le son 3D, quels sont ses champs d’application, ses avantages et ses défis  

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L’Histoire et les origines du son 3D  

Pour mieux comprendre le concept du Son 3D est petit retour en arrière s’impose ! 

Au début du siècle dernier, un seul mode écoute : la monophonie c’est-à-dire la transmission d’un signal depuis une seule direction, un seul canal. 

Peu de temps après, la stéréo apparait et permet de mieux reconstituer l’espace sonore avec l’utilisation de deux canaux de diffusion. 

Dans les années 40 apparait les débuts du format multicanal, l’industrie audiovisuelle est en particulier le cinéma répand l’expérience du son multicanal avec des sources sonores autour des individus

En 2012, la création des espaces 3D apparait avec le « le Dolby Atmos » et le multicanal commence ensuite à se répandre chez les particuliers avec par exemple le home cinéma. Dans les principales normes audio on retrouve : Dolby, DTS, MPEG-H, THX. Elles utilisent des technologies pour reproduire le son.

Actuellement avec une paire d’écouteurs, nous pouvons profiter pleinement d’une expérience immersive n’importe où et n’importe quand. Mais concrètement qu’est que c’est le son 3 ? 

 Définition du concept 

Le son est un des éléments les plus importantes dans notre perception du monde. Il nous permet à la fois de communiquer, ressentir des émotions et naviguer dans notre environnement. 

Le son 3D est une technique de sonorisation qui consiste à reproduire le fonctionnement de notre système auditif. Il correspond à notre écoute naturelle quotidienne, grâce à lui nous entendons l’audio comme dans le monde réel. Contrairement aux images, le son se reproduit sans contrainte de support dans l’espace. 

Le son 3D lui repose sur des techniques d’enregistrement, de traitement et de reproduction sonore avancées. A la différence duson stéréo traditionnel qui se déplace dans un espace bidimensionnel, le son 3D enveloppe les auditeurs dans un environnement sonore en trois dimensions. 

Il s’agit de : la hauteur, la largeur et la profondeur. 

La hauteur se rapporte à la position verticale d’une source sonore, avec la possibilité d’ainsi différencier les sons au-dessus, au niveau et en dessous de l’individu

La largeur fait référence à la localisation horizontale d’un son, permettant de placer un son à droite, à gauche ou au centre de l’auditeur. 

Enfin la profondeur, quant-à-elle, permet de placer la source sonore à différentes distances de l’auditeur proche ou éloigné. 

Les différents champs applications du son 3D 

Il existe de nombreuses applications dans différents domaines dans lesquelles le son 3D offre des avantages et améliore l’expérience des individus : 

L’industrie cinématographique :Pour le cinéma, le son 3D enrichit considérablement l’expérience en effet, grâce à cette technologie, les effets audio peuvent être positionner de manière précise, créant une sensation de réalisme. 

La musique : l’utilisation du son 3D dans l’industrie musicale peut permettre aux auditeurs des expériences d’écoute plus captivantes. 

Les expériences en réalité augmentée ou virtuelle : il va permettre de créer une expérience complète. Il renforce le sentiment de présence en permettant aux utilisateurs d’entendre les sons venant de différentes directions dans un environnement simulé.

Les jeux vidéo : Avec le son 3D, les concepteurs de jeux peuvent améliorer l’expérience client en offrant un usage du jeu plus immersive. Par exemple, les effets sonores peuvent permettre aux joueurs de localiser précisément les sources sonores 

 Ses avantages et ses défis   

Au-delà de procurer une sensation agréable d’enveloppement, le son en trois dimensions rend notre écoute : intense, concrète et réaliste. Le sentiment d’immersion améliore le rapport à l’image. 

L’un de ces principaux avantages est son impact sur l’expérience client. En créant un environnement audio plus immersif, il peut susciter plus d’émotions et une grande connexion avec le contenu et ainsi améliorer l’engagement des individus.

Le son 3D est aujourd’hui accessible à tous avec l’utilisation d’un casque, d’une paire d’écouteurs et/ou d’une enceinte.

Même si le son 3D présente des avantages certains, il comporte également des défis. L’une des principales difficultés réside dans les équipements ; pour en profiter pleinement les individus ont besoin de casques qui peuvent être coûteux. Sa création nécessite également des compétences et un savoirfaire spécifique. Enfin, l’utilisation généralisée du son 3D dépend de : la disponibilité de la technologie chez les consommateurs.  

Malgré les défis, le Son 3D suscite un intérêt plus que croissant qui ouvre de nouvelles perspectives dans divers domaines

 

En conclusion, les nouvelles technologies ont considérablement modifié les métiers du son avec de nouveaux modes de travail et influences. 

LISA vous offre l’opportunité de suivre son BTS Métiers de l’Audiovisuel option Son.

Cette formation pratique et immersive est en alternance et permet aux étudiants de bénéficier d’une vision globale et réaliste du secteur et de leurs métiers.   

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