De nouvelles formations à l’ISA Paris : le récap’ cursus

Publiée le 3 septembre 2023

Les années passent et l’ISA se développe. L’école multiplie ses campus dans toute la France : Paris, Lille, Lyon, Reims, Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux et Rennes, des emplacements forts des opportunités qu’ils offrent dans le monde de l’audiovisuel. Mais, parmi tous ces campus, l’un innove tout particulièrement. Le campus de la capitale, à quelques mètres du canal Saint-Martin, ouvre de nouveaux cursus pour aller toujours plus loin dans l’enseignement dispensé aux étudiants.

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L’Ecole des Métiers de l’Audiovisuel 

Lors d’une formation dans un milieu aussi vaste et varié que le monde de l’audiovisuel, il est d’une importance primordiale de bien choisir son école et, à plus forte raison, son cursus. Consciente des exigences du secteur et soucieuse d’offrir un large panel de possibilités à ses étudiants, l’ISA propose différents cursus : un BTS Métiers de l’Audiovisuel (auquel s’ajoute une spécialisation au choix : le montage, la gestion de production, le son ou l’image), une troisième année Bachelor Image/Montage, et pour la rentrée 2024-2025 unMastère Production et Réalisation Audiovisuelle.  

Chacune avec leur voie de spécialisation et leurs débouchés spécifiques, ces cursus de formation ont un objectif commun : former de futurs professionnels, aptes à intégrer la vie active dès leur diplomation et maximiser leurs chances d’évolutions professionnelles. Pour cela, une méthode d’apprentissage innovante qui comprend de solides périodes de cours théoriques, des cas pratiques challengeant, et des périodes en entreprises formatrices : c’est la modalité de l’alternance. 

Zoom sur le BTS Métiers de l’Audiovisuel 

Que ce soit en radio, en télévision, en cinéma, en journalisme ou sur Internet, le secteur les acteurs du monde de l’audiovisuel sont sans cesse sollicités. Et comme, au XXIe siècle, les choses vont vite, très vite, le secteur a besoin de professionnels compétents, aptes à se joindre à une équipe et être immédiatement opérationnel.  

Avec le BTS Métiers de l’Audiovisuel, l’ISA vous prépare en 2 ans à rejoindre le monde des caméras, du son, des tournages et des plateaux TV. Il s’agit d’un diplôme d’État.  

Dès la première année de formation, vous pouvez choisir de vous orienter vers le montage et la post-production, les métiers du son, de l’image ou de la gestion de production. Un programme commun (qui comprend de la technique de mise en œuvre, de la technologie des équipements et des supports, de la culture audiovisuelle et artistique, de l’anglais technique, des sciences physiques, ainsi que de l’environnement économique et juridique), et de nombreux projets pratiques propres à chaque filière préparent les étudiants à passer les épreuves nationales d’État. 

Ces formations débouchent sur des métiers tels que : assistant de production, régisseur, chargé de production, régisseur lumière, opérateur spécialisé, monteur, étalonneur, infographiste, mixeur, sonorisateur, régisseur son,  

Zoom sur le Bachelor Image et Montage 

Après vos deux années de formation au BTS Métiers de l’Audiovisuel, vous pourriez avoir envie de poursuivre vos études et d’intégrer une troisième année de formation afin d’obtenir un BachelorImage et Montage. Toujours en alternance, et toujours avec cette volonté d’intégrer les étudiants au marché du travail le plus vite possible, cette troisième année de Bachelor apporte un véritable atout après la diplomation : un titre Européen, certifié par l’EABHES (l’European Accreditation Board of Higher Education Schools) qui est un organisme chargé d’accompagner les établissements supérieurs dans leur démarche d’instauration d’un Espace Européen de l’Enseignement Supérieur).  

Cette année supplémentaire favorise une méthode d’apprentissage de terrain. C’estàdire qu’en plus des cours théoriques, tous dispensés par des professionnels en activité du monde de l’audiovisuel, les étudiants du Bachelor Image et Montage sont assurés de mener un nombre important de projets, qui doivent tous être suffisamment qualitatifs pour être diffusés. Ces projets alimenteront leurs portfolios en plus d’être très formateurs. Suivre cette troisième année de formation, c’est acquérir une base de connaissances et de compétences de haut niveau, ainsi qu’un carnet d’adresses déjà bien rempli.  

Ce haut niveau de formation permet d’intégrer des postes à haute responsabilité comme : chef monteur, réalisateur audiovisuel, directeur de la photographie, étalonneur, assistant opérateur, monteur truquiste, cadreur, opérateur prise de vues (OPV), chef opérateur lumière, JRI-M (Journaliste reporter d’images et monteur), MOJO (journaliste mobile), etc. Ces nombreux métiers peuvent être exercés en tant qu’indépendant ou que salarié dans de grandes sociétés de production, de plateforme VOD ou de chaînes de télévision. 

Très bientôt, pour la rentrée 2024-2025, l’ISA accueillera un tout nouveau cursus de formation qui ouvre la voie vers d’autres possibilités professionnelles encore : le Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle. 

Quels sont les raccourcis à connaître sur Premiere Pro ?

Publiée le 28 août 2023

Savoir gagner du temps lors d’un montage de longue haleine devient vite essentiel lorsque l’on travaille dans le monde de l’audiovisuel. Quelques clics sur le clavier peuvent épargner une longue recherche de fonctionnalité sur les différents panneaux d’affichage ou, pire, loin dans les méandres du paramétrage. 

Visuel - raccourcis premiere pro

Premiere Pro : présentation 

Il s’agit de l’un des logiciels de montage les plus connus du monde de l’audiovisuel. Il est utilisé par de nombreux professionnels. À ses débuts, Adobe Premiere fait débat et est très critiqué : en effet, son interface était considérée comme peu voire absolument pas ergonomique, en plus de comporter de nombreux bugs. Mais quelques mises à jour plus tard les bugs sont résolus et l’ajout du “Pro” à la fin de son nom convainc les professionnels auparavant déçus de lui laisser une seconde chance. Et heureusement ! 

Désormais, Premiere Pro peut prendre en charge de très nombreux formats de vidéo et intègre des systèmes de storyboard complets (le storyboard, c’est ce qui définit le cadre, l’intention et le mouvement qui détermine les principaux éléments et actions d’une scène). Parmi ses concurrents, on retrouve Avid ou Final Cut Pro. 

Premiere Pro présente de nombreux avantages, que ses pairs ne possèdent pas. 

Les avantages de Premiere Pro 

En plus de pouvoir monter en haute résolution, Premiere Pro est directement relié aux autres logiciels de la suite Adobe. Un atout majeur puisque la Creative Suite est très largement utilisée dans le monde professionnel de l’audiovisuel. Cette suite comporte des logiciels comme Adobe Encore (pour la création de menus et d’interface DVD), After Effects (pour l’animation graphique) et Photoshop (pour la retouche image et le dessin assisté par ordinateur).   

De nombreuses productions audiovisuelles sont montées chaque année sur Premiere Pro, le matériel de tournage étant toujours plus performant et innovant, les logiciels doivent s’assurer de pouvoir suivre. Premiere ajoute donc des pré-configurations de montage pour les vidéos enregistrées sur des reflex numériques, de nouveau moteur de lecture, améliore la fluidité de lecture des formats en haute définition. L’interface aussi évolue et s’adapte pour rendre le montage plus intuitif et plus rapide. 

Les raccourcis 

Toujours dans l’idée de rendre le montage plus efficace, Premiere Pro comporte plusieurs raccourcis clavier, qui se révèlent vite indispensables pour gagner quelques précieuses minutes. Dans une industrie qui demande du contenu toujours plus rapidement, ces quelques touches peuvent se révéler d’un grand secours. Attention : ces raccourcis ne fonctionnent qu’avec la configuration clavier de base de Premiere Pro. 

Les essentiels (Windows Mac) 

  • Nouveau projet :Ctrl + Alt + N |Opt + Cmd + N 
  • Nouvelle séquence :Ctrl + N | Cmd + N 
  • Nouveau chutier :Ctrl + / | Cmd + / 
  • Ouvrir un projet :Ctrl + O | Cmd + O 
  • Fermer le projet :Ctrl + Maj + W | Maj + Cmd + W 
  • Fermer :Ctrl + W | Cmd + W 
  • Enregistrer :Ctrl + S | Cmd + S 
  • Enregistrer sous:Ctrl + Maj + S | Maj + Cmd + S 
  • Enregistrer une copie :Ctrl + Alt + S |Opt + Cmd + S 
  • Importer à partir de l’Explorateur de médias :Ctrl + Alt + I |Opt + Cmd + I 
  • Importation :Ctrl + I | Cmd + I 
  • Exporter le média :Ctrl + M | Cmd + M 
  • Quitter :Ctrl + Q | Cmd + Q 

À connaître (Windows | Mac) 

  • Annuler :Ctrl + Z | Cmd + Z (à retenir en priorité absolue !!) 
  • Rétablir :Ctrl + Maj + Z | Maj + Cmd + Z 
  • Couper :Ctrl + X | Cmd + X 
  • Copier :Ctrl + C | Cmd + C 
  • Coller :Ctrl + V | Cmd + V 
  • Coller les attributs :Ctrl + Alt + V |Opt + Cmd + V 
  • Supprimer et raccorder :Maj + Suppr | Maj + Supprimer en avant 
  • Dupliquer :Ctrl + Maj + / | Maj + Cmd + / 
  • Tout sélectionner :Ctrl + A | Cmd + A 
  • Tout désélectionner :Ctrl + Maj + A | Maj + Cmd + A 
  • Rechercher… :Ctrl + F | Cmd + F 

Les “une touche suffit”

Ces raccourcis peuvent être utilisés lorsque vous vous trouvez sur un panneau.

  • Enregistrement vidéo :V 
  • Enregistrement audio :A 
  • Avance rapide :F 
  • Marquer une entrée : I 
  • Marquer une sortie : O 
  • Atteindre le point d’entrée :Q 
  • Atteindre le point de sortie :W 
  • Enregistre :G 
  • Rembobine :R 
  • En arrière :flèche gauche 
  • En avant :flèche droite 
  • Arrêt :S 
  • Outil Rectangle :R 
  • Outil Sélection :V 
  • Outil Texte :T 
  • Outil Plume :P 
  • Outil Cutter : C 

Pour faire gagner encore plus de temps à ses utilisateurs, Premiere Pro propose aux monteurs de définir leurs propres raccourcis claviers, complètement personnalisés. Pour cela, il suffit d’aller dans le menu “Édition” puis “Raccourcis clavier” (Ctrl + Alt + K sur Windows). 

Afin d’assurer des supports toujours plus professionnalisants pour ses étudiants, l’ISA fournit des accès à Premiere Pro et d’autres logiciels de montage qui permettent de rendre des projets prêts à diffuser.

Opérateur de prise de vue : quelles évolutions de carrière possibles ?

Publiée le 21 août 2023

À la sortie de leur BTS Métiers de l’Audiovisuel, option image, les étudiants de l’ISA peuvent accéder au poste indispensable d’opérateur de prise de vue. Avec le temps, il est possible d’atteindre des postes qui offrent de plus grandes responsabilités et demandent de véritables compétences de management. 

Visuel - évolution de carrière OPV

Opérateur de prise de vue : définition 

Indispensable, c’est bien le mot qui décrit le mieux l’opérateur de prise de vue dans les métiers de l’audiovisuel : ils peuvent être jusqu’à douze ou treize sur un seul et même plateau de tournage. C’est dire leur importance ! Ils travaillent directement avec le réalisateur que ce soit sur des émissions filmées, des journaux télévisés, des jeux TV, des débats en lignes… Ce sont eux qui se trouvent derrière les caméras. 

Si les missions de l’opérateur de prise de vue sont bien réalisées, signent en partie la réussite d’une production. Équipé d’un casque, il reçoit ses instructions directement du réalisateur qui lui indique quel cadre faire. L’opérateur de prise de vue se charge donc essentiellement de placer la caméra sur pied, en définissant un axe précis, ou de prendre des plans de coupe (en réorientant la caméra ou à l’épaule). Et c’est bien ce travail qui est le plus visible dans une production : les images sont primordiales à l’écran, à l’instar du son, de l’habillage, etc. 

D’ailleurs, les opérateurs de prise de vue ont aussi leur place sous le feu des projecteurs : il n’est pas rare de les voir se déplacer d’un bout à l’autre du plateau, ou en train de bouger les caméras le long des rails. Attention tout de même : l’opérateur de prise de vue n’a pas qu’un rôle d’exécutant. Il sait suivre les instructions mais il sait aussi être force de proposition. Il décide des cadrages en collaboration avec le réalisateur. Les décisions doivent être approuvées des deux côtés pour un rendu vraiment qualitatif. 

Parmi ses missions également, le réglage caméra. Ce n’est pas le tout de savoir les positionner, reste encore à s’assurer que l’image sera soigneuse. Il faut : faire la balance des blancs, régler l’exposition et l’ouverture du diaphragme, est-ce que les personnes filmées seront de dos ou de face, si le tournage se déroule en intérieur ou en extérieur, vérifier qu’il n’y ait pas de reflets visibles dans les lunettes de certains invités ou dans une paroi vitrée… L’opérateur de prise de vue doit aussi sécuriser le plateau, s’assurer que rien d’imprévu ne viendra s’introduire dans le champ de sa caméra. 

Les qualités de l’Opérateur de Prise de Vue 

Chaque tournage se pilote comme une machine bien huilée, pour s’assurer que rien ne vient nuire à son bon fonctionnement, un réalisateur doit sélectionner son équipe avec soin. Les opérateurs de prise de vue n’échappent pas à la règle. Ils sont choisis selon différents critères, dont certaines qualités essentielles. 

L’opérateur de prise de vue doit :

  • Être créatif 
  • Être réactif aux instructions 
  • Savoir s’adapter en fonction des situations 
  • Maîtriser les outils technologiques 
  • Savoir rester concentré sur ses tâches 
  • Aimer travailler en équipe 
  • Conserver une bonne condition physique (porter des caméras à longueur de journée peut vite devenir sportif) 

Évolution professionnelle 

Aussi passionnant que puisse être le métier d’opérateur de prise de vue, un jour ou l’autre, il se pourrait qu’une opportunité vous offre la possibilité de prendre un poste avec plus de responsabilités. Un opérateur de prise de vue peut devenir un Chef opérateur de prise de vue ! Un poste également connu sous le nom de directeur de la photographie. C’est lui qui règle l’éclairage, mais aussi les tons et les couleurs (qui doivent savoir répondre à la vision artistique du réalisateur). 

À la différence d’un opérateur de prise de vue, le directeur de la photographie commence à travailler bien avant les débuts des tournages. Avec une équipe, il repère les lieux et commence à établir un premier schéma de cadrage, de quelle façon il va situer les intervenants à l’écran, d’où va parvenir la lumière… Il fait aussi le choix de l’équipement : les projecteurs, les caméras, les optiques, etc.). Une fois ce travail effectué et le tournage débuté, le directeur de la photographie prend la tête de l’ensemble des opérateurs de prise de vue. Il les dirige en suivant, lui aussi, les instructions du réalisateur. S’il y a un imprévu sur le plateau, c’est vers lui que l’on se tourne. Post tournage, il est amené à participer au montage et parfois même à la post-production. 

Évolution de salaire 

Une évolution de poste entraîne également une évolution de salaire. Lopérateur de prise de vue, tout comme le directeur de la photographie d’ailleurs, et une bonne partie des acteurs du monde de l’audiovisuel (qui sont considérés comme des intermittents du spectacle), n’a pas de salaire “fixe”. Il est rémunéré au projet. Pour les opérateurs de prises de vue, le salaire peut varier entre 1 600€ et 5 500€. Pour le directeur de la photographie, le salaire se situe entre 3 800€ et 12 000€ nets par mois. Plus le talent et le travail de l’opérateur de prise de vue ou du chef opérateur de prise de vue sont reconnus, plus il fait d’heures de tournages et plus il a d’expérience, plus le salaire augmente.  

L’ISA forme à tous les métiers de l’audiovisuel. Ses formations en alternance permettent d’intégrer facilement le monde du travail, et de devenir opérateur de prise de vue. 

Montage vidéo et effets sonores : 5 sites de ressources libres de droits

Publiée le 14 août 2023

Pour le montage d’une vidéo réussie, il y a tout un tas d’éléments à prendre en compte. Les rushes, la post production, les VFX, mais aussi et surtout la bande son. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de production audiovisuelle. À la télévision ou sur les réseaux sociaux, en passant par les jeux vidéo, les SFX (les effets sonores), sont essentiels pour plonger l’auditeur dans l’ambiance du projet. 

Visuel - trouver effets sonores

Pourquoi utiliser des effets sonores dans son montage vidéo ? 

De bons bruitages dans une production audiovisuelle, ça change tout. Que ce soit dans une publicité pour capter l’attention de l’auditeur, ou dans une émission télévisée pour marquer un temps fort, le bon bruitage ajoute une nouvelle dimension à la vidéo ou production. On appelle ces effets sonores des SFX (special effects en anglais). Ces effets sont autant utilisés dans le cinéma que dans les autres types de productions audiovisuelles : ils servent à renforcer l’illusion de certaines actions, à rendre plus réelle la présence d’un objet en particulier ou d’un environnement spécifique, ils peuvent même servir à souligner certains effets comiques. 

Par exemple, l’utilisation d’effets sonores dans la réalisation de contenus pour les réseaux sociaux permet de relancer l’attention des followers. Les effets sonores sont également une façon de faire transparaître l’identité de sa chaîne ou de sa marque dans le cas de communications pour une entreprise. Il en va de même pour la publicité. Si l’on veut vendre de l’eau à bulles, rien de mieux qu’un bruit net d’eau pétillante versée dans un verre. Ça aide non seulement le téléspectateur à visualiser le produit, mais aussi à attiser son envie. 

Si certains bruitages sont reconnaissables entre tous, comme l’ouverture d’une canette de soda, d’autres sont plus difficiles à trouver et à sélectionner. Heureusement il existe des sites web avec un large choix de ressources disponibles en téléchargement, mais aussi et surtout libres de droits. 

Où trouver de bons effets sonores ? 

Internet à la particularité bien pratique de pouvoir fournir, en seulement quelques clics, tout ce dont on pourrait avoir besoin. Et bien sûr, ça vaut aussi pour les effets sonores. Ils sont présents par millier et disponibles sur au moins autant de sites différents. Mais justement, dans cette masse de possibilités, il est facile de se perdre et de prendre du retard sur son montage. C’est pourquoi il vaut mieux prévoir ses besoins à l’avance en enregistrant, par exemple, quelques sites pratiques. En voici 5 qui ne nécessitent que la création d’un compte (gratuit) avant de lancer les téléchargements. 

1. Pixabay 

C’est une plateforme de téléchargement très complète, qui est régulièrement mise à jour par les utilisateurs. Pixabay propose aussi bien des photos, que des vidéos, des illustrations, des GIF et, bien évidemment, des effets sonores. Tout ce qui est sur la plateforme est libre de droits et téléchargeable très facilement. Le tout est soigneusement rangé par catégories : transition, intro, nature, “whoosh”, meme, explosion, glitch, logo, notification, film, horreur et ambiance. Il est même possible d’ajouter un filtre à ces recherches par catégories : les plus tendances, les plus récents, et les coups de cœur. 

2. YouTube 

Eh oui, YouTube propose aussi sa propre base d’effets sonores. Il suffit de se connecter à YouTube Studio puis de sélectionner dans le menu de gauche “Bibliothèque audio”. Une fois dans la bibliothèque YouTube, rien de plus simple. Vous pouvez rechercher les effets sonores ou la musique qui vous correspond en utilisant la barre de recherche, puis de les télécharger en MP3. Il suffit de taper le nom d’un artiste en particulier, un titre ou un motclef. Il est aussi possible de filtrer les résultats obtenus en fonction du titre, du genre, de la durée ou de l’humeur. Si vous ne voulez pas tout télécharger d’un coup, il est également possible de mettre certains titres en favoris et de les retrouver plus tard dans l’onglet Titres Favoris. La bibliothèque est actualisée deux fois par mois. Attention petite subtilité toutefois, certains titres peuvent être placés sous licence Creative Commons. Lorsque le droit de paternité est demandé, il ne faut surtout pas oublier d’indiquer le nom de l’artiste dans le générique ou la description d’une vidéo. 

3. Free sound 

Même si le site propose une large catégorie d’effets sonores, une bonne partie d’entre eux se trouvent également sous accréditation Creative Commons. Il est donc possible de les utiliser à des fins personnelles et ou professionnelles, mais encore une fois, il est très important de notifier au générique le créateur ou la créatrice des effets utilisés. 

4. Audio Micro 

Audio Micro propose trois catégories de son distinctes : la musique, les effets sonores et les “loop (des motifs musicaux qui tournent en boucle). Le site propose plus de 300 000 effets sonores libres de droits, là aussi, classés et triés par genre. 

5. Adobe Audition 

Adobe Audition fournit des effets sonores de qualité professionnelle et facilement intégrables à tout projet audio : vidéo, podcast, publicité, contenus réseaux sociaux… Attention cependant, pour utiliser Audition, il faudra cette fois-ci avoir un compte payant. Afin d’offrir des supports professionnels à ses étudiants, l’ISA fournit des licences pour la suite Adobe Creative qui comprend l’accès à Adobe Audition, mais également à Premiere Pro, After Effect, et bien d’autres. 

Audiovisuel : d’où vient la télévision ?

Publiée le 7 août 2023

Dans le vaste monde de l’audiovisuel, la télévision occupe une place de choix. Elle est présente dans presque tous les foyers français, et devient de plus en plus performante. Écran 4K, Dolby audio, HD, technologie QLED, smart TV… D’où vient cette invention qui a révolutionné l’audiovisuel ? 

Visuel - Invention TV

Un peu de contexte 

Aujourd’hui encore, c’est elle qui garantit un large échantillon d’emplois aux professionnels de l’audiovisuel. La télévision est une industrie colossale. Selon une étude de Statista, en 2021, les Français ont acheté4,1 millions de téléviseurs. Et, pour occuper tous ces utilisateurs, il faut bien entendu produire du contenu. Une source inépuisable d’employabilité. Mais alors, d’où vient cette invention miraculeuse pour les travailleurs de l’audiovisuel, et comment est-elle devenue si populaire ? 

La télévision est le résultat d’un long parcours de petites révolutions. Il est donc impossible d’en attribuer la création à une seule et unique personne. Le 26 janvier 1926 est la date la plus emblématique de la TV : il s’agit du moment de la première diffusion publique d’images télévisées, réalisée John Logie Baird. Avant ça, la télévision était tenue secrète, en plus d’être en noir et blanc. Mais, courant 50’s, elle est officiellement adoptée du grand public (et gagne même ses premières couleurs). On est encore loin des télévisions modernes, mais elles restent un véritable chamboulement technologique. 

Les dates clés  

Si elle fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de la majorité des Français, son évolution s’est étendue sur de nombreuses années. L’histoire de la télévision regorge de dates toutes plus symboliques les unes que les autres, en voici cinq particulièrement marquantes. 

Le 25 mai 1949 

Un mois avant la diffusion du tout premier JT, le RTF organise un concours pour élire la première speakerine Française (il s’agit de la personne chargée d’annoncer le programme télévisé. Arrive donc sur les écrans Jacqueline Joubert, Arlette Accart, puis Catherine Langeais, Jacqueline Caurat, Jacqueline Huet et Anne-Marie Peysson. Une carrière de courte durée pour les dernières arrivantes puisque qu’en 1992, la télévision se modernise et déclare la fin des speakerines.  

Le 29 juin 1949 

Pierre Sabbagh, pionner de la RTF, présente pour la première fois le journal télévisé : format qu’il a lui-même inventé. Grâce à ça, les Français peuvent connaître l’actualité du pays sans avoir à se procurer une quelconque gazette. Le début d’une longue tradition qui n’est pas prête de s’arrêter, tous les soirs, le JT est diffusé, et sur plusieurs chaînes. Petite anecdote : à l’époque, le JT n’était diffusé ni le mardi, ni le dimanche.  

Le 18 avril 1960 

Johnny Hallyday fait sa toute première apparition télévisée aux côtés de Line Renaud (sa parraine dans le show-business) et Aimée Mortimer (animateur de l’émission “L’École des vedettes”). Il n’a que 17 ans. 

Le 26 mars 1961 

L’ORTF (anciennement connue sous le nom RTF), met en place le fameux carré blanc. L’objectif : signaler les programmes violents ou à connotation sexuelle. C’est le début des “pegi”, désormais connus de tous. Le premier film qui y a droit est “Riz amer” de Giuseppe de Santis. Si le titre paraît plutôt inoffensif, le film met en scène un couple de délinquants poursuivis par la police. 

Le 31 mars 2005

C’est le lancement officiel de la TNT gratuite. Paris, Marseille, Bordeaux, Niort, Mantes, Lille, Rouen, Rennes, Brest, Vannes, Lyon et Toulouse se voient accorder 14 chaînes télévisées entièrement gratuites. Très vite, ce privilège est étendu à la France entière. Aujourd’hui, la TNT propose 26 chaînes nationales gratuites et 42 chaînes locales. 

Les publicités 

Omniprésentes sur la plupart des chaînes télévisées, les publicités sont également une source d’emploi inépuisable pour les futurs professionnels de l’audiovisuel formés à l’ISA. Après tout, la télévision reste LE média de référence pour développer la visibilité d’une marque. Selon Médiamétrie, l’année 2021 a vu près de 44,5 millions de téléspectateurs installés devant leur télévision, pour une durée de plus de 3 heures. Sur ces heures, un nombre incalculable de publicités ont défilé. 

Mais alors pour produire une publicité, qui faut-il ? Une fois que la stratégie de communication est bien définie, la société souhaitant produire sa publicité doit faire appel à une équipe de production audiovisuelle. Grâce à sa pédagogie par projets, l’ISA forme ces futurs professionnels de l’audiovisuel, aptes à intégrer directement le marché de l’emploi. Les étudiants suivent des cours théoriques mais aussi et surtout pratiques. Tout au long de leur formation, ils sont amenés à travailler sur des projets concrets comme la réalisation de publicités ou de reportage. Grâce à cette connaissance pratique du secteur, les étudiants sont aptes à intégrer les métiers de la télévision. 

Comment devenir monteur vidéo ?

Publiée le 31 juillet 2023

Le montage vidéo est devenu une étape incontournable pour tous les types de productions audiovisuelles : films de cinéma, dessins animés ou encore émissions de TV. Intégralement numérisé, il s’agit d’un processus hautement technique qui requiert plusieurs années de formation et de pratique pour être pleinement maîtrisé. Alors, en quoi consistent les missions du monteur vidéo, quelles sont ses compétences et comment le devenir à son tour ? 

Visuel - monteur vidéo

Devenir monteur vidéo : à quoi s’attendre ? 

Le montage vidéo est une étape de la post-production des films et des animés absolument indispensable pour organiser les séquences de l’œuvre et proposer une narration suivie et fluide. Il s’opère aujourd’hui sur des logiciels professionnels en collaboration avec les équipes de la réalisation, et c’est le monteur vidéo qui s’en charge.

En pratique, le monteur vidéo étudie les rushes du tournage et les compare au script qui lui a été fourni par les équipes de réalisation. Il redécoupe les séquences, agence les plans et synchronise les images en respectant les demandes du réalisateur en se basant sur le script de l’œuvre.

Le script présente le scénario de l’œuvre en y ajoutant des détails pratiques. Les rushes, quant à eux, sont toutes les images enregistrées durant le tournage : scènes coupées, erreurs, séquences à conserver, etc. Son rôle est de visionner tout ce qui a été tourné et de sélectionner les meilleures prises dans le respect de la vision du réalisateur.

Il opère donc le dérushage du film en important dans son logiciel de montage l’intégralité des enregistrements qui lui parviennent des équipes de tournage (effets spéciaux et images de synthèse compris). Puis, le monteur vidéo assemble ces enregistrements sur sa timeline en vue d’obtenir une narration fluide, agréable et compréhensible pour le public.

S’il travaille sur des projets web, notamment, il peut tout à fait lui être demandé d’incruster des textes de présentation ou de créer et d’intégrer des transitions originales. 

Zoom sur les qualités du monteur vidéo 

Pour devenir monteur vidéo, il faut faire preuve d’une grande créativité. Véritable passionné de l’audiovisuel, c’est un professionnel qui fait preuve d’une grande culture du secteur et d’une vision artistique de l’industrie. Il comprend ainsi aisément les références des réalisateurs, ce qui lui permet d’être plus performant dans son travail.

Outre ses compétences et sa maîtrise des logiciels de montage, c’est un collaborateur capable de travailler vite et de s’adapter aux contraintes de la production. Surtout s’il travaille pour la télévision, il se peut qu’il soit soumis à des impératifs de timing difficiles à respecter et parfois stressants. Il adopte une vision raisonnée de l’industrie audiovisuelle et comprend les enjeux et les contraintes du projet sur lequel il travaille.

Il peut donc proposer des avis techniques dès les étapes d’élaboration d’une œuvre et renseigner les équipes de création sur la faisabilité de leur projet. 

Comment le monteur vidéo exerce son métier ? 

Le monteur vidéo travaille seul ou en équipe. S’il intervient sur un projet de cinéma de grande ampleur, il s’attachera à effectuer le montage d’une portion de l’œuvre, d’autres monteurs vidéo opérant sur d’autres parties. Il doit aussi pouvoir collaborer avec les techniciens de l’audiovisuel et de la post-production. Par exemple, il est susceptible d’indiquer à l’étalonneur des séquences qui doivent être retouchées et / ou doit constamment rester en contact avec la Réalisation afin de s’assurer que ses choix lui conviennent.

Il peut aussi exercer pour les chaînes de TV ou directement en ligne. Dans ce cas de figure, il peut être en charge d’habiller les images, de les traiter numériquement et d’incruster les effets spéciaux.

En début de carrière, le monteur vidéo peut obtenir une rétribution de 28 000 euros annuels bruts. Ce chiffre varie en fonction de la structure qui l’emploie, de son expérience, mais aussi des projets sur lesquels il intervient. S’il travaille pour la télévision, il est généralement rétribué à la journée et adopte le statut d’intermittent du spectacle.

De nombreux et bons monteurs vidéo exercent cependant au sein d’agences de production et pour le cinéma. Bien que les places soient bien plus rares, exercer comme monteur vidéo pour l’industrie cinématographique permet d’obtenir un salaire de près de 4500 euros nets mensuels en tant que chef monteur. 

Visuel - monteur vidéo

Devenir monteur vidéo : la voie royale 

Pour devenir monteur vidéo, il est vivement conseillé d’obtenir le BTS Métiers de l’Audiovisuel. À l’obtention du diplôme, on peut choisir de s’intégrer directement sur le marché du travail ou de suivre une année de Bachelor Image / Montage en vue de parfaire ses compétences.

Le BTS Audiovisuel se déroule en deux ans et permet de se constituer une solide base de compétences fondamentales. Il s’organise autour d’un tronc commun et de quatre grandes options. La spécialisation montage permet de travailler des compétences opérationnelles dès la première année de formation : dérushage, synchronisation des images, bases de l’étalonnage, etc.

C’est également une formation préconisée en raison de son approche pratique du montage vidéo, elle permet d’immédiatement prendre en main les logiciels professionnels de montage : AVID, Adobe Premiere Pro ou encore Final Cut. Avec une bonne formation, on doit d’ailleurs pouvoir développer une base de compétences dans la création et l’incrustation d’effets spéciaux, sous AfterEffect notamment.

Attention, le BTS Métiers Audiovisuel option montage doit également garantir aux étudiants de savoir intervenir sur le matériel de pointe de l’audiovisuel, dans le cas du monteur vidéo, des tables de montage. À ce titre, le programme doit comprendre des modules d’enseignement de maintenance du matériel et de découverte des équipements.

Grâce à l’accompagnement premium de l’ISA, les étudiants au BTS Métiers de l’Audiovisuel option montage peuvent devenir monteurs vidéo en quelques années et s’assurent de trouver un emploi à l’obtention de leur diplôme.

Pouvoir apprendre sur du matériel professionnel est une condition indispensable pour une bonne formation en audiovisuel. Cela explique que les BTS Audiovisuel recherchés par les recruteurs du secteur soient majoritairement ceux proposés par les écoles spécialisées. Ces établissements peuvent proposer des conditions d’apprentissage optimales : locaux neufs, équipements de l’audiovisuel dernier cri, studios de tournage, etc. 

Quel est le rôle d’un acousticien ?

Publiée le 24 juillet 2023

L’acousticien est l’expert des nuisances sonores et des solutions à apporter pour les réduire ou les éliminer. Il assure un rôle central dans la construction d’immeubles, la sonorisation des espaces de concert ou la préparation des plateaux de tournage. Explications. 

Visuel - accousticien

Acousticien : éviter les nuisances sonores 

L’acousticien peut exercer de différentes manières, mais avec toujours le même objectif : réduire les nuisances sonores environnantes (urbaines, industrielles, routières, etc). Il exerce donc pour tous les secteurs de l’industrie et de l’économie : travaux publics, transport aérien, audiovisuel, construction, etc.

Les problématiques qu’il rencontre sont toujours les mêmes : présence d’une nuisance sonore gênante et recherche de solution pour la supprimer ou la réduire.

Il peut intervenir en amont d’un projet et sur les plans de construction d’un bâtiment ou d’une autoroute. Les services d’un acousticien peuvent également être requis en cas de voisins trop bruyants ou de redirection de lignes de transport afin de déterminer l’intensité du bruit et de dresser un constat. 

Le rôle de l’acousticien en pratique 

L’acousticien se rend nécessairement sur les lieux de son intervention (immeuble, chantier, lieux musicaux) en vue d’effectuer un audit technique. Il y définit comment construire ou modeler les éléments permettant, en tenant compte du relief et des spécificités du lieu, de créer une acoustique agréable.

Pour y parvenir, l’acousticien réalise des mesures acoustiques et vibratoires. Il conserve ses observations et ses résultats dans des rapports à partir desquels il conçoit les solutions pour réduire le niveau sonore des nuisances auditives.

Il va donc conseiller l’utilisation de matériaux en raison de leurs propriétés d’isolation phonique, identifie les distances idéales pour réduire les bruits et définit précisément ce qui est ou sera une source d’une nuisance sonore. S’il travaille dans la construction, il opère par exemple en collaboration avec l’architecte en vue de choisir les matériaux et de définir des éléments permettant de réduire les nuisances : type de cloison, isolation, etc.

S’il travaille à l’acoustique d’une salle de concert, son objectif est de conserver le son à l’intérieur sans qu’il ne se propage de manière trop importante à l’extérieur. Il diffuse alors un bruit rose dans la salle et teste les décibels perçus hors de l’espace de concert. Le bruit rose a une intensité de chaque bande de fréquence similaire et permet une mesure précise et efficace du son. 

Compétences de l’acousticien 

L’acousticien travaille sur des instruments de mesure spécifiques et il doit faire preuve d’une compétence métier. Par exemple, s’il travaille dans le spectacle vivant, il maîtrise les principes de la sonorisation de l’espace. Il sait comment réaliser la meilleure acoustique pour éviter que le son ne se propage à l’extérieur.

L’acousticien doit constamment connaître la législation en termes d’acoustique. Elle évolue très régulièrement au niveau européen en vue de protéger, notamment, les particuliers et les travailleurs. Il doit donc savoir effectuer une veille constante et scrupuleuse de son secteur : changements législatifs, évolutions technologiques, etc. Ses préconisations respectent à ce titre le cadre légal et environnemental. 

Salaire et modalités d’exercice de l’acousticien 

L’acousticien est un spécialiste de la lutte contre les nuisances sonores. C’est un professionnel recherché dans de nombreux secteurs dont la rétribution est très attractive. La moyenne salariale se situe entre 25 000 et 45 000 euros annuels bruts.

En début de carrière, la moyenne se situe entre 2 100 et 2 500 euros bruts par mois et cette rétribution peut très rapidement évoluer en fonction des missions confiées à l’acousticien. Les seniors, quant à eux, obtiennent un salaire dépassant très généralement les 3 700 euros bruts annuels.

S’il exerce dans une grande entreprise, il peut également bénéficier d’avantages, comme une prime de participation ou d’intéressement. En somme, c’est son niveau d’expertise, son expérience professionnelle et le type d’intervention qui influent sur sa rétribution. 

Zoom sur la spécialité de l’éco-acoustique 

L’acousticien peut exercer dans les spécialités de l’éco-acoustique et de la bioacoustique. Dans ce cas, ses rôles permettent de préserver l’environnement en sensibilisant les spectateurs et les auditeurs d’émissions animales ou environnementales à la préservation des écosystèmes.

Les techniques de la bioacoustique et de l’éco-acoustiques permettent en effet de bien comprendre les évolutions de la biodiversité. Il s’agit de techniques d’acousticien à cheval entre la mesure du son et l’enregistrement, elles sont très utilisées dans l’audiovisuel afin d’élaborer des documentaires ou des reportages.

Les éco-acousticiens jouent alors un rôle prépondérant. Ils mettent en place, sur le terrain, les micros de captation et les règlent en fonction des décibels à enregistrer. Par exemple, s’il s’agit de capter le chant des oiseaux de paradis, l’acousticien se rendra sur place (dans la jungle) pour déterminer et positionner les équipements de captation. Il cherchera également à mettre en place des éléments acoustiques offrant de mieux gérer le son en extérieur, sans perturber la vie animale.

Grâce à ces études acoustiques, on peut mieux comprendre la communication animale, les déplacements des espèces et leurs comportements. L’approche acoustique du milieu naturel permet aussi de mettre en lumière les nuisances sonores humaines dont souffrent les populations animales. En ce sens, l’acousticien assure un rôle de sensibilisation auprès du public et des gouvernements. 

Audiovisuel et rôle de l’acousticien 

S’il travaille sur la construction d’une salle de spectacle, l’acousticien devra en optimiser l’acoustique. Là encore, il préconisera l’utilisation de certains matériaux et interviendra afin de déterminer le positionnement des éléments. Il peut aussi opérer sur la spatialisation d’une salle de cinéma ou de concert.

Les services des acousticiens sont également utilisés lorsqu’il faut sonoriser un espace qui, à l’origine, n’est pas destiné à une représentation musicale ou artistique ou à un tournage. Par exemple, ils interviennent dans le cadre de concerts en plein air, afin de réduire les échos disgracieux et de fournir au public la meilleure expérience possible.

L’acousticien peut donc travailler sur tous les espaces en vue de créer des zones propices à l’enregistrement audiovisuel. Par exemple, s’il intervient sur un documentaire ou un reportage, il peut faire du salon d’un interviewé une zone savamment organisée en vue que le son de l’entretien soit de qualité, facilement capté et enregistré par les appareils.

Les étudiants du parcours audiovisuel de l’ISA bénéficient d’un apprentissage très complet. Ils peuvent prendre en charge toute sorte de projets audiovisuels : reportage, publicité, vidéos de communication… Ils comprennent donc parfaitement le rôle de l’acousticien et peuvent même l’endosser lorsque leurs missions le nécessitent.

Expert du son, l’acousticien assure un rôle central pour de nombreux secteurs professionnels. Dans l’information, il doit savoir œuvrer avec les journalistes pour fournir des productions de qualité, tout comme il doit savoir s’adapter sur des plateaux ou des tournages en extérieur. 

Animateur radio-télé : études et fiche métier

Publiée le 17 juillet 2023

Star du PAF, l’animateur de radio-télé occupe une place centrale dans la programmation audiovisuelle française, certains sont même de véritables stars. C’est un professionnel qui connaît très bien les enjeux économiques de l’audiovisuel, le public de son show, sa discipline de spécialisation et les contraintes techniques de la création d’une émission de TV ou de radio. Qui est-il et comment devenir à son tour animateur radio-télé dès l’issue de sa formation ? 

Visuel - animateur tv radio

Animateur radio-télé : les missions 

Le métier d’animateur radio-télé se caractérise par trois principales missions : la conception, l’animation d’émission, et le développement de son produit.

Très concrètement, c’est l’animateur radio-télé qui est face à la caméra ou au micro au moment du lancement de son émission. Il divertit, informe ou alerte le public. Selon le type de show qu’il anime, il faut aussi qu’il interagisse avec les invités.

Par exemple, dans le cadre d’une émission de variétés musicales, c’est à lui de présenter les artistes, d’en faire une petite interview et de les relancer pour dynamiser sa présentation. S’il intervient dans le cadre d’une émission politique, son rôle se rapproche de celui du journaliste : questionnements, confrontation, explications au public de l’historique et du sujet, etc. 

En charge du succès de son émission, l’animateur doit proposer un contenu sans cesse actualisé et attractif. Il doit être en mesure de prévoir tous les problèmes qui pourraient survenir au cours de son émission et de se préparer à chaque intervention. Ses recherches doivent également permettre de développer l’audience de son émission.

En somme, les missions de l’animateur en radio-télé dépassent de loin sa simple intervention devant la caméra ou le micro. Selon les conditions dans lesquelles il travaille, il peut être attendu de lui qu’il :

  • Sélectionne les sujets à traiter en lien avec le thème de son émission, l’actualité de son secteur ou les demandes de la rédaction.
  • Se documente sur la thématique, contacte les invités, effectue un travail de recherche et d’enquête.
  • Rédige les documents de travail (interviews, présentations, transitions) en y apportant des informations pratiques à destination des techniciens de l’audiovisuel. 

Quelles sont les compétences de l’animateur radio-télé ? 

Quel que soit le type d’émission qu’il anime, le professionnel doit faire preuve d’une excellente diction, d’un caractère enjoué ou sérieux en fonction de son show et d’une fine connaissance de l’audiovisuel. Bien qu’il soit mis sous le feu des projecteurs, l’animateur radio-télé n’est pas le seul à travailler sur son émission. Il attend le signal des équipes techniques pour commencer son discours, doit respecter les marquages lumière au sol ou respecter les temps d’attentes nécessaires aux autres corps de métiers qui interviennent sur son show.

L’animateur radio-télé travaille bien en amont de l’émission qu’il dirige. Par exemple, avant la prise d’antenne, il se concerte avec ses collaborateurs afin de définir le sujet du jour, la ligne éditoriale, l’ordre de passage des invités et les intermèdes qui rythment son show. Il peut aussi procéder à plusieurs tests et répétitions en plateau en vue de peaufiner les derniers détails et de vérifier tous les rouages de son émission en direct.

Plus personnellement, l’animateur radio-télé présente un profil affable. Il possède une voix attractive et la travaille au quotidien afin d’obtenir l’élocution et le ton qui correspondent à son segment d’exercice (divertissement, jeu TV, émission culturelle, etc). C’est également une personne qui gère le stress, sait intervenir rapidement et s’adapter aux contraintes du direct. Répartie, sens de l’humour et fine connaissance de son secteur d’expertise sont donc des compétences requises de la part de l’animateur radio-télé.

L’animateur radio-télé est un expert de l’audiovisuel. Il connaît parfaitement les sondages d’audimat et tient un œil constant sur ses résultats. Il connaît également sa concurrence et sait analyser les chiffres de son secteur : timing de passage, durée des autres shows, partenariats publicitaires, etc. À ce titre, il entretient consciencieusement son carnet d’adresses professionnelles en vue d’obtenir les meilleurs contrats de sponsoring, faire venir des invités en vogue ou proposer de nouvelles évolutions de son émission.

Attention, il est demandé à l’animateur radio-télé de savoir travailler selon les contraintes du secteur de l’audiovisuel : pression des délais, plannings irréguliers, horaires de travail spécifiques, missions le week-end et jours fériés, etc. Généralement, l’animateur radio-télé a le statut d’intermittent du spectacle, bien que les plus connus soient employés par de grandes chaînes de TV ou des stations de radio. 

Visuel - animateur tv radio

Animateur radio-télé : les études à suivre pour faire carrière 

Le secteur des médias est difficile d’accès. Il y a peu de place pour les nouveaux animateurs et les programmes à l’antenne peuvent changer très vite en fonction des attentes du public et des résultats d’audimat. Les rédactions doivent cependant constamment innover et on peut compter sur l’essor des web TV et web radio pour créer de nouvelles opportunités d’emploi. Les podcasts et leur colossal développement sont aussi une niche d’emploi pour les animateurs radio-TV qui souhaitent développer leur propre projet librement.

Il faut présenter un profil professionnel attractif et pour y parvenir, il est conseillé de suivre une formation dans l’audiovisuel. Le secteur est caractérisé par la pratique, il faut donc privilégier des formations en alternance qui permettent de développer des savoir-être et des savoir-faire aux côtés des professionnels.

Dans l’audiovisuel, il existe le BTS Métiers de l’Audiovisuel, qui est un diplôme d’État permettant d’immédiatement trouver un emploi. On peut suivre une formation de préparation aux tests dans des écoles spécialisées qui offrent un entraînement via la modalité de l’alternance, notamment.

Attention, pour devenir animateur radio-télé, rien ne remplace l’expérience. Il est donc vivement conseillé aux étudiants désireux de faire carrière d’intégrer rapidement le secteur de l’audiovisuel : chargé de production, producteur, régisseur, etc.

Les étudiants de l’ISA ont l’opportunité de suivre leur BTS Métiers de l’Audiovisuel selon la modalité de l’apprentissage en alternance. Ils peuvent à l’issue de leur formation travailler en collaboration avec les animateurs radio télé et contribuer à la création d’émissions de qualité.

Le salaire de l’animateur radio-télé dépend de l’entreprise qui l’emploie. La moyenne se situe aux alentours des 25 000 euros annuels bruts. Cependant, la rétribution des grandes stars du PAF est beaucoup plus élevée.

Zoom sur l’Arcom : l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique

Publiée le 10 juillet 2023

Récemment mise sur le devant de la scène audiovisuelle française, l’Arcom interroge. Qui est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi a-t-elle été créée ? L’ISA vous propose un zoom sur ce nouveau géant méconnu de l’audiovisuel. 

Visuel - Arcom

Donc, qu’est-ce que l’Arcom ? 

L’Arcom, c’est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Un bien grand intitulé dont l’acronyme est le bienvenu. Cette autorité publique française est née de la fusion du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (le CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).

Avec beaucoup de noms et un rôle très vaste, l’Arcom prend ses fonctions officielles le premier janvier 2022. Bien que nouvelle sur le tableau de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom est déjà bien connue des chaînes de télévision, des stations de radio, d’Internet, des médias de masse, et même de l’administration publique générale.

D’après les Échos, Roch-Olivier Maistre (le président de l’Arcom) et ses 355 collaborateurs disposent de hauts budgets pour exercer leurs fonctions de régulateur : 46,6 millions d’euros pour 2022 contre 37,4 millions pour le CSA et 8,2 millions pour Hadopi en 2021. 

Mais quelles sont ces fonctions ? 

Plus que de simples fonctions, ce sont de véritables missions que s’est fixé l’Arcom.

  • Lutte contre le piratage
  • Rixe contre les sites miroirs 
  • Sanctions face aux retransmissions illicites (de manifestation ou de compétitions sportives) 
  • La protection des mineurs (grâce au classement des différentes productions audiovisuelles via des “pegi”) 
  • Vigilance face aux manipulations de l’information ainsi que contre les contenus haineux sur le web 

Lorsqu’une chaîne télévisée ne respecte pas les principes protégés et défendus par l’Arcom (l’équilibre des propos tenus, le pluralisme politique et/ou déontologique), l’Autorité de régulation des communications est en droit d’appliquer des sanctions. Des sanctions comme une amende (dont les sommes varient en fonction de la faute), la suspension de diffusion du programme concernéou, carrément, l’interdiction d’émettre. 

Connaître l’Arcom, quand on fait des études d’audiovisuel 

Que l’on veuille s’orienter dans la production, l’image, le montage et même dans le son, il est essentiel de bien connaître tous les acteurs de son futur corps de métier. Grâce à son cursus BTS MAV et sa troisième année de Bachelor Image et Montage proposé sur le campus de Paris, l’ISA forme la future vague de régisseurs, opérateurs, monteurs, étalonneurs, mixeurs, cadreur et bien d’autres.

Travailler dans des métiers aussi fluctuants que l’audiovisuel – des métiers sans cesse dans une optique de renouvellement, d’évolution et d’avancées technologiques – nécessite de se tenir à jour concernant toute l’actualité de ces secteurs. Après tout, on ne travaille jamais mieux qu’en ne connaissant parfaitement ses plus proches collaborateurs.

Les moments de cours théoriques à l’ISA, ponctués de travaux pratiques et de semaines en entreprises, sont des occasions idéales pour que les étudiants sachent qu’ils peuvent ou ne peuvent pas diffuser, pourquoi et qui en décide. Les intervenants de l’école sont des professionnels en activité qui savent pertinemment quelles sont les réalités du secteur, et surtout, qui savent comment y préparer les étudiants. 

Un équilibre fragile 

Lorsque l’on est une Autorité de contrôle des médias – et de l’audiovisuel en général – formée à partir d’une fusion de structures au lourd passé historique, ce n’est pas si simple de trouver le bon équilibre. Un an d’existence déjà, et pourtant, l’Arcom fluctue entre deux rôles :défendre l’indépendance des médias ou se positionner en contrôleuse sévère de contenus, pour faire respecter les principes déontologiques et politiques français ?

Résultat : l’Arcom est considérée comme un peu craintive vis-à-vis de certaines chaînes et productions qui ont tendance à se trouver à la frontière des limites imposées par cette autorité. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique n’intervient, par conséquent, pas aussi souvent qu’elle ne pourrait le faire.

D’ailleurs, son président Roch-Olivier Maistre, est intervenu sur BFMTV en présentant l’Arcom comme tout sauf “une police de la pensée” et précise par la même occasion que “l’Arcom n’est pas une autorité de censure”. 

La télévision en France : retour historique 

Si le rôle de l’Arcom n’est pas toujours très clair, c’est aussi à cause de l’historique français concernant la télévision. À leurs débuts entièrement occupées par la RTF puis par l’ORTF, les ondes étaient sous un presque monopole. Le gouvernement les utilisaient pour servir les idées et intérêts du pouvoir. Sans aller jusqu’à la propagande, la liberté d’expression de l’audiovisuel était fortement refrénée, voire inexistante. 

En Mai 68 souffle un premier vent de liberté : les radios pirates se joignent à la partie et diffusent, en toute illégalité, les derniers titres pop-rock tout droit venus de la GrandeBretagne et des États-Unis d’Amérique. L’État français ne l’entend pas de cette oreille et décide d’instaurer un contrôle politique officiel des diffusions audiovisuelles au sein de l’Hexagone.

Après de longues années de batailles sur les différentes ondes de diffusion, un candidat à la présidence française fait une proposition qui va révolutionner le paysage audiovisuel : il s’agit de François Mitterrand et de sa promesse d’instaurer une autorité administrative dont le rôle serait de trancher tous liens entre le pouvoir (l’État) et l’audiovisuel. 

Finalement, l’Arcom 

Si les premières autorités de régulation des diffusions étaient acclamées en héroïnes, l’Arcom fait aujourd’hui débat. Elle est trop sévère. Elle ne l’est pas assez. D’un public à l’autre, d’une chaîne télévisée à une autre, les avis divergent. Sur la toile, de récents commentaires la mettent en porte-à-faux : ils jugent qu’elle n’est pas en mesure de garantir la sécurité des mineurs vis-à-vis de certains contenus disponibles sur le web, mais pas assez sécurisés. 

Une sénatrice, Dominique Vérien, a d’ailleurs récemment souligné ce problème au cours de l’audition au Sénat d’une représentante de l’Arcom qui visait à présenter cette nouvelle autorité de régulation.

Mais alors, quelles seront les prochaines mises en place de l’Arcom pour la protection du paysage audiovisuel ? Et est-ce que son rôle sera amenée à évoluer au fils des ans ? Seul le temps pourra le dire. Cependant, une chose est sûre : à l’ISA, les futures petites mains de l’audiovisuel terminent leur formation. 

Fiche métier d’un cadreur : missions, études, salaire

Publiée le 3 juillet 2023

Le cadreur est un technicien de l’audiovisuel qui assure et détermine les bons mouvements de la caméra, la qualité des prises de vue et leur enregistrement. Responsable de son équipement, il peut intervenir pour une émission TV, un reportage, ou encore un documentaire. 

Visuel - cadreur

Cadreur : missions du métier 

La principale mission du cadreur professionnel est de paramétrer sa caméra en vue de garantir une bonne qualité des images enregistrées lors d’un tournage. Il travaille sur les indications du réalisateur et du directeur de la photographie : il cherche à constamment respecter leur vision de la production sur laquelle il travaille. Il se base alors sur le story-board pour reproduire les cadrages et les points de vue, ainsi que pour connaître les positions et les mouvements des acteurs lors d’un documentaire de fiction par exemple.

Néanmoins le cadreur peut être convié aux réunions d’élaboration d’un projet audiovisuel. Dans ce cas, il fournit des indications techniques et renseigne le réalisateur sur la faisabilité de son projet. Son rôle est alors de contribuer à la composition des plans de manière à diriger l’œil et l’attention du spectateur sur un point précis. S’il travaille sur des projets à gros budget, il peut donner des instructions à une équipe d’assistants-opérateurs.

Plus concrètement, c’est le cadreur qui manipule la caméra mise en marche : positionnement sur les rails, ajustement des focales, choix des points de vue, pilotage des trajectoires. Il est responsable de la netteté de l’image enregistrée, sélectionne les mouvements au préalable et est chargé de la mobilité de la caméra.

De manière générale, c’est lui qui s’assure du bon fonctionnement de son matériel. Il doit donc l’entretenir, vérifier son état et effectuer une veille des innovations technologiques. Il doit aussi fournir à la régie des rapports sur la consommation des pellicules et des batteries et s’assurer d’avoir toujours du matériel disponible en stock.

Le cadreur doit assurer ses missions sur les tournages en studio et en extérieur. Il a donc une bonne connaissance des contraintes techniques de l’audiovisuel en général : gestion de la lumière, marquage au sol pour les comédiens, les présentateurs ou les chroniqueurs, temps d’antenne et codes du direct. 

Salaire du métier de cadreur 

En moyenne, le cadreur obtient un salaire de 2800 euros bruts par mois. À cette rétribution, on peut ajouter les indemnités repas. Son salaire varie également en fonction des projets sur lesquels il travaille.

S’il travaille comme employé d’une société de télévision, le salaire moyen d’un cadreur débutant est de 56 727 euros annuels bruts. S’il est rémunéré à la semaine, son salaire hebdomadaire sera de 1800 euros bruts en tant que cadreur junior. 

Le cadreur en plateau : spécificités du métier 

Sur un plateau de télévision (émission TV ou journal télévisé, par exemple), le cameraman doit conserver un œil constant sur les écrans de contrôle afin de savoir ce qu’effectuent les autres équipes techniques au même moment. Il reçoit ses ordres de la régie et doit être très réactif, surtout dans le cadre d’une émission en direct. Le direct ne lui laisse pas droit à l’erreur : le cadreur est donc constamment préparé. Le cadreur travaille fréquemment sur les mêmes émissions et sait se concentrer sur le long-terme.

Par ailleurs, sur un plateau de tournage, il travaillera en respectant les indications du chef de la photographie et des équipes de gestion de la lumière. Dans une optique de collaboration, il est tout à fait susceptible de se tourner vers les régisseurs lumière en vue de faire déplacer un projecteur ou de trouver des solutions offrant de produire une œuvre de qualité.

Lorsqu’il œuvre sur une émission, le cadreur est également responsable de la machinerie. Il s’agit des équipements qui supportent la caméra et qui permettent de lui faire effectuer des mouvements complexes : travelling, slider, grues, steadycam, etc. Généralement, c’est le directeur de la photographie qui conçoit les mouvements de la caméra. Néanmoins, le caméraman peut proposer son opinion. C’est lui, dans tous les cas, qui sera chargé de manipuler les équipements pour qu’ils effectuent les mouvements et suivent les trajectoires déterminées. 

Métier de cadreur : zoom sur les missions en reportage 

S’il œuvre sur un reportage sur le terrain, le cadreur est souvent accompagné d’un ingénieur du son et d’un journaliste. Dans ce cas de figure, il doit être très réactif et suivre les indications du journaliste, auquel il fournit en échange de précieuses informations techniques : luminosité naturelle, environnement pour l’interview, etc. Il doit parfois faire preuve de discrétion pour tourner des images cachées et dévoiler la vérité, autant qu’il lui faut savoir utiliser une caméra à l’épaule pour les prises de vue extérieures. S’il collabore sur un reportage, il peut tout à fait être amené à réaliser des prises de vue atypiques : depuis un hélicoptère, sous-marines, etc.

En reportage, les missions du cadreur sont plus importantes et englobent un panel plus large de taches. Mobile et très dynamique, il est souvent laissé libre par le journaliste de ses points de vue et des images enregistrées. Généralement, il est le seul à manipuler la caméra. Occasionnellement, dans le contexte du reportage, il devra gérer la lumière, qu’il s’agisse d’un plan tourné en studio, en extérieur ou encore chez les personnes interviewées.

Notons que les cadreurs qui travaillent pour les web TV doivent savoir endosser toutes les missions des techniciens de l’audiovisuel. Habituellement, il leur est demandé de procéder au tournage des images, ainsi qu’au montage et à la retouche des plans.

Les étudiants qui aspirent au BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ISA reçoivent un enseignement de haut niveau ultra-complet leur permettant de travailler dans toutes les branches de l’audiovisuel. Ils découvrent le métier de cadreur, peuvent intervenir sur le montage de leur documentaire ou de leur émission ou travailler en collaboration étroite avec les autres techniciens de l’audiovisuels.

Métier technique et créatif, les bons cadreurs savent intervenir sur tous les types de projets : reportage, documentaire, émission musicale ou journal TV. 

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