X
Une question ?
L'ISA vous recontacte !
Etre recontacté
Brochure ISA
Découvrez l'école et ses formations
Je télécharge

Comment créer une maison de production ?

Publiée le 28 novembre 2022

La maison de production est la structure chargée du financement et de l’organisation des tournages des œuvres audiovisuelles. Elle intervient donc tout au long des étapes de création d’un projet et les soutient jusque dans leur diffusion auprès du public. Comment créer sa propre maison de production ?

 

Les formes juridiques pour créer sa maison de production

Créer sa maison de production requiert de procéder à des étapes juridiques et administratives propres à la création d’une société. Il faut à ce titre déterminer la bonne forme juridique de la future maison de production. Il est possible d’opter pour l’EURL, la SARL ou encore l’association à but non-lucratif. 

Attention, la forme de la SARL (qui est la plus répandue dans le milieu de la production) requiert un capital de départ : 7500 euros pour les courts-métrages et 45 000 euros pour les longs-métrages. Ainsi que la nomination de deux associés. La structure doit aussi obtenir la carte de producteur délivrée par le CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image). 

 

 

Créer une maison de production : étudier le segment économique audiovisuel

Pour parvenir à mettre sur pied une maison de production qui sera à la fois rentable et capable de proposer des contenus attractifs et de qualité, il faut ben connaître le secteur de l’audiovisuel et ses leviers de développement. 

Il est nécessaire de faire preuve de compétences pratiques en audiovisuel : comprendre le processus créatif, les contraintes techniques et les besoins promotionnels des œuvres. Mais il faut connaître l’état du marché, tout en anticipant ses évolutions afin de savoir placer ses projets sur des secteurs innovants. À titre d’exemple, une maison de production qui a su dépasser la révolution numérique est une entreprise qui s’est rapidement investie dans les techniques de la 3D ou de la réalité augmentée. 

 

Cette étape d’analyse du secteur conduit à formaliser un business plan, qui comportera des éléments cruciaux pour fonder sa maison de production : 

– L’étude approfondie du marché de l’audiovisuel et plus spécifiquement de la production. 

– Mention des produits et des services spécifiques de la structure : clientèle potentielle, coûts de production, etc. 

– Plans de la stratégie marketing et de communication : canaux de distribution, cinémas partenaires, présence sur les plateformes de streaming et équipe de travail. 

– Autres données financières : résultats prévisionnels, capacités de financement ou sources d’autofinancement éventuelles.

 

 

Quels sont les coûts à prévoir pour créer une maison de production ? 

Outre le capital en apport à déposer à la création de l’entreprise, la production est un secteur qui requiert un investissement dès le lancement de l’activité. Il s’agit de : 

– L’achat du matériel de tournage, de production et de post-production. 

– L’apport pour les loyers des studios de tournage ou des locaux de la post-production. 

– La rémunération des équipes, etc. 

 

Sachez qu’il existe des aides et des subventions pour les professionnels qui souhaitent créer leur maison de production : 

– L’entreprise peut être exonérée de charges sociales dans certaines conditions. 

– Des prêts bancaires spécifiques peuvent être accordés au lancement de l’activité. 

– Le CNC propose des aides par projets (et non à la création de l’entreprise). 

 

Pour connaître les spécificités structurelles de la création des maisons de production et parvenir à anticiper les fluctuations de ce segment économique spécifique, il est important de suivre une formation en audiovisuel, spécialisée en Gestion de Production. Un tel parcours s’entend comme une formation professionnalisante et complète, qui se déroule sur cinq ans après le baccalauréat et idéalement selon la modalité de l’apprentissage en alternance. 

Dans le milieu de l’audiovisuel, les professionnels commencent leur parcours avec l’obtention du BTS Métiers de l’audiovisuel. L’ISA offre à ce titre un entraînement aux examens qui bénéficie d’un très haut niveau pédagogique et de nombreux stages en entreprise. 

Le succès d’une maison de production dépend en grande partie du savoir-faire des équipes qui la composent et de leur vision de l’industrie audiovisuelle. 

 

Quels sont les différents supports audiovisuels ?

Publiée le 20 février 2023

Le monde de l’audiovisuel est dominé par deux types de supports : le format analogique et le format numérique. L’analogique enregistre l’intégralité d’une onde audio ou d’une image, tandis que le numérique le restitue en fonction d’une multitude de mesures ce signal dans le temps. 

Visuel - différents supports audiovisuels

Quels sont les supports historiques des œuvres audiovisuelles ? 

Quelques formats iconiques de l’audiovisuel ont traversé les siècles et les modes, c’est le cas du célébrissime disque microsillon (parfois appelé vinyle ou 33 tours). Il s’agit du principal support d’enregistrement sonore et de diffusion audio de toute la seconde moitié du XXe siècle. 

Au cinéma, les œuvres audiovisuelles sont longtemps enregistrées et projetées sur une pellicule. C’est un support souple dont la largeur est variable et la superficie recouverte d’une variété de couches de produits réactifs à la lumière (et proche de la photographie argentique). Perforée, la pellicule est entraînée mécaniquement par le projecteur afin de faire rapidement défiler les images qu’elle contient. 

La cassette vidéo, composée d’une bande magnétique, est l’un des derniers supports analogiques de l’industrie audiovisuelle. Pour la visionner, il faut la passer dans un magnétoscope. Au même titre que la cassette audio, elle tombe en désuétude dans les années 2000, s’effaçant face au raz-de-marée numérique. 

 

Supports audiovisuels : les formats numériques 

Les supports numériques ont intégralement colonisé l’industrie de l’audiovisuel. Dans le cinéma, ce sont 99 % des films qui sont désormais tournés dans ce format. Les professionnels de l’image, équipés de matériel dernier cri, ont désormais un choix de supports très varié :  Quadruplex, EBU-C, etc. La numérisation du son transforme l’onde en une succession de 0 et de 1 qui peut alors être enregistré au même titre que n’importe quel autre fichier. 

Les supports numériques, bien plus flexibles et pratiques, ont conduit à repenser les modes de diffusion des œuvres audiovisuelles digitalisées. C’est l’exemple de l’apparition (et du développement colossal) du streaming et des grandes plateformes de VOD. 

Le support numérique est pleinement adopté par l’industrie audiovisuelle et intégré aux institutions conservatrices de l’État. La BNF a d’ailleurs récemment procédé au dépôt légal des sites web. Elle en protège le contenu (audiovisuel) et enregistre les URL au même titre qu’elle conserve les DVD et les bobines de cinéma. 

L’avènement du numérique offre de produire des œuvres audiovisuelles sans cesse plus qualitatives et fournies. Les techniciens du son et de l’image peuvent désormais revenir sur les enregistrements et les améliorer en post-production. Toutes les quatre grandes options de spécialisation du BTS Métiers de l’Audiovisuel comprennent une découverte des supports traditionnels de l’audiovisuel et la maîtrise des formats dématérialisés. Avec l’ISA, les étudiants accèdent à un programme de formation de haut niveau, propre à leur garantir la réussite aux examens du diplôme. 

Les Archives nationales ont aussi pour mission de classer, conserver et valoriser les documents audiovisuels, quel que soit leur support. Leurs collections témoignent de la richesse des supports audiovisuels classiques : 33 tours, bobines, bandes magnétiques, cassettes vidéo, DVD, Blu-ray, etc. 

Comment définir l’audiovisuel ?

Publiée le 30 novembre 2022

Visuel - Définir audiovisuel

Le paysage audiovisuel, en France comme à l’étranger, se caractérise par sa créativité et la multiplicité de ses disciplines de spécialisation. Secteur économiquement viable, générateur de nombreux emplois et performant, c’est aussi une niche créative illimitée valorisée par les pouvoirs publics et appréciée des spectateurs. 

 

L’audiovisuel : une définition succincte 

On caractérise une œuvre « d’audiovisuelle » lorsqu’elle regroupe l’image et le son et fait appel à la sensibilité visuelle aussi bien qu’auditive d’un public. On date donc la naissance de « l’audiovisuel » au XIXe siècle, en raison de l’inexistence de technologies permettant de regrouper l’image et le son. La création d’un tel support suppose de faire intervenir des méthodes afférentes au secteur. Dites « méthodes audiovisuelles », elles comprennent le montage, l’enregistrement ou encore la retouche numérique. 

L’expression « audiovisuel » désigne donc à la fois les équipements techniques et les méthodes d’enregistrement et d’association du son et de l’image. Le secteur s’articule donc autour de trois piliers fondamentaux : la télévision, le cinéma et la radio. 

 

L’audiovisuel : un univers multidisciplinaire 

Le propre de l’audiovisuel, c’est d’être composé de plusieurs disciplines et d’une multitude de corps de métiers à la fois techniques, administratifs ou managériaux. 

Il en va de même des activités de l’audiovisuel, qui peuvent revêtir plusieurs formes : renseignement militaire, sensibilisation de la population, éducation scolaire et culturelle, domaine de l’art, etc. 

Cette multiplicité d’activités et de spécialités induit nécessairement une foule d’acteurs qui officient dans le métier audiovisuel. Ainsi, font partie du domaine les réalisateurs, les monteurs son, les producteurs, les présentateurs d’émission (TV ou audio), les étalonneurs, et même les directeurs marketing des maisons de production. 

En France, on compte donc quelque 10 000 entreprises dans l’audiovisuel et 210 000 salariés directs. Le gouvernement, conscient de l’importance de l’audiovisuel et de ce qu’il représente en termes d’apport patrimonial et économique pour le pays, a contribué à protéger et à dynamiser le secteur, avec notamment la création de l’INA et de la BNF et l’instauration de l’ARCOM. 

 

Avec le digital, l’audiovisuel se redéfinit 

Le milieu de l’audiovisuel a été contraint de repenser son fonctionnement et ses dynamiques internes à l’arrivée du digital et du numérique. L’essor des réseaux sociaux, des podcasts ou encore des chaînes en ligne et des web radios ont démultiplié l’audience de l’audiovisuel et conduit à l’émergence de nouveaux métiers et d’équipements technologiques. Il en va de même du jeu vidéo, support qui correspond parfaitement à la définition d’audiovisuel. Les développeurs, animateurs 3D/23 ou game designers font désormais partie du milieu professionnel. 

Avec l’ISA, les étudiants en audiovisuel bénéficient d’un enseignement de haut niveau académique et de nombreux stages d’apprentissage en alternance qui leur garantit d’obtenir leur BTS Métiers de l’Audiovisuel et de faire carrière dans le secteur. 

Il est particulièrement difficile de définir l’audiovisuel, c’est un secteur caractérisé par sa créativité, qui évolue donc quotidiennement et s’adapte au monde qui l’entoure.

L’ISA rencontre Jamel Debbouze

Publiée le 19 octobre 2022

Discuter avec des passionnés de l’audiovisuel, c’est le privilège des étudiants de l’ISA. Acteurs, costumiers, monteur VFX, mixeur, sonorisateurs, réalisateurs, scénaristes… La liste n’en finit pas de s’allonger. Cette année, c’estJamel Debbouze en personne qui s’est déplacé sur le campus du Xe arrondissement de Paris pour rencontrer les étudiants lors d’une masterclass inédite. Au programme : présentation de son tout dernier rôle et des coulisses du “Nouveau Jouet” de James Huth. 

Visuel - masterclass Jamel Debbouze ISA

Jamel Debbouze : le portrait 

Réalisateur, acteur, humouriste, adaptateur, scénariste, créateur, dialoguiste, producteur, coproducteur, ou encore producteur exécutif : Jamel Debbouze a de multiples casquettes. Aujourd’hui son nom est connu aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’international, que ce soit pour son Jamel Comedy Club (une troupe d’humouristes dont la renommée grandit), ou ses rôles dans des productions culte comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. 

Mais aujourd’hui c’est bien de son dernier rôle en date dont il vient parler. Celui de Samy, un homme en marge, fraîchement recruté pour le poste de gardien de nuit dans un grand magasin. 

 

Le film a failli ne pas voir le jour 

Faire le remake du Nouveau Jouet, c’était loin d’être gagné. Déjà, parce que l’un de ses acteurs principaux n’avait absolument pas prévu de faire du cinéma ! Le rêve de Jamel Debbouze, c’était la scène. Micro en main il raconte : Le cinéma c’était un accident. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur 

Autre difficulté majeure : le réalisateur original du “Nouveau Jouet, Francis Veber, avait refusé les droits de son film à James Huth il y a 15 ans de ça. La raison ? “Il pensait qu’on allait ruiner son œuvre, confie Jamel, et il avait raison en plus”. Enfin, à l’époque. Aujourd’hui, le binôme a bien grandi et gagné en expérience, et, point bonus, ils se sontentourés d’une équipe de passionnés 

Le Nouveau Jouet 

Le jour de la masterclass, c’est aussi la veille de la sortie en salle du “Nouveau Jouet”. Jamel Debbouze est bien décidé à convaincre les étudiants de l’ISA de réserver leurs billets. Il a une phrase, toute simple, pour résumé le film :C’est l’histoire d’un enfant de milliardaire : il est très triste parce qu’il a tout, absolument tout, mais pas l’essentiel 

Synopsis : Le jour de son anniversaire, le père d’Alexandre l’emmène dans son magasin de jouets. Le milliardaire l’autorise à choisir un jouet, n’importe lequel. Au milieu de toutes ces merveilles, Alexandre tranche. Il veut Sami. Sami qui n’est autre que le gardien de nuit (Jamel Debbouze). Cette histoire, c’est aussi celle d’une petite banlieue glaciale soudainement face à une cité chaleureuse et pleine de vie.  

 

Une masterclass à l’ISA 

Il ne faut pas longtemps avant que la question ne tombe. Une voix s’élève dans l’amphithéâtre : Pourquoi être venu faire une masterclass à l’ISA ?”. Sans hésitez, l’acteur répond : Parce que je me souviens avoir été à votre place. Dans sa jeunesse, l’humouriste était inscrit à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture). C’est grâce à cette association culturelle qu’il a découvert sa vocation. 

La MJC organisait également des rencontres avec des personnes de tous horizons. Ces rencontres l’ont profondément marquées, inspirées, fascinées même. En se tenant là, debout devant les étudiants de l’ISA, il espère confirmer leur envie de se lancer dans l’audiovisuel. Pourquoi ? Il prend un temps avant de conclure : Parce que j’ai confiance en cette génération. 

Comment devenir régisseur lumière ?

Publiée le 7 décembre 2022

Devenir régisseur lumière : un métier d’avenir

Le régisseur lumière est en charge du paramétrage, du maintien en l’état et de la bonne utilisation du matériel technique d’éclairage d’un tournage. Qu’il travaille à la télévision, pour le cinéma ou le spectacle, c’est un expert de sa filière qui a suivi une solide formation d’ingénieur technique spécialisé. Comment devenir régisseur lumière et s’assurer un emploi à la sortie de ses études ? 

 

Quelles sont les compétences requises pour devenir régisseur lumière ? 

Puisque le régisseur lumière commence ses activités au sein d’un tournage en déterminant le positionnement, la force de luminosité et le type d’équipement d’éclairage, il doit disposer d’une solide connaissance technique en optique, colorimétrie, électricité et électronique. 

En tant que responsable, il doit aussi être capable d’organiser l’acheminement, le traitement et la bonne utilisation du matériel technique. Il lui faut également être en mesure de déterminer les besoins spécifiques à chaque projet et d’adapter l’implantation du matériel à chaque scène. 

Amené à travailler en équipe, il s’assure des bonnes conditions de travail du personnel placé sous sa responsabilité et anticipe les difficultés techniques d’un tournage afin de maintenir une ambiance sereine et propice à la bonne entente. 

Ces compétences très techniques doivent également être liées et adaptées à sa filière d’exercice : spectacle vivant, événementiel, émission en direct, etc. Le régisseur lumière doit aussi savoir comment effectuer une veille technique et technologique de son secteur. Les évolutions électroniques dans l’éclairage artistique sont colossales et bien connaître les nouvelles solutions et leur fonctionnement lui permet de faire des propositions innovantes et qualitatives aux équipes créatives sur le tournage. 

 

Devenir régisseur lumière : la voie royale 

Le métier de régisseur lumière fait partie de la filière technique des arts du spectacle et de l’audiovisuel. À ce titre, ce professionnel a reçu une formation pratique lui permettant de maîtriser : 

– Le fonctionnement des signaux lumineux, leur captation par les appareils numériques et les bases de l’électronique optique. 

– La méthode pour définir les besoins en éclairage technique. 

– La gestion et l’organisation des installations et des équipes spécialisées. 

– La définition d’un plan technique d’implantation et de maintien de l’état du matériel. 

– La participation efficace au traitement post-production : indications techniques, avis motivés, etc. 

Le régisseur lumière peut travailler immédiatement après l’obtention de son BTS Métiers de l’Audiovisuel, option image. Il s’agit d’un diplôme d’État très axé sur la pratique et qui requiert de suivre une formation dans un établissement spécialisé afin de réussir les épreuves. L’ISA propose cet accompagnement à ses étudiants désireux de faire carrière dans le secteur et obtient près de 95 % de réussite aux examens. 

Devenir régisseur lumière, c’est intégrer un secteur dynamique et qui recrute massivement. Cet expert de l’éclairage technique et artistique peut exercer dans une salle de spectacle, pour une société de production ou une chaîne de télévision. 

Rejoindre l’ISA : ça se fait en deux clics avec Parcoursup

Publiée le 25 janvier 2023

Les deux dates à retenir pour intégrer l’ISA ? Le 18 janvier et le 09 mars. C’est la période donnée par la plateforme nationale Parcoursup pour formuler vos vœux et passer en études supérieures. L’Institut Supérieur d’Audiovisuel ouvre les portes de son BTS Métiers de l’Audiovisuel, édition 2023. 

Visuel - parcoursup ISA 2023

Le BTS MAV, quésaco ? 

Le BTS MAV, Métiers de l’Audiovisuel, est une formation de 2 ans en alternance. C’est-à-dire que l’étudiant.e suivra à la fois des cours théoriques et pratiques, mais aussi un parcours professionnalisant au sein d’une entreprise. Etant un secteur complexe et en perpétuel changement, rien de mieux que de voir les pratiques évoluer directement dans un environnement professionnel, et d’appliquer immédiatement ces nouveautés au sein de son propre travail et apprentissage. 

Radio, télévision, cinéma, presse, Internet… L’audiovisuel, c’est un secteur qui regroupe l’ensemble des activités qui contribuent à la production d’œuvres ou de produits ainsi qu’à la diffusion de ces réalisations. L’audiovisuel, c’est aussi l’un des secteurs d’activité les plus dynamiques de l’économie Européenne. 

En dehors du temps passé en entreprise, le BTS MAV c’est aussi 95 jours de cours par an. Des cours de tronc commun mais aussi des cours de spécialisation rattachés respectivement aux quatre options proposées à l’ISA : image, montage, son et gestion de production. Ces cursus aboutissent sur un diplôme d’Etat avec la possibilité d’une poursuite d’études en Bachelor Audiovisuel et VFX ou en Bachelor Son dans une école partenaire. 

 

Le programme commun 

Techniques de mise en œuvre (ou TMO) : il s’agit de cours pratiques qui permettent de manipuler du matériel professionnel dans différentes situations. 

Technologie des équipements et des supports (TES) : signal audio, signal vidéo, analogique, numérique, supports d’enregistrement, formats de diffusion et compression. 

Culture Audiovisuelle et Artistique (CAA) : histoire de l’art, cinéma, télévision, documentaire, analyse filmique, analyse littéraire. 

Anglais : apprentissage du vocabulaire technique et pratique.   

Sciences Physiques : électricité, électronique, acoustique, optique, lumière  

Environnement Économique et Juridique (EEJ) : institutions de l’audiovisuel, droit audiovisuel, industrie audiovisuelle. 

Visuel - ISA parcoursup 2023

Parcoursup 

Avec Parcoursup, les étudiants choisissent parmi les 21 000 formations d’enseignement supérieur proposées. Plus qu’une liste de vœux, la plateforme sert également de base de données géante pour se renseigner sur les différents univers de formation (modalité d’admission, alternance, diplôme, …). 

Après la phase de recherche, et avant la formulation de vos vœux, il est fortement recommandé de visiter les campus, rencontrer les étudiants déjà inscrits, le corps enseignant ou le personnel d’admission. C’est pourquoi, à l’ISA, des Journée Portes Ouvertes et des Portes Ouvertes Digitales sont organisées chaque mois en compagnie du directeur de l’école, M. Ludovic Place, et de notre chargée des admissions, Mme. Sihame Souir. 

 

Faîtes vos vœux 

Une fois votre espace candidat créer sur Parcoursup, il faut impérativement donner toutes les informations qui vous seront demandées. En effet, plus vous renseignez d’information, et plus vous avez de chances d’intégrer la formation qui vous correspond. Une fois fait, vous pourrez formuler 10 vœux pour les formations en initial et 10 autres pour les formations en alternance. Très important : il faut hiérarchiser un maximum grâce à des sous-vœux. 

Pour les formations en alternance, il vous sera demander de trouver assez tôt votre entreprise d’accueil. Si vous postuler à l’ISA, bonne pioche : l’école dispose d’une Cellule Relations Entreprises afin d’accompagner les étudiants non seulement dans leurs recherches mais également plus tard dans leur vie en entreprise. La CRE est également là pour vous booster votre CV, vos lettres de motivation et vous aider à prendre de l’assurance lors de vos entretiens d’embauche. 

 

Comment nous trouver ? 

Pour intégrer la première année du BTS Métiers de l’Audiovisuel (MAV) de l’ISA en apprentissage, il vous suffit de vous connecter à la plateforme https://www.parcoursup.fr/. A partir de là, il vous suffit de choisir l’option qui vous intéresse (attention à ne postuler qu’à une seule option, pour montrer votre intérêt particulier pour ce domaine, cela maximisera vos chances). Nos formations sont enregistrées sous l’intitulé : 

N’oubliez pas de bien remplir tous les champs demandés afin de maximiser vos chances. Vous recevrez la réponse des admissions dès la validation de votre dossier. 

Quel est le meilleur logiciel de montage ?

Publiée le 11 décembre 2022

Le montage consiste en une étape de post-production d’une œuvre audiovisuelle, d’un film, d’un documentaire ou d’une vidéo. Il s’agit d’assembler entre elles les diverses séquences de l’œuvre de manière fluide et esthétique afin que le spectateur profite d’un support de bonne qualité. Désormais intégralement numérique, quel est le meilleur logiciel de montage professionnel ? 

 

Adobe Premiere Pro : le logiciel des professionnels 

Adobe Premiere Pro, c’est le leader du marché du montage audiovisuel professionnel. Le logiciel est accessible à la fois sur Windows et MacOs et est plébiscité par les monteurs indépendants et les sociétés de production. Payant, Adobe Premiere Pro est un outil très précis qui dispose de nombreuses fonctionnalités automatisées. Très confortable, cette option permet au monteur de se conserver une bibliothèque personnalisée d’actions. Ses opérations de montage sont alors plus rapides, efficaces et son risque d’erreurs nettement diminué. 

Avec un abonnement Adobe Premiere Pro, les professionnels bénéficient d’avantages bien plus importants, comme la fonctionnalité Veille du logiciel. Grâce à un système de notifications, les monteurs sont désormais informés des dernières nouveautés : amélioration du logiciel, applications sur le marché, etc. Avec cette solution très actualisée, ils facilitent considérablement leurs opérations de veille professionnelle et demeurent constamment à la pointe des avancées technologiques. C’est un avantage de premier ordre pour les monteurs en exercice, qui peuvent faire d’excellentes propositions à toutes les équipes de création et fournir un rendu de haute qualité, qui répond aux exigences et aux critères d’aujourd’hui. 

Pour aller plus loin, l’abonnement Adobe Premiere Pro permet d’accéder à Adobe Creative Cloud et à ses nombreuses propositions de formation. Via des tutoriels vidéo très précis et techniques, les monteurs peuvent rapidement prendre en main les dernières versions de leur logiciel de prédilection. Ils valorisent ainsi leurs compétences professionnelles et restent attractifs sur le marché du travail, qui évolue considérablement au rythme effréné des nouveautés technologiques. 

Enfin, AdobePremiere Pro fait partie d’un packaging d’abonnement que les professionnels du montage connaissent, même s’ils ne travaillent pas directement sur ces autres propositions : AfterEffects, Animate ou encore Photoshop. C’est un élément important, qui permet à tous les membres d’une équipe de travail d’utiliser les mêmes interfaces et de transférer aisément des fichiers compatibles entre eux. 

 

Maîtriser le meilleur logiciel de montage : se former 

Naturellement, la position d’Adobe Premiere Pro comme leader du marché peut changer à tout moment. D’autres excellentes propositions existent, comme Final Cut Pro ou DaVinciResolve. 

Il est néanmoins conseillé aux étudiants désireux de travailler dans le montage des œuvres audiovisuelles de maîtriser les deux meilleurs logiciels du secteur : Adobe Premiere Pro et Avid Media Composer. Pour y parvenir, ils doivent suivre une formation technique et professionnalisante et obtenir leur BTS Métiers de l’Audiovisuel. Ce diplôme d’État se prépare au sein des écoles spécialisées en audiovisuel, qui prennent en charge l’apprentissage et la maîtrise des meilleurs logiciels, à l’instar de la formation premium proposée par l’ISA. 

Sachez qu’Adobe Premire Pro est accessible à un prix moins élevé pour les étudiants en école spécialisée dans la filière audiovisuelle.

Quels sont les différents types de montage ?

Publiée le 6 mars 2023

Le montage est une opération de post-production qui consiste à organiser les divers plans-séquence qui composeront un film. Il se base sur les indications de la mise en scène, qui détermine l’ambiance du film et l’ordre chronologique des plans. La manière de lier entre eux les plans-séquence d’une œuvre varie en fonction de chaque projet audiovisuel : quels sont donc les différents types de montage ? 

Visuel - types de montage

Style de narration et divers types de montage 

Les techniques de montage sont rassemblées en fonction de la manière de présenter la liaison des plans-séquence d’un film : 

– Le montage narratif est la technique la plus classique pour narrer une histoire. Il consiste à raconter un film de manière continue en optant pour un défilement chronologique des séquences (c’est le cinéma classique hollywoodien). Ou peut présenter l’histoire de manière discontinue, ce qui a été très représentatif de la Nouvelle Vague. 

– Le montage discursif, dans lequel un gros plan vient casser l’ordre du récit. L’image surgit de manière imprévue et bouleverse le spectateur, qui s’attend à une chronologie classique. 

– Le montage des correspondances, qui n’obéit à aucun ordre spécifique. Poésie visuelle et cinématographique, il a son propre rythme et ne répond à aucune règle. 

– Le montage narratif en parallèle (parfois appelé montage alterné). Par cette technique, on exprime la simultanéité de deux actions en alternant les séquences de l’une et de l’autre. Dans cette veine, existe le montage convergent. Il s’agit de la même technique, mais le rythme de passage d’une séquence à l’autre s’accélère jusqu’à la rencontre des deux séquences. 

 

Montage : les types de rendus visuels 

Les divers types de narration, qui ont une incidence sur l’ordre de montage des images, peuvent être complétés de techniques visuelles. C’est le montage technique, qui consiste en des opérations de post-production qui visent à donner un style visuel unique à une œuvre. Deux grandes méthodes émergent : 

 

Le montage continu 

Cette technique se base sur deux plans continus et a pour objectif de proposer une transition fluide entre deux plans. 

– Le montage cut dans lequel deux plans sont juxtaposés et le son coupé net. 

– Le raccord, qui établit un lien fluide. 

– Le jump cut, pour obtenir un effet de saut. 

– Le lightning mix qui consiste à créer un effet de liaison entre deux plans appartenant à deux séquences différentes au moyen d’un raccord sonore. 

 

Le montage en raccords optiques 

– Le fondu au noir ou l’obscurcissement progressif de l’image. Cette technique marque généralement un passage de temps important dans la chronologie du récit. 

– Le fondu enchaîné, qui induit une superposition très brève de deux plans. 

– Le volet (très emblématique des films de Kurosawa), dans lequel le plan suivant vient pousser la dernière image de la séquence précédente. 

À l’ISA, les étudiants du BTS Audiovisuel option Montage découvrent tout des différents types de techniques et de leurs implications stylistiques. Forts de leur apprentissage en alternance, ils réussissent les épreuves de l’examen et sont en mesure de trouver rapidement un emploi. 

Le montage, c’est à la fois une discipline créative, qui consiste à traduire dans le défilement des images et la narration de l’histoire la vision du réalisateur. Et une discipline technique qui se base sur l’utilisation des logiciels professionnels de la post-production audiovisuelle pour assembler d’une manière spécifique les images qui constituent les plans d’une œuvre.

Quel est le rôle d’un étalonneur ?

Publiée le 18 décembre 2022

L’étalonneur est un professionnel de l’audiovisuel qui œuvre lors des étapes de post-production d’une création. Nouveau métier du numérique, c’est un poste qui revêt de nombreux rôles qui concourent à la création d’une œuvre de qualité. Qui est ce professionnel et comment se former à ce métier ? 

Visuel - quel est le rôle d'un étalonneur ?

L’étalonneur : un rôle central depuis les débuts du cinéma 

Sachez que le métier d’étalonneur n’est pas si récent : l’étalonnage d’un film de cinéma a toujours constitué une nécessité pour rétablir la balance des couleurs et la densité des images, même sur les pellicules traditionnelles. En effet, à l’exposition et au traitement photochimique, la pellicule se modifie, ce qui peut entraîner des modifications chromatiques perceptibles sur les images finales. Les raccords sont alors très visibles et les étalonneurs œuvrent depuis toujours pour atténuer cet aspect inesthétique, même à l’époque du cinéma analogique. 

Rapidement, l’étalonnage traditionnel est passé par une phase de traitement plus électronique, en faisant passer le négatif de la pellicule dans un outil, le « télé-cinéma ». Encore loin du procédé numérique actuel, cette méthode nécessitait un enregistrement de l’étalonnage intermédiaire via des outils vidéo, retranscrit a posteriori sur un film. 

Aujourd’hui, la méthode est mixte et dépend des supports de tournage. L’étalonneur peut assurer ses rôles à la fois en travaillant sur un support intégralement numérique ou sur des supports traditionnels (au cinéma, 35 mm ou 16 mm). 

 

Étalonneur : le garant de l’équilibre visuel d’une œuvre 

L’étalonneur intervient lors des étapes de post-production d’une œuvre audiovisuelle et cinématographique. Il est chargé d’équilibrer l’aspect esthétique des séquences. En pratique, il rééquilibre la colorimétrie et s’assure du bon déroulé des plans. 

L’étalonnage est une étape indispensable, qui fait intervenir l’étalonneur et le directeur de la photographie. Ensemble, ils suivent le développement des séquences et ciblent les points à améliorer après le montage à proprement parler. Attention, l’étalonneur travaille sur une copie positive du film monté, afin d’éviter les conséquences très graves résultant d’une erreur (manipulation, mauvais équilibre, etc.). 

L’audiovisuel numérique a considérablement élargi les rôles de l’étalonner. Aujourd’hui, il peut intervenir dès le début du tournage et procéder à des essais de traitement numérique. Dans le cadre de ses activités de post-production, il peut également intervenir sur l’équilibre des densités, jouer sur les textures (ou le « grain ») de l’image, accentuer les contours, etc. 

Afin d’endosser avec succès tous les rôles de l’étalonneur, il faut veiller à se former au meilleur niveau. Pour parvenir à exercer dans la filière, il est nécessaire d’obtenir son BTS Métiers de l’Audiovisuel, option montage. L’ISA propose à ce titre à ses étudiants un enseignement d’excellence technique et académique doublé de nombreux stages en alternance. 

Généralement, les étalonneurs contemporains travaillent sur le logiciel Final Cut Pro X, qui est le leader du marché. Adobe Premiere Pro ou DaVinciResolve sont également des références phares du secteur.

Qu’est-ce que la communication audiovisuelle ?

Publiée le 12 mars 2023

La communication audiovisuelle est une discipline de l’information qui fait intervenir des supports multimédias en vue de transmettre un message au public. Très inclusive, efficace et attractive, comment la définir pour savoir bien s’orienter dans la filière et y faire carrière ? 

Visuel - communication audiovisuelle

Communication audiovisuelle : une discipline technique 

La communication audiovisuelle concerne toutes les communications des services de radio ou de télévision (chaînes TNT au même titre que web TV). Elle concerne donc les films, les programmes télé, les vidéos, les posts sur les réseaux sociaux, etc. 

Les avantages de la communication audiovisuelle, c’est sa capacité à assurer la transmission efficace de l’information, tout en restant attrayante et ludique. Elle peut présenter des aides à l’écran afin de favoriser la compréhension du sujet : déficience auditive et traducteur en langue des signes, graphismes et aides visuelles pour étayer le discours du présentateur, etc. 

Puisqu’elle couvre de très nombreux moyens d’entrer en contact avec le public, la communication audiovisuelle se caractérise par l’hétérogénéité de ses productions. Elle prend appui sur une très grande gamme d’équipements et fait intervenir une pluralité de métiers techniques. Elle s’entend en effet comme une discipline pratique, en ce qu’elle implique le travail des éclairagistes ou des ingénieurs son pour produire ses supports. 

 

Comment faire de la communication audiovisuelle ? 

En pratique, la communication audiovisuelle est une discipline qui est présente dans plusieurs secteurs d’activité et très utilisée par les entreprises pour leur promotion. À ce titre, le format des productions de la communication audiovisuelle varie en fonction des commanditaires, de leur identité audiovisuelle, des objectifs stratégiques d’un projet ou encore des tendances du moment. Une même entreprise peut avoir besoin d’alimenter une chaîne YouTube, au même titre que produire un spot TV, voire même, de produire un podcast régulier. 

Un support très représentatif de la communication audiovisuelle contemporaine, c’est la vidéo animée. Elle peut présenter l’entreprise ou consister en un court-métrage à propos du lancement d’un produit. Les professionnels utilisent également le sound design afin d’élaborer un fichier audio, un jingle ou un générique unique et original qui a pour fonction de représenter auditivement une entreprise. Cet élément sonore sera ensuite utilisé dans toutes les déclinaisons de la communication audiovisuelle de l’entreprise, devenant un outil de reconnaissance et de mémorisation pour le public. 

Les entreprises qui utilisent la communication audiovisuelle sont à la recherche de contenus de qualité, le niveau qualitatif de leurs campagnes de promotion est un reflet de leur propre professionnalisme. Pour obtenir de bons supports, elles font appel aux sociétés de production ou aux agences spécialisées. Ces structures emploient des techniciens de l’audiovisuel formés et aguerris, capables de contribuer à la production de supports de promotion de haut niveau. 

Le premier diplôme à obtenir pour travailler dans le secteur, c’est le BTS Métiers de l’Audiovisuel. Ce diplôme d’État comprend un socle fondamental de compétences et quatre grandes branches de spécialisation : son, image, gestion de production et montage. L’ISApropose à ses étudiants un parcours de préparation aux examens qui bénéficie d’une pédagogie d’exception et de nombreux stages en alternance. À l’obtention de leur diplôme, les étudiants peuvent immédiatement exercer comme monteur, ingénieur du son ou encore étalonneur. 

La communication visuelle consiste en une filière dynamique et qui recrute massivement afin de produire des messages de qualité : plus inclusifs, personnalisés et basés sur le travail des techniciens professionnels.

200