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L’ISA rencontre Jamel Debbouze

Publiée le 19 octobre 2022

Discuter avec des passionnés de l’audiovisuel, c’est le privilège des étudiants de l’ISA. Acteurs, costumiers, monteur VFX, mixeur, sonorisateurs, réalisateurs, scénaristes… La liste n’en finit pas de s’allonger. Cette année, c’estJamel Debbouze en personne qui s’est déplacé sur le campus du Xe arrondissement de Paris pour rencontrer les étudiants lors d’une masterclass inédite. Au programme : présentation de son tout dernier rôle et des coulisses du “Nouveau Jouet” de James Huth. 

Visuel - masterclass Jamel Debbouze ISA

Jamel Debbouze : le portrait 

Réalisateur, acteur, humouriste, adaptateur, scénariste, créateur, dialoguiste, producteur, coproducteur, ou encore producteur exécutif : Jamel Debbouze a de multiples casquettes. Aujourd’hui son nom est connu aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’international, que ce soit pour son Jamel Comedy Club (une troupe d’humouristes dont la renommée grandit), ou ses rôles dans des productions culte comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. 

Mais aujourd’hui c’est bien de son dernier rôle en date dont il vient parler. Celui de Samy, un homme en marge, fraîchement recruté pour le poste de gardien de nuit dans un grand magasin. 

 

Le film a failli ne pas voir le jour 

Faire le remake du Nouveau Jouet, c’était loin d’être gagné. Déjà, parce que l’un de ses acteurs principaux n’avait absolument pas prévu de faire du cinéma ! Le rêve de Jamel Debbouze, c’était la scène. Micro en main il raconte : Le cinéma c’était un accident. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur 

Autre difficulté majeure : le réalisateur original du “Nouveau Jouet, Francis Veber, avait refusé les droits de son film à James Huth il y a 15 ans de ça. La raison ? “Il pensait qu’on allait ruiner son œuvre, confie Jamel, et il avait raison en plus”. Enfin, à l’époque. Aujourd’hui, le binôme a bien grandi et gagné en expérience, et, point bonus, ils se sontentourés d’une équipe de passionnés 

Le Nouveau Jouet 

Le jour de la masterclass, c’est aussi la veille de la sortie en salle du “Nouveau Jouet”. Jamel Debbouze est bien décidé à convaincre les étudiants de l’ISA de réserver leurs billets. Il a une phrase, toute simple, pour résumé le film :C’est l’histoire d’un enfant de milliardaire : il est très triste parce qu’il a tout, absolument tout, mais pas l’essentiel 

Synopsis : Le jour de son anniversaire, le père d’Alexandre l’emmène dans son magasin de jouets. Le milliardaire l’autorise à choisir un jouet, n’importe lequel. Au milieu de toutes ces merveilles, Alexandre tranche. Il veut Sami. Sami qui n’est autre que le gardien de nuit (Jamel Debbouze). Cette histoire, c’est aussi celle d’une petite banlieue glaciale soudainement face à une cité chaleureuse et pleine de vie.  

 

Une masterclass à l’ISA 

Il ne faut pas longtemps avant que la question ne tombe. Une voix s’élève dans l’amphithéâtre : Pourquoi être venu faire une masterclass à l’ISA ?”. Sans hésitez, l’acteur répond : Parce que je me souviens avoir été à votre place. Dans sa jeunesse, l’humouriste était inscrit à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture). C’est grâce à cette association culturelle qu’il a découvert sa vocation. 

La MJC organisait également des rencontres avec des personnes de tous horizons. Ces rencontres l’ont profondément marquées, inspirées, fascinées même. En se tenant là, debout devant les étudiants de l’ISA, il espère confirmer leur envie de se lancer dans l’audiovisuel. Pourquoi ? Il prend un temps avant de conclure : Parce que j’ai confiance en cette génération. 

Rejoindre l’ISA : ça se fait en deux clics avec Parcoursup

Publiée le 25 janvier 2023

Les deux dates à retenir pour intégrer l’ISA ? Le 18 janvier et le 09 mars. C’est la période donnée par la plateforme nationale Parcoursup pour formuler vos vœux et passer en études supérieures. L’Institut Supérieur d’Audiovisuel ouvre les portes de son BTS Métiers de l’Audiovisuel, édition 2023. 

Visuel - parcoursup ISA 2023

Le BTS MAV, quésaco ? 

Le BTS MAV, Métiers de l’Audiovisuel, est une formation de 2 ans en alternance. C’est-à-dire que l’étudiant.e suivra à la fois des cours théoriques et pratiques, mais aussi un parcours professionnalisant au sein d’une entreprise. Etant un secteur complexe et en perpétuel changement, rien de mieux que de voir les pratiques évoluer directement dans un environnement professionnel, et d’appliquer immédiatement ces nouveautés au sein de son propre travail et apprentissage. 

Radio, télévision, cinéma, presse, Internet… L’audiovisuel, c’est un secteur qui regroupe l’ensemble des activités qui contribuent à la production d’œuvres ou de produits ainsi qu’à la diffusion de ces réalisations. L’audiovisuel, c’est aussi l’un des secteurs d’activité les plus dynamiques de l’économie Européenne. 

En dehors du temps passé en entreprise, le BTS MAV c’est aussi 95 jours de cours par an. Des cours de tronc commun mais aussi des cours de spécialisation rattachés respectivement aux quatre options proposées à l’ISA : image, montage, son et gestion de production. Ces cursus aboutissent sur un diplôme d’Etat avec la possibilité d’une poursuite d’études en Bachelor Audiovisuel et VFX ou en Bachelor Son dans une école partenaire. 

 

Le programme commun 

Techniques de mise en œuvre (ou TMO) : il s’agit de cours pratiques qui permettent de manipuler du matériel professionnel dans différentes situations. 

Technologie des équipements et des supports (TES) : signal audio, signal vidéo, analogique, numérique, supports d’enregistrement, formats de diffusion et compression. 

Culture Audiovisuelle et Artistique (CAA) : histoire de l’art, cinéma, télévision, documentaire, analyse filmique, analyse littéraire. 

Anglais : apprentissage du vocabulaire technique et pratique.   

Sciences Physiques : électricité, électronique, acoustique, optique, lumière  

Environnement Économique et Juridique (EEJ) : institutions de l’audiovisuel, droit audiovisuel, industrie audiovisuelle. 

Visuel - ISA parcoursup 2023

Parcoursup 

Avec Parcoursup, les étudiants choisissent parmi les 21 000 formations d’enseignement supérieur proposées. Plus qu’une liste de vœux, la plateforme sert également de base de données géante pour se renseigner sur les différents univers de formation (modalité d’admission, alternance, diplôme, …). 

Après la phase de recherche, et avant la formulation de vos vœux, il est fortement recommandé de visiter les campus, rencontrer les étudiants déjà inscrits, le corps enseignant ou le personnel d’admission. C’est pourquoi, à l’ISA, des Journée Portes Ouvertes et des Portes Ouvertes Digitales sont organisées chaque mois en compagnie du directeur de l’école, M. Ludovic Place, et de notre chargée des admissions, Mme. Sihame Souir. 

 

Faîtes vos vœux 

Une fois votre espace candidat créer sur Parcoursup, il faut impérativement donner toutes les informations qui vous seront demandées. En effet, plus vous renseignez d’information, et plus vous avez de chances d’intégrer la formation qui vous correspond. Une fois fait, vous pourrez formuler 10 vœux pour les formations en initial et 10 autres pour les formations en alternance. Très important : il faut hiérarchiser un maximum grâce à des sous-vœux. 

Pour les formations en alternance, il vous sera demander de trouver assez tôt votre entreprise d’accueil. Si vous postuler à l’ISA, bonne pioche : l’école dispose d’une Cellule Relations Entreprises afin d’accompagner les étudiants non seulement dans leurs recherches mais également plus tard dans leur vie en entreprise. La CRE est également là pour vous booster votre CV, vos lettres de motivation et vous aider à prendre de l’assurance lors de vos entretiens d’embauche. 

 

Comment nous trouver ? 

Pour intégrer la première année du BTS Métiers de l’Audiovisuel (MAV) de l’ISA en apprentissage, il vous suffit de vous connecter à la plateforme https://www.parcoursup.fr/. A partir de là, il vous suffit de choisir l’option qui vous intéresse (attention à ne postuler qu’à une seule option, pour montrer votre intérêt particulier pour ce domaine, cela maximisera vos chances). Nos formations sont enregistrées sous l’intitulé : 

N’oubliez pas de bien remplir tous les champs demandés afin de maximiser vos chances. Vous recevrez la réponse des admissions dès la validation de votre dossier. 

Quels sont les différents types de montage ?

Publiée le 6 mars 2023

Le montage est une opération de post-production qui consiste à organiser les divers plans-séquence qui composeront un film. Il se base sur les indications de la mise en scène, qui détermine l’ambiance du film et l’ordre chronologique des plans. La manière de lier entre eux les plans-séquence d’une œuvre varie en fonction de chaque projet audiovisuel : quels sont donc les différents types de montage ? 

Visuel - types de montage

Style de narration et divers types de montage 

Les techniques de montage sont rassemblées en fonction de la manière de présenter la liaison des plans-séquence d’un film : 

– Le montage narratif est la technique la plus classique pour narrer une histoire. Il consiste à raconter un film de manière continue en optant pour un défilement chronologique des séquences (c’est le cinéma classique hollywoodien). Ou peut présenter l’histoire de manière discontinue, ce qui a été très représentatif de la Nouvelle Vague. 

– Le montage discursif, dans lequel un gros plan vient casser l’ordre du récit. L’image surgit de manière imprévue et bouleverse le spectateur, qui s’attend à une chronologie classique. 

– Le montage des correspondances, qui n’obéit à aucun ordre spécifique. Poésie visuelle et cinématographique, il a son propre rythme et ne répond à aucune règle. 

– Le montage narratif en parallèle (parfois appelé montage alterné). Par cette technique, on exprime la simultanéité de deux actions en alternant les séquences de l’une et de l’autre. Dans cette veine, existe le montage convergent. Il s’agit de la même technique, mais le rythme de passage d’une séquence à l’autre s’accélère jusqu’à la rencontre des deux séquences. 

 

Montage : les types de rendus visuels 

Les divers types de narration, qui ont une incidence sur l’ordre de montage des images, peuvent être complétés de techniques visuelles. C’est le montage technique, qui consiste en des opérations de post-production qui visent à donner un style visuel unique à une œuvre. Deux grandes méthodes émergent : 

 

Le montage continu 

Cette technique se base sur deux plans continus et a pour objectif de proposer une transition fluide entre deux plans. 

– Le montage cut dans lequel deux plans sont juxtaposés et le son coupé net. 

– Le raccord, qui établit un lien fluide. 

– Le jump cut, pour obtenir un effet de saut. 

– Le lightning mix qui consiste à créer un effet de liaison entre deux plans appartenant à deux séquences différentes au moyen d’un raccord sonore. 

 

Le montage en raccords optiques 

– Le fondu au noir ou l’obscurcissement progressif de l’image. Cette technique marque généralement un passage de temps important dans la chronologie du récit. 

– Le fondu enchaîné, qui induit une superposition très brève de deux plans. 

– Le volet (très emblématique des films de Kurosawa), dans lequel le plan suivant vient pousser la dernière image de la séquence précédente. 

À l’ISA, les étudiants du BTS Audiovisuel option Montage découvrent tout des différents types de techniques et de leurs implications stylistiques. Forts de leur apprentissage en alternance, ils réussissent les épreuves de l’examen et sont en mesure de trouver rapidement un emploi. 

Le montage, c’est à la fois une discipline créative, qui consiste à traduire dans le défilement des images et la narration de l’histoire la vision du réalisateur. Et une discipline technique qui se base sur l’utilisation des logiciels professionnels de la post-production audiovisuelle pour assembler d’une manière spécifique les images qui constituent les plans d’une œuvre.

Qu’est-ce que la communication audiovisuelle ?

Publiée le 12 mars 2023

La communication audiovisuelle est une discipline de l’information qui fait intervenir des supports multimédias en vue de transmettre un message au public. Très inclusive, efficace et attractive, comment la définir pour savoir bien s’orienter dans la filière et y faire carrière ? 

Visuel - communication audiovisuelle

Communication audiovisuelle : une discipline technique 

La communication audiovisuelle concerne toutes les communications des services de radio ou de télévision (chaînes TNT au même titre que web TV). Elle concerne donc les films, les programmes télé, les vidéos, les posts sur les réseaux sociaux, etc. 

Les avantages de la communication audiovisuelle, c’est sa capacité à assurer la transmission efficace de l’information, tout en restant attrayante et ludique. Elle peut présenter des aides à l’écran afin de favoriser la compréhension du sujet : déficience auditive et traducteur en langue des signes, graphismes et aides visuelles pour étayer le discours du présentateur, etc. 

Puisqu’elle couvre de très nombreux moyens d’entrer en contact avec le public, la communication audiovisuelle se caractérise par l’hétérogénéité de ses productions. Elle prend appui sur une très grande gamme d’équipements et fait intervenir une pluralité de métiers techniques. Elle s’entend en effet comme une discipline pratique, en ce qu’elle implique le travail des éclairagistes ou des ingénieurs son pour produire ses supports. 

 

Comment faire de la communication audiovisuelle ? 

En pratique, la communication audiovisuelle est une discipline qui est présente dans plusieurs secteurs d’activité et très utilisée par les entreprises pour leur promotion. À ce titre, le format des productions de la communication audiovisuelle varie en fonction des commanditaires, de leur identité audiovisuelle, des objectifs stratégiques d’un projet ou encore des tendances du moment. Une même entreprise peut avoir besoin d’alimenter une chaîne YouTube, au même titre que produire un spot TV, voire même, de produire un podcast régulier. 

Un support très représentatif de la communication audiovisuelle contemporaine, c’est la vidéo animée. Elle peut présenter l’entreprise ou consister en un court-métrage à propos du lancement d’un produit. Les professionnels utilisent également le sound design afin d’élaborer un fichier audio, un jingle ou un générique unique et original qui a pour fonction de représenter auditivement une entreprise. Cet élément sonore sera ensuite utilisé dans toutes les déclinaisons de la communication audiovisuelle de l’entreprise, devenant un outil de reconnaissance et de mémorisation pour le public. 

Les entreprises qui utilisent la communication audiovisuelle sont à la recherche de contenus de qualité, le niveau qualitatif de leurs campagnes de promotion est un reflet de leur propre professionnalisme. Pour obtenir de bons supports, elles font appel aux sociétés de production ou aux agences spécialisées. Ces structures emploient des techniciens de l’audiovisuel formés et aguerris, capables de contribuer à la production de supports de promotion de haut niveau. 

Le premier diplôme à obtenir pour travailler dans le secteur, c’est le BTS Métiers de l’Audiovisuel. Ce diplôme d’État comprend un socle fondamental de compétences et quatre grandes branches de spécialisation : son, image, gestion de production et montage. L’ISApropose à ses étudiants un parcours de préparation aux examens qui bénéficie d’une pédagogie d’exception et de nombreux stages en alternance. À l’obtention de leur diplôme, les étudiants peuvent immédiatement exercer comme monteur, ingénieur du son ou encore étalonneur. 

La communication visuelle consiste en une filière dynamique et qui recrute massivement afin de produire des messages de qualité : plus inclusifs, personnalisés et basés sur le travail des techniciens professionnels.

Industrie de l’audiovisuel : le parcours de Sébastien Drouin

Publiée le 9 mars 2023

L’ISA forme ses étudiants avec des professionnels de l’audiovisuel et du son. Encore mieux, chaque mois, l’ISA organise des soirées rencontres et découverte du parcours d’un professionnel de l’industrie cinématographique. Des contacts à saisir pour une alternance, des expériences à noter, un moment de partage : ce sont les masterclass ISA.

 

Visuel - masterclass Sébastien Drouin

 
L’invité du jour 

C’est tous les mois le même schéma. Des affiches apparaissent sur les murs du campus, et, sur elles, l’identité du prochain invité. Des horaires, un visage, un nom et un lieu : c’est tout ce qu’il faut pour lancer une nouvelle masterclass. A chaque rencontre son décors sur le grand plateau du campus : canapés, rangées de chaises, spot-lights, néons et projecteurs, plus quelques éléments propres à l’univers de l’invité du jour (une affiche de film, un clap de tournage, un micro, une perche…). Des ingénieurs du son, des réalisateurs, des scénaristes, des techniciens de tournage, des acteurs, ils sont tous passés à l’ISA pour des rencontres exceptionnelles. Ils sont là pour présenter leur métier, ouvrir la voie aux étudiants qui ne sont rien d’autre que leurs collaborateurs de demain. 

Les masterclass donc, parfaites occasions de se pencher sur des parcours professionnels bien spécifiques, issus de tous les corps de métiers qui s’apprêtent à entourer les étudiants de l’ISA dans leur vie active. En effet, dans le monde de l’audiovisuel, toutes les branches de l’industrie sont amenées à collaborer entre elles pour rendre un projet : le montage, l’image, le son et la gestion de production. Outre les avantages professionnels, tels que la prise de contact avec des personnalités reconnues dans le milieu, ces masterclass sont également une façon de rassembler un groupe de passionnés pour partager un moment de discussion autour de logiciels de montage, des meilleures caméras ou des micros les plus performants. 

Pour l’instant la liste des visiteurs comporte entre-autre les noms de : Jamel Debbouze (humouriste et réalisateur), Vincent Mathias (chef opérateur et directeur de la photographie), Justine Vivien (créatrice de costumes), Laurent Poirier (chef opérateur son), Jean-Pierre Jeunet (réalisateur et scénariste), Aline Bonetto, (cheffe décoratrice), Patrice Leconte (réalisateur et scénariste), Paul Lainé (chef opérateur son et mixeur), André Dussollier (acteur), Léa Drucker (actrice), et Anne Le Ny (actrice, scénariste et réalisatrice). On peut désormais y ajouter : Sébastien Drouin, superviseur VFX, entre autres. 

 

Qui est Sébastien Drouin ? 

Superviseur VFX renommé dans le monde du cinéma, Sébastien Drouin est également scénariste et réalisateur. Ce soir, il est avant tout un invité de l’ISA : il est prêt à raconter son parcours et résolu à partager sa passion pour l’animation 3D, les effets spéciaux et le cinéma. Il a travaillé sur de nombreux films et même quelques séries comme : Cold Meat, Pièces détachées, Fearless – Saison 1, Daddy Cool, et Pop Redemption. 

Pour chacun de ses projets, Sébastien Drouin fait bien souvent équipe avec des réalisateurs, des producteurs et des équipes de production pour créer les effets visuels les plus immersifs et qui collent parfaitement à l’univers des films et séries sur lesquelles il travaille. Il doit superviser les équipes VFX (les équipes d’effets spéciaux), s’assurer que les délais, ainsi que les budgets, sont bien respectés. Pourtant, en 2007, il devient lauréat du Festival International du film d’aventures de Valenciennes (la 18e édition) et remporte même la mention du jury pour un court-métrage qu’il a lui-même réalisé : Pièces Détachées. 

Il enchaîne anecdotes sur anecdotes, rencontres et hasard de la vie, le tout mêlé dans un parcours de quasi autodidacte. Lorsqu’il était à la fac, et qu’il a voulu apprendre l’animation 3D avec un ami, personne n’a pu le lui enseigner. Parce qu’à l’époque, ce n’était pas une pratique courante enseignée en école supérieure, même celles spécialisées dans le cinéma. Il confie également aux oreilles des étudiants ces découvertes de cinéphile : ses productions préférées, celles qui l’ont inspiré en tant que réalisateur mais aussi en tant que superviseur VFX (comme la première version de Tron). Il ne manque pas de questionner sur la prise de position de l’intelligence artificielle dans l’industrie audiovisuelle mais aussi cinématographique : est-ce qu’ils vont, lui et les étudiants, être remplacés par une machine ? Ou au contraire, est-ce que ces technologies peuvent assurer le renouveau de ces deux industries ? 

Cinéma et production audiovisuelle : points communs et différences 

Mais alors, pourquoi des étudiants de production audiovisuelle assistent à une masterclass cinéma ? Car ces deux industries travaillent main dans la main, au quotidien. En effet, la production audiovisuelle est l’industrie de la conception et de la réalisation dœuvres audiovisuelles. C’est-à-dire les vidéos (commerciales, de communication ou autre), les émissions de télévision mais également les films. L’industrie audiovisuelle est assurée par des sociétés de production, ou des maisons de production. 

Ainsi, rien de plus normal que d’apprendre à connaître le fonctionnement d’un milieu confrère. Cela ne peut que faciliter l’insertion professionnelle des étudiants de l’ISA, offrant un vrai plus à une formation qui les plonge déjà une semaine sur deux dans le monde de l’entreprise grâce à un cursus de deux ans en alternance. 

D’ailleurs, à l’issue de cette formation, les étudiants peuvent être amenés à travailler à la plupart des postes présentés en masterclass comme : assistant de production, chargé de production, adjoint de chef d’atelier de production, responsable de plannings, régisseur, assistant opérateur, chef opérateur lumière, directeur de la photo, régisseur lumière, opérateurs spécifiques de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates), monteur, monteur truquiste, infographiste, étalonneur, opérateur de prise de sons, mixeur antenne, monteur son, habillage sonore, assistant studio, sonorisateur et régisseur son.

Quelles sont les compétences à acquérir pour travailler dans la réalisation ?

Publiée le 20 mars 2023

Travailler dans la réalisation, c’est être capable d’endosser des missions très variées : création d’une œuvre, management d’équipe, gestion logistique ou encore bases de la technique de l’audiovisuel. Quelles sont précisément les compétences à acquérir pour faire carrière comme réalisateur ou assistant réalisateur ? 

Visuel - travailler dans la réalisation

Travailler dans la réalisation : développer une vision globale de son projet 

Le réalisateur est un véritable chef d’orchestre de son projet audiovisuel. C’est lui qui intervient véritablement tout au long de son projet et sur tous les points techniques qui permettront de réaliser sa vision artistique. Ainsi, le réalisateur doit avoir des compétences globales dans l’audiovisuel : participation à l’écriture de scénario, création de story-board, choix des prises de vue, avis sur le casting, vérification du matériel, gestion des conflits sur le tournage et contrôle des étapes de post-production.   

Afin de travailler dans la réalisation, il faut donc savoir intervenir à toutes les étapes de l’élaboration d’un projet audiovisuel. Pour parvenir à être performant durant tout le processus, il est crucial que le réalisateur bénéficie d’une vision très claire et juste des contraintes de chaque corps de métier qui intervient sur son œuvre. 

Il doit en effet avoir vécu en pratique de nombreux tournages pour comprendre les difficultés des comédiens et des directeurs de casting. Il lui faut bien analyser les plateaux de tournage dans le but d’anticiper les éventuelles difficultés de cadrage ou de positionnement des appareils d’éclairage. Il est aussi très important, pour travailler dans la réalisation, de connaître les conflits réguliers sur les tournages afin de les prévoir et de proposer des conditions de travail agréables et propices à la création d’une œuvre de qualité. 

S’il n’est pas nécessairement attendu du réalisateur ou de son assistant qu’il justifie de compétences techniques en informatique, il est préférable qu’il sache se repérer dans l’univers numérique pour pouvoir également intervenir au moment de la post-production. Aujourd’hui, les œuvres audiovisuelles peuvent intégrer des éléments en 3D, des images de synthèse ou même des effets sonores jusqu’alors inédit. Il est crucial que les professionnels de la réalisation connaissent les dernières innovations du secteur technologique en vue de savoir quels sont les éléments qu’ils souhaitent ajouter à leur œuvre. 

Visuel - travailler dans la réalisation

Comment se former pour travailler dans la réalisation ? 

Idéalement, pour parvenir à travailler dans la réalisation, il faut privilégier un parcours technique très axé sur l’acquisition de compétences pratiques. C’est pour cette raison que la très grande majorité des professionnels commencent leur apprentissage avec l’obtention du BTS Métiers de l’Audiovisuel (option gestion de production). Grâce à ce diplôme, ils développent de véritables savoir-faire opérationnels. L’ISA propose à ce titre un accompagnement premium en alternance qui permet d’obtenir son BTS Métiers de l’Audiovisuel et de travailler dans la réalisation dès l’obtention de son diplôme. 

Naturellement, les étudiants en réalisation peuvent choisir de poursuivre leurs études et d’intégrer un Bachelor ou un Mastère spécialisé. Dans ce cas de figure, il est vivement préconisé de choisir un établissement reconnu dans le milieu de l’audiovisuel qui propose un apprentissage en alternance.

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