Focus sur le métier de technicien vidéo

Publiée le 19 novembre 2023

Le technicien vidéo est un professionnel spécialisé dans l’exploitation des équipements vidéo. Il veille à la qualité des productions audiovisuelles et assure leur coordination technique. Polyvalent, il allie expertise technique, créativité et résolution de problèmes pour garantir le succès des projets visuels dans divers secteurs. L’ISA   vous partage tout ce qu’il faut savoir sur ce métier ainsi que les formations à réaliser au sein de l’école.  

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Focus sur le métier de technicien vidéo et ses fonctions  

Le métier de technicien vidéo est une profession essentielle dans le domaine de la production audiovisuelle, du cinéma, de la diffusion télévisuelle ou encore de l’événementiel. Ces professionnels jouent un rôle clé dans la mise en œuvre, l’entretien et l’exploitation des équipements vidéo qui sont au cœur de la création visuelle contemporaine.

Un aspect essentiel du rôle du technicien vidéo est la maintenance préventive et corrective des équipements. Il doit être en mesure de diagnostiquer rapidement les problèmes potentiels, effectuer des réparations si nécessaire et assurer que tous les systèmes soient opérationnels pour éviter les interruptions lors de la production ou de la diffusion d’événements en direct.

Sa capacité à travailler sous pression, à résoudre des problèmes en temps réel et à assurer une qualité d’image optimale est cruciale dans ces situations. En plus de cela, le technicien vidéo doit communiquer efficacement avec d’autres membres de l’équipe de production, des réalisateurs aux ingénieurs du son, afin de garantir une coordination sans faille et la réalisation de la vision créative globale.

En raison de l’évolution rapide de la technologie vidéo, le technicien vidéo doit constamment mettre à jour ses compétences pour rester au fait des dernières avancées. Il peut également être impliqué dans la recherche et le développement de nouvelles technologies pour améliorer la qualité et l’efficacité des productions vidéo. 

 

Dans quels secteurs le technicien vidéo opère-t-il ?  

Le technicien vidéo exerce son expertise dans divers secteurs, jouant un rôle essentiel dans la capture, la manipulation et la diffusion d’images visuelles. Ses compétences techniques et sa compréhension approfondie de l’équipement vidéo sont précieuses dans les domaines dans lesquels il opère. Tout d’abord, dans la production audiovisuelle, le technicien vidéo est souvent impliqué dans la production de contenus audiovisuels tels que des films, des vidéos promotionnelles, des documentaires et des émissions de télévision. Il contribue à la réalisation de la vision artistique en gérant les aspects techniques de la capture et de l’enregistrement vidéo.

Dans l’industrie audiovisuel, le technicien vidéo travaille sur le tournage de films pour s’occuper de l’installation des caméras, des éclairages et d’autres équipements vidéo essentiels. Son expertise contribue à la qualité visuelle finale dans le monde de l’audiovisuel. Pour la télévision, le technicien vidéo est indispensable pour la production et la diffusion d’émissions de télévisions en direct ou bien souvent préenregistrées. Pour ce genre d’évènement, il gère les caméras et toutes les consoles, tout en s’assurant que la qualité visuelle est optimale pour les téléspectateurs.

Dans le domaine de l’événementiel, le technicien vidéo est responsable de la mise en place d’équipements pour des événements en directs comme des concerts, des conférences ou des spectacles. Ensuite, avec la montée en puissance des plateformes en ligne, le technicien vidéo est impliqué dans la création de contenu pour des sites web, des chaînes YouTube, des services de streaming et pleins d’autres médias en ligne. Puis, dans le domaine de l’industrie musicale, il est chargé de la réalisation visuelle pour la production de clips musicaux. Le technicien vidéo travaille en étroite relation avec les artistes et les réalisateurs pour donner vie à la vision créative. 

 

Les compétences et qualités à développer  

  • Connaissance technique : cela nécessite une compréhension approfondie des principes fondamentaux de la vidéo comme la résolution et la fréquence d’image, les formats de fichier, etc. Une connaissance des différents types de caméras, d’équipements d’éclairage, de projecteurs et d’autres dispositifs vidéo est également essentielle. 
  • Maîtrise des équipements vidéo : savoir installer, configurer, entretenir et réparer les équipements vidéo tels que les caméras, les moniteurs, les enregistreurs, les consoles de commutation, etc. 
  • Compétences en montage vidéo : une connaissance de base des logiciels de montage vidéo est souvent nécessaire. Des compétences dans des logiciels tels que Adobe Premiere, Final Cut Pro, DaVinci Resolve, etc., peuvent être requises en fonction du domaine d’activité. 
  • Compétences en éclairage : comprendre les principes de base de l’éclairage pour la vidéo, y compris la direction de la lumière, et la capacité à configurer des systèmes d’éclairage pour obtenir le meilleur rendu visuel. 
  • Coordination d’équipe : travailler en collaboration avec d’autres membres de l’équipe de production, tels que les réalisateurs, les opérateurs de caméra, les ingénieurs du son, etc. La communication efficace est essentielle pour assurer une production fluide. 
  • Créativité : bien que le rôle du technicien vidéo soit souvent axé sur la technique, une certaine dose de créativité est nécessaire pour résoudre des problèmes imprévus et contribuer à la réalisation de la vision artistique globale d’un projet.  

 

Une formation de qualité pour devenir technicien vidéo  

La formation revêt une importance cruciale pour ceux qui aspirent à devenir technicien vidéo, un professionnel dont le rôle est central dans l’industrie audiovisuelle. Au-delà de la simple manipulation d’équipements, une formation de qualité offre une expertise technique approfondie, permettant aux futurs techniciens de maîtriser les subtilités des caméras, des éclairages, des consoles de commutation, et des logiciels de montage. 

La complexité croissante de la technologie vidéo nécessite une compréhension approfondie, et une formation bien conçue offre aux apprenants la possibilité de se familiariser avec des situations réelles et des projets concrets. Cela développe non seulement leurs compétences techniques, mais aussi leur capacité à résoudre des problèmes sur le terrain, une aptitude inestimable dans un domaine où la réactivité est essentielle. 

Enfin, dans une industrie en constante évolution, la formation continue est indispensable. Elle permet aux techniciens vidéo de rester à la pointe des dernières technologies, de s’adapter aux innovations émergentes et de maintenir une compétitivité dans un secteur dynamique. 

En somme, une bonne formation pour devenir technicien vidéo n’est pas simplement une étape obligatoire, mais un investissement essentiel. Elle façonne des professionnels compétents, polyvalents et prêts à relever les défis complexes de l’industrie audiovisuelle contemporaine. 

Au sein de l’ISA, il est possible de réaliser un BTS Métiers de l’Audiovisuel option Image d’une durée de deux ans. Une troisième année de Bachelor Image et Montage est également disponible pour continuer ses études.  Ces formations professionnalisantes permettent de travailler dans le monde de l’audiovisuel et plus spécifiquement se former au métier de technicien vidéo 

 

 

Critique: Un pt’it truc en plus

Publiée le 11 août 2024

 

 

©Pan Distribution

 

Découvrez avec l’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel en alternance, un film social et familial à petit budget, qui cache en réalité le second meilleur démarrage du cinéma français avec 280 000 entrées lors de son 1er jour d’exploitation puis 1,5 million d’entrées la 1ère semaine. Juste derrière Bienvenue chez le Ch’tis, ce film à 6 millions d’euros a pris de cours tout le cinéma français et c’est mérité.

Pourquoi ? Le film est simplement génial, il traite avec délicatesse et finesse le sujet du handicap sans aucune moquerie ou jugement. À vrai dire, le film est simple mais la qualité de l’écriture d’Artus et Milan Mauger le rendent magique, traduit par la réussite comique, la musique, la force des dialogues et tant d’autre… D’un humour décomplexé et amusant, Artus et son équipe mettent en lumière une partie de la population, trop souvent marginalisée ou sous-représentée, en brisant les préjugés, en ne montrant que la réalité. Par ce processus, le spectateur va constater et intérioriser les nombreuses similitudes qu’ils ont en commun et inconsciemment mieux les accepter. Un p’tit truc en plus est d’une pureté totale, d’une bonne humeur constante et d’un amour pour ces personnages inconsidérés.

Le casting est composé de réels de personnes en situation de handicap. On compte également Artus, en personnage principal guidant le métrage. Alice Belaïdi, en animatrice dévouée, est sublime dans son rôle. Cependant, ils ne peuvent rivaliser face à Clovis Cornillac, qui crève l’écran dans son rôle de mafieux, un personnage qu’on ne lui connaît pas mais qu’il maîtrise à la perfection. Sur fond de vacances à la campagne, se développent de nombreuses trames secondaires, plus pertinentes les unes que les autres. En somme, un film très réussi mettant en lumière le handicap et qui mérite très bien son départ explosif.

 

A l’ISA, conscient de la complexité et des évolutions constantes du secteur, nous formons nos étudiants à tous les métiers de l’audiovisuel grâce à des formations reconnues de Bac à Bac+5 en alternance aux débouchés multiples fiables. Si vous souhaitez en savoir plus sur le BTS Métiers de l’Audiovisuel, la 3ème année de Bachelor « Image et Montage » ou encore le Mastère « Production et Réalisation Audiovisuelle », n’hésitez pas à nous contacter.

L’impact de l’audiovisuel dans le monde du marketing et de la publicité

Publiée le 27 novembre 2023

L’évolution constante des technologies a profondément transformé la manière dont les entreprises interagissent avec leur public cible. Parmi les outils les plus puissants à la disposition des marketeurs et publicitaires figure l’audiovisuel, qui englobe la combinaison du son et de l’image pour créer des contenus captivants. L’ISA,  l’Institut Supérieur de l’Audiovisuel avec ses multiples formations en alternance vous en dit plus sur l’impact que l’audiovisuel peut avoir dans le monde du marketing et de la publicité. 

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L’importance de l’audiovisuel dans le marketing et la publicité 

L’audiovisuel s’est imposé comme un catalyseur puissant dans le domaine du marketing et de la publicité, transformant radicalement la manière dont les marques communiquent avec leur public. À l’ère de la surcharge d’informations, l’association du son et de l’image offre une palette créative sans précédent, stimulant l’engagement, suscitant des émotions et générant des connexions durables.  

Avec la généralisation de l’accès à Internet à haut débit, la vidéo en ligne est devenue l’un des moyens les plus populaires de consommer du contenu. Les réseaux sociaux ont ouvert la porte à nouvelles avenues pour les annonceurs afin de diffuser des messages créatifs et engageants. Les consommateurs préfèrent souvent la vidéo pour sa facilité de consommation et sa capacité à transmettre des informations de manière visuellement attrayante.  

Les entreprises qui réussissent sont celles capables de créer des contenus visuels et sonores impactants, exploitant les dernières technologies et s’adaptant aux préférences changeantes des consommateurs. En investissant dans des stratégies audiovisuelles innovantes, les marques peuvent établir des connexions plus profondes avec leur public et rester compétitives dans un paysage marketing en constante évolution. 

Comment l’audiovisuel est utile au marketing et à la publicité ? 

L’audiovisuel sert le marketing et la publicité de multiples manières, offrant un éventail d’outils puissants pour capter l’attention, créer des connexions émotionnelles et transmettre des messages de manière percutante. Voici comment l’audiovisuel contribue à l’efficacité du marketing et de la publicité : 

  • La captation de l’attention : les éléments visuels et sonores d’une vidéo attirent naturellement l’attention. Dans un monde saturé d’informations, l’audiovisuel se démarque en captant rapidement l’œil du spectateur, favorisant ainsi une première impression positive si le visuel est attractif. 
  • La création de lémotion : l‘audiovisuel permet de transmettre des émotions de manière puissante. Des publicités bien réalisées peuvent évoquer la joie, la tristesse, l’excitation ou d’autres sentiments, créant ainsi des connexions émotionnelles entre la marque et le public. 
  • La narration (storytelling) : le storytelling est une stratégie clé dans le marketing, et l’audiovisuel offre une plateforme idéale pour raconter des histoires. Une narration impactantee permet de susciter l’intérêt du public, de transmettre des messages de manière mémorable et de renforcer l’identité de la marque chez le spectateur. 
  • Le partage facilité sur les médias sociaux :la viralité potentielle des vidéos contribue à étendre la portée d’une campagne publicitaire, permettant ainsi à la marque d’atteindre un public plus vaste. 
  • La personnalisation et le ciblage : l‘audiovisuel peut être adapté en fonction des caractéristiques du public cible. Des publicités personnalisées en fonction de l’emplacement géographique, du comportement en ligne ou des préférences démographiques contribuent à rendre les messages plus pertinents pour chaque segment de l’audience. 
  • Innovation Technologique : L’audiovisuel s’adapte constamment aux progrès technologiques. Des expériences en réalité virtuelle ou augmentée aux vidéos interactives, les marques exploitent l’innovation pour créer des campagnes publicitaires novatrices et captivantes. 

 

Comment bien se former ?  

La formation aux métiers de l’audiovisuel revêt une importance capitale dans un paysage professionnel en constante évolution. Notamment dans le domaine du marketing et de la publicité où il est important de se renouveler et de savoir proposer des visuels esthétiques et attractifs. 

À l’ISA, les étudiants peuvent réaliser un BTS Métiers de l’Audiovisuel option image. Si vous souhaitez continuer vos études à l’ISA, il est également possible de réaliser une troisième année grâce au Bachelor Image et Montage   et un Mastère en Production et Réalisation Audiovisuelle. En plus, l’école met à disposition des étudiants du matériel haut-de-gamme disponible pour tous ses étudiants pour leurs projets professionnels et personnels. Plus de 50 œuvres audiovisuelles sont produites chaque année. En effet, l’ école favorise une pédagogie par projets qui est alimenté par de rencontres professionnelles de personnalités de renom dans monde de l’audiovisuel. Retrouvez certaine de ces moments d’échange ici. 

Portrait Jean-Baptiste Delafond

Publiée le 16 décembre 2024

Jean-Baptiste Delafon s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, passionné de cinéma et diplômé en philosophie, il s’est imposé comme un scénariste incontournable, tant pour la télévision que pour le cinéma. De Maison close à Baron Noir, il explore des univers variés, tout en collaborant étroitement avec des réalisateurs comme Thomas Kruithof et Yann Gozlan. Naviguant entre séries et longs métrages, il revendique une approche où chaque projet trouve son format idéal, tout en refusant l’étiquette de showrunner.

Après des études de philosophie, Jean-Baptiste Delafon, qui est très cinéphile, se tourne vers l’écriture pour le cinéma et la télévision. Il écrit quelques projets de longs métrages, qui ne se montent pas, et s’intéresse au petit écran dès le début des années 2000. « C’était une époque beaucoup moins riche qu’aujourd’hui, où il n’y avait pas encore les créations originales de Canal Plus et pas d’espace pour les séries d’auteur, alors qu’il y en avait à l’étranger, et surtout aux États-Unis », se souvient-il. « Et il y avait peu de raison d’espérer que la situation change. » En repérant les noms des sociétés de production aux génériques des séries, il inonde le marché de ses synopsis pendant plusieurs mois d’affilée. Il est alors engagé pour participer à Julie Lescaut sur TF1, puis à des polars comme PJ pour France 2. 

  

Rapidement catalogué comme auteur de séries policières, Jean-Baptiste Delafon ressent le besoin de changer de registre. « C’était le moment où Canal a lancé les créations originales », reprend-il. Il collabore à une série sur Napoléon, qui ne se concrétise pas, puis réécrit un projet dont le scénario était bancal : Maison close. Mais c’est surtout avec Baron Noir, diffusé entre 2014 et 2017, qu’il s’impose comme un formidable scénariste de séries politiques. Il collabore également à D’argent et de sang de Xavier Giannoli – autour de l’arnaque sur la taxe carbone – dont il conçoit la structure. Il enchaîne avec Une amie dévouée, adaptée du livre La Mythomane du Bataclan, avec Laure Calamy, et Merteuil, relecture des Liaisons dangereuses, interprété par Diane Kruger et Vincent Lacoste. Il vient également en renfort sur Tapie de Tristan Séguéla, pour Netflix, aux côtés d’Olivier Demangel. Se considère-t-il pour autant comme un showrunner ? « Je n’emploie pas ce terme car il s’agit d’un auteur-producteur qui a tous les pouvoirs », explique-t-il. « Il a la responsabilité de livrer la série. Une telle fonction n’existe pas en France. » 

  

Côté cinéma, il coécrit 16 ans… ou presque de Tristan Séguéla et, surtout, Les Promesses de Thomas Kruithof, thriller sociopolitique parcouru par une tension constante et superbement interprété par Reda Kateb et Isabelle Huppert. Il a tout récemment coécrit le nouveau projet de Thomas Kruithof, Les Braises, porté par Virginie Efira et Arie Worthalter, qui évoque le surgissement de la politique dans la vie d’une famille pendant le mouvement des Gilets Jaunes.  Il a par ailleurs coécrit Visions de Yann Gozlan et travaille actuellement avec le même réalisateur pour Gourou, autour d’un coach de vie qui devient gourou, interprété par Pierre Niney. « C’est formidable d’explorer des sujets en se demandant s’il correspond davantage au cinéma ou à la télévision et d’avoir la liberté de trouver, pour chaque projet, son bon format », dit-il. « Je pense qu’il y a beaucoup d’échecs parce qu’ils n’ont pas le format adapté. » Aimerait-il passer à la réalisation ? « Pas du tout. Mais s’épanouir vraiment dans ce métier suppose d’avoir de vraies complicités avec certains réalisateurs. Comme avec Thomas [Kruithof] dont je suis extrêmement proche et avec qui je parle des rushes quatre fois par jour ! Quand on a les bons interlocuteurs il n’y a pas de frustration. » 

Comment bien choisir son option du BTS Métiers de l’Audiovisuel ?

Publiée le 4 décembre 2023

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Choisir son option d’études supérieures est une décision cruciale qui façonne non seulement le parcours académique, mais également l’avenir professionnel. Opter pour une voie en fonction de ses passions, compétences et aspirations personnelles est essentiel pour s’épanouir pleinement dans son domaine d’études. Au sein de l’ISA vous pouvez faire un BTS Métiers de l’Audiovisuel qui vous offre la possibilité de choisir entre quatre options : le montage, l’image, le son et la gestion de production. Dans cet article, l’ISA vous expliquera comment faire un bon choix réfléchit pour vous permettre de maximiser votre engagement et votre motivation.

4 OPTIONS S’OFFRENT À VOUS !

Choisir la voie des études supérieures est une étape cruciale dans la vie d’un étudiant, une décision qui façonne son avenir professionnel. Parmi les options du BTS Métiers de l’audiovisuel qui s’offrent à vous, il y a :

Ces options s’encrent dans des domaines aussi passionnants que diversifiés. Chacune d’elles ouvrent la porte à des opportunités uniques, mais il est important de faire un choix éclairé en fonction de vos passions, compétences et aspirations.

Si vous avez une affinité pour l’audiovisuel la narration, le soin du détail et de bonnes compétences techniques, l’option montage pourrait être votre terrain de jeu idéal. En maîtrisant les techniques de montage, vous deviendrez le maestro qui assemble les pièces du puzzle pour créer des œuvres audiovisuelles captivantes. C’est un monde où la créativité et la technologie convergent, offrant des carrières excitantes dans le vaste monde de l’audiovisuel. Au sein de l’ISA, en tant qu’étudiant vous serez formés à la maîtrise des logiciels de montages pris en charge par l’école comme Première et Avid.

Le son, quant à lui, est une expérience sensorielle à part entière. Si vous êtes fascinés par les nuances sonores et la manière dont elles interagissent avec les images, plonger dans le domaine du son pourrait être une aventure exceptionnelle. Devenir un ingénieur ou technicien du son vous permettra de donner vie à des univers sonores uniques, que ce soit dans la musique, les jeux vidéo ou pour tout autre évènement audiovisuel qui requiert un son de qualité. Dans le BTS Métiers de l’audiovisuel, les étudiants de l’option son reçoivent une formation pour acquérir une expertise dans l’utilisation des outils techniques pour l’enregistrement, le mixage et le montage sonore.

L’image, un langage visuel puissant, ouvre des portes infinies pour ceux qui choisissent de maîtriser cet art. La photographie, la vidéographie et la direction artistique sont des domaines qui permettent de raconter des histoires visuellement très belles et esthétiques. Si vous êtes attiré par l’esthétique, la lumière, la composition et le pouvoir narratif des images, l’option image pourrait t’offrir des opportunités exceptionnelles dans les domaines de la mode, de la publicité, du journalisme visuel et bien plus encore. Cette fois-ci, les étudiants de l’option image acquièrent les compétences nécessaires pour manipuler des caméras professionnelles, maîtrisent l’éclairage et sont capables d’organiser un plateau télévisé. Leur formation les prépare à la réalisation de tournages aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

Enfin, la gestion de production est la force motrice qui coordonne toutes les pièces du puzzle pour donner vie à un projet. Si tu excelles dans la coordination, la planification et que tu as un talent inné pour gérer des équipes, cette option te permettra de jouer un rôle essentiel dans la création et la réalisation de projets audiovisuels. Les étudiants reçoivent une formation couvrant tous les aspects de l’organisation des productions audiovisuelles, notamment sur les plans logistique, juridique, administratif, technique, financier, et désormais, sanitaire.

 

LES DÉBOUCHÉS DANS LE MONDE DE L’AUDIOVISUEL

L’univers de l’audiovisuel s’illustre comme un vaste terrain propice à d’innombrables débouchés, offrant une palette diversifiée d’opportunités professionnelles. Des perspectives captivantes s’ouvrent dans des domaines tels que la production cinématographique, le montage vidéo, l’ingénierie sonore, la direction artistique, et la gestion de projets audiovisuels. Ces multiples possibilités témoignent de la vitalité et de la richesse de l’industrie, offrant aux passionnés de l’audiovisuel la chance de forger des carrières stimulantes et gratifiantes.

Dans le domaine du montage, vous pourrez vous orienter vers le métier de monteur, de monteur truquiste, d’infographiste ou d’étalonneur.

Dans le son, vous trouverez votre bonheur parmi les métiers suivant : opérateur de prise de sons, mixeur antenne, monteur son, habillage sonore, assistant studio, sonorisateur, régisseur son.

Pour l’image, vous avez un large choix de métiers pour devenir assistant opérateur, chef opérateur lumière, directeur de la photo, régisseur lumière ou encore opérateur spécifique de l’image (steadycam, grues, paramétrage automates).

Et puis, dans la gestion de production vous aurez le choix entre assistant de production, chargé de production, adjoint de chef d’atelier de production, responsable de plannings et régisseur.

 

L’ISA, L’ÉCOLE QU’IL VOUS FAUT !

Afin de faire le bon choix parmi les options du BTS Métiers de l’audiovisuel, il est essentiel de prendre en compte vospassions, vos compétences naturelles et vos aspirations professionnelles. Que vous décidiez de façonner des histoires par le montage, de créer des mondes sonores uniques, de capturer l’instant parfait par l’image ou de coordonner l’ensemble du processus de production, votre parcours d’études supérieures sera le tremplin vers une carrière passionnante et gratifiante. C’est pourquoi, vous pouvez faire confiance à l’ISA pour vous former aux métiers de l’audiovisuel.

Si vous souhaitez continuer vos études avant de vous lancer dans le monde du travail, il est possible de réaliser une troisième année de
Bachelor Image et Montage. Ce Bachelor vous permettra de parfaire vos compétences techniques.

À noter qu’à la rentrée 2024, le Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle sera disponible pour tous les étudiants qui ont l’ambition de continuer leurs études.

Portrait de Dany Boon

Publiée le 17 décembre 2024

Dany Boon s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, après des débuts difficiles comme mime de rue à Paris, il s’impose dans le one-man-show grâce à des sketchs inspirés de sa région natale. Son succès cinématographique éclate avec Bienvenue chez les Ch’tis (2008), qui bat tous les records d’audience. Acteur et réalisateur prolifique, il alterne comédies populaires et rôles plus émotionnels tout en explorant de nouveaux projets ambitieux.

Après avoir été secouriste dans le nord de la France, sa région natale, Dany Boon arrive à Paris dans les années 80, uniquement avec sa guitare sur le dos. « Ma mère, qui s’était beaucoup sacrifié pour nous, m’avait donné toutes ses économies de femme de ménage, et j’avais débarqué avec mon sac à dos et ma guitare », confie-t-il. C’est une période de galère pour le futur acteur et réalisateur : très vite endetté, il doit faire du mime de rue pour tenter de gagner sa vie. « À ce moment-là, je faisais du spectacle de rue. Du mime, le clown et de la guitare. C’était réellement compliqué parce que je n’avais pas un radis et que je devais de l’argent à tout le monde. » Après deux années particulièrement difficiles, il commence enfin à sortir la tête de l’eau lorsqu’il est engagé comme dessinateur pour des films d’animation. « J’ai commencé à rembourser mes dettes. Mais rien ne se concrétisait sur le plan artistique. Je n’étais jamais pris dans les castings et je me faisais jeter partout. » 

  

C’est en écrivant des sketchs, inspirés par son observation de la vie quotidienne et sa région natale, qu’il entame sa carrière. En effet, repéré par Patrick Sébastien, il se produit sur scène, tout en faisant de la musique et en prêtant sa voix à des spots publicitaires. Au début des années 90, ses spectacles de one-man-show connaissent enfin le succès, mais ses prestations au cinéma ne sont guère remarquées. Il faut attendre Joyeux Noël (2005) de Christian Carion pour que son rôle à contre-emploi, dans un registre plus émotionnel, lui vaille une nomination au César. On le retrouve en ami encombrant de Daniel Auteuil dans Mon meilleur ami (2006) de Patrice Leconte, puis il adapte une de ses pièces pour le cinéma avec La Maison du bonheur (2006), sa première réalisation. Deux ans plus tard, avec son deuxième long métrage, Bienvenue chez les Ch’tis, il bat tous les records du box-office en dépassant les 20 millions d’entrées ! (et même 26 millions dans le monde). « C’était un beau cadeau de la vie », reconnaît-il. « Je crois que c’est ce que raconte le film – au moment où il est sorti – sur la fraternité, sur le souci de l’autre, qui en explique le succès. Contrairement aux comédies hollywoodiennes qui mettent en avant la réussite professionnelle, je voulais parler d’un simple facteur – et j’ai dû me battre pour convaincre les producteurs de me suivre ! » D’ailleurs, une fois le film achevé, la production mène une étude de public et explique à Dany Boon qu’il ne plaira pas aux moins de 30 ans ! 

  

Désormais, tout le monde veut tourner avec Dany Boon et celui-ci est à l’affiche de plusieurs productions ambitieuses comme De l’autre côté du lit (2009) avec Sophie Marceau, Le Code a changé (2009) de Danièle Thompson et le très remarqué Micmacs à tire-larigot (2009) de Jean-Pierre Jeunet. Côté réalisation, il signe Rien à déclarer (2011), autour des relations parfois tendues entre douaniers belges et français, où il donne la réplique à Benoît Poelvoorde. Même s’il ne renoue pas avec un succès comparable à Bienvenue chez les Ch’tis, le film enregistre plus de 8 millions de billets vendus ! En 2014, il réalise la comédie Supercondriaque, où il retrouve son partenaire Kad Merad, et dépasse les 5 millions d’entrées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer pour d’autres metteurs en scène, de Lolo (2015) de Julie Delpy, où il est savoureux en provincial qui débarque à Paris dans un milieu qui ne lui fait pas de cadeau, à Radin ! (2016) de Fred Cavayé, où il est tout aussi irrésistible en avare pathologique.  

  

En 2018, il réalise La Ch’tite famille où il égratigne les préjugés sur le nord et tourne en dérision le milieu ultra-snob des architectes. Très émouvant dans Une belle course (2022) de Christian Carion, aux côtés de Line Renaud, sa « maman de cinéma », il est épatant en entrepreneur marseillais dans Mon crime (2023) de François Ozon. « J’étais ravi et flatté », reprend Dany Boon en évoquant sa participation au film. « J’aime le cinéma d’Ozon. Même si j’ai toujours une petite appréhension. Est-ce qu’on m’appelle pour les bonnes raisons ? Est-ce que je corresponds au rôle ? Je lis le scénario, je trouve ça intelligent et drôle, dans la lignée de Huit femmes et Potiche. » Puis, il signe La Vie pour de vrai, où il retrouve Kad Merad et accueille une nouvelle venue dans son univers : Charlotte Gainsbourg. Cette année, il a accompagné le premier long métrage de Laurence Arné, La Famille Hennedricks, road-trip sensible et drôle, autour des familles recomposées. « J’ai commencé par suivre les différentes versions du scénario et j’ai soutenu Laurence dans son projet d’écriture et de réalisation de premier film. J’ai aimé la manière dont elle en parlait, ce qu’elle voulait en faire, et je trouve qu’elle a un talent d’écriture et de réalisatrice », conclut-il. 

Pourquoi il y avait des rires pré-enregistrés lors des émissions de télévisions ?

Publiée le 14 décembre 2023

Les rires pré-enregistrés, également appelés « canned laughter » en anglais, ont été largement utilisés dans l’industrie télévisuelle pour créer une atmosphère comique et encourager une réaction positive du public à domicile. Dans cet article, l’ISA vous explique les origines de ces rires pré-enregistrés si significatifs. Et surtout, comment se former aux métiers du son, qui sont si importants pour les productions audiovisuelles des émissions de télévisions.

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LES ORIGINES DES RIRES PRÉ-ENREGISTRÉS

Les rires pré-enregistrés ont fait leur apparition dans les années 50, devenant progressivement moins prisés au fil des décennies. En tant qu’éléments caractéristiques et signatures sonores des sitcoms, ils confèrent une atmosphère distinctive aux séries télévisées et orientent résolument le ton des épisodes vers la comédie.

L’apparition initiale de ces rires remonte à l’émission The Hank McCune Show diffusée sur la NBC en 1950, et c’est l’ingénieur du son Charley Douglass qui en est à l’initiative. Face aux émissions enregistrées en direct, où les réactions du public pouvaient parfois être mal synchronisées avec les éléments comiques, Douglass a eu l’idée de recalibrer le timing des rires en réponse aux moments humoristiques. Il a ainsi créé une série de sons superposés qu’il a ensuite diffusée à sa convenance à l’aide de la fameuse « boîte à rires ». Cette méthode a gagné en popularité au fil des années, étant utilisée non seulement pour susciter le rire, mais également pour exprimer diverses émotions telles que l’attendrissement ou la surprise.

Une des principales raisons d’utiliser des rires pré-enregistrés était de garantir une réponse immédiate du public. Lorsque les téléspectateurs regardent une émission à la maison, ils peuvent ne pas ressentir le même sentiment de communauté ou d’interaction sociale qu’ils pourraient avoir s’ils étaient dans un public en direct. Les rires pré-enregistrés agissaient comme un substitut, encourageant le public à participer à l’expérience comique même s’ils étaient seuls devant leur télévision.

Bien que l’âge d’or de la sitcom soit généralement associé aux années 70 à 90, certaines séries comiques post-2000 maintiennent la tradition des rires en studio. Chuck Lorre, en particulier, se distingue comme un fervent défenseur de l’utilisation du rire dans les sitcoms. Les audiences de séries telles que The Big Bang Theory ou Mon Oncle Charlie semblent indiquer que les rires pré-enregistrés ont toujours leur place dans le paysage télévisuel contemporain.

Cependant, l’utilisation de rires pré-enregistrés n’a pas été sans controverses. Certains critiques et téléspectateurs estimaient que cela rendait l’expérience comique artificielle, voire trompeuse. Au fil du temps, cette pratique a évolué, et de nombreuses émissions ont préféré l’enregistrement en direct devant un public pour capturer une réaction authentique. D’autres ont abandonné complètement l’utilisation de rires pré-enregistrés pour permettre au public de réagir de manière naturelle aux éléments humoristiques de l’émission.

 

L’IMPORTANCE DU SON DANS LES ÉMISSIONS DE TÉLÉVISIONS

Le son et les ambiances sonores sont des éléments essentiels qui transcendent la simple visualisation des émissions de télévision, offrant une expérience sensorielle complète. Ils servent de toile de fond immersive, plongeant le spectateur au cœur de l’action. Le cliquetis des clés dans une serrure, le murmure de la brise dans les feuilles ou le rugissement lointain d’une foule en liesse contribuent à créer des environnements palpables.

L’impact émotionnel est également fortement influencé par le pouvoir du son. Une mélodie émouvante peut intensifier la tristesse d’une scène, tandis que des effets sonores bien placés peuvent accentuer le suspense d’un moment crucial. Le son devient ainsi une palette d’expression qui façonne les réactions émotionnelles du public.L’importance du son dans les émissions de télévision va au-delà de l’immersion et de l’émotion. Cela guide le spectateur à travers différents lieux et actions, créant une véritable compréhension de l’environnement.

Au-delà de son rôle fonctionnel, le son contribue à la continuité d’une émission, tissant des liens entre les scènes et les séquences. Les transitions sonores créent une fluidité qui maintient l’engagement du spectateur, évitant les ruptures brusques qui pourraient altérer l’expérience de visionnage.Enfin, le son crée une identité distinctive pour chaque émission. Des thèmes musicaux reconnaissables ou des effets sonores emblématiques deviennent des signatures audio, contribuant à la mémorabilité et à la singularité de l’œuvre télévisuelle.

 

SE FORMER AUX MÉTIERS DU SON

Plonger dans l’univers des métiers du son offre une aventure captivante et créative qui peut transformer votre passion pour l’audio en une carrière stimulante et enrichissante.

L’école ISA vous propose justement de suivre sur deux ans le BTS Métiers de l’Audiovisuel – option son. Cette formation permet aux étudiants de se plonger dans le monde captivant de la maîtrise des outils techniques d’enregistrement, de mixage et de montage sonore. Cet apprentissage approfondi constitue une étape essentielle dans votre préparation en tant que futurs professionnels du son. À travers des cours spécialisés et des sessions pratiques, les étudiants développent une expertise pointue qui les prépare à faire face aux défis complexes du monde de l’audio.

Portrait de Laurence Arné

Publiée le 19 décembre 2024

 

Laurence Arné s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ISA au campus de Paris, passionnée de scène, elle se fait remarquer dès 2006 avec son spectacle Quelle conne, révélant un style percutant et plein d’humour. Après des débuts au cinéma et à la télévision dans WorkinGirls, elle collabore avec Dany Boon et s’impose comme actrice et autrice de talent. En 2023, elle réalise La Famille Hennedricks, une comédie inspirée des familles recomposées, mêlant réalisme et légèreté.

Après des études de sciences économiques, de communication d’entreprise et de sociologie, Laurence Arné s’installe à Paris où elle se consacre à sa vraie passion : la scène. Elle suit des cours de chant, de danse et de théâtre et même de one-man-show ! En 2006, à seulement 24 ans, elle se lance sur scène avec un spectacle solo, intitulé Quelle conne, où elle révèle un style énergique et un vrai talent pour croquer des portraits de femmes qui jouent sur les clichés. 

  

Très vite, elle fait ses premiers pas au cinéma dans L’Amour, c’est mieux à deux (2009), où elle campe la meilleure copine de Virginie Efira, sous la direction de… Dominique Farrugia ! Elle enchaîne avec Moi, Michel G, milliardaire, maître du monde (2010), toujours réalisé par Farrugia. Mais c’est avec son rôle de DRH un rien nymphomane dans la série humoristique WorkinGirls, sur Canal Plus, qu’elle s’impose auprès du public. En 2015, elle crée – et interprète – une série de pastilles de 4 minutes, Filles d’aujourd’hui, qui pastiche les rubriques de magazines féminins détaillant la journée-type de femmes très à l’aise dans leur époque.  

  

Un an plus tard, elle partage l’affiche avec Dany Boon dans Radin !, puis, en 2018, dans La Ch’tite famille, où elle campe une architecte d’intérieur ultra-snob qui se retrouve confrontée à la famille un rien encombrante de son compagnon et associé. « On est tombés amoureux en travaillant », confie Laurence Arné en parlant de Dany Boon. « Il y a une vraie complicité artistique entre nous, et c’est formidable. Je suis très chanceuse. » 

  

On retrouve Laurence Arné dans Une affaire française, autour du meurtre du petit Grégory, puis dans 8 rue de l’Humanité, qu’elle coécrit, sous la direction de Dany Boon. Depuis longtemps taraudée par le désir de passer à la réalisation, elle s’inspire de sa propre histoire et de la problématique des familles recomposées, sous forme de comédie. « J’ai commencé à écrire le scénario seule pendant un an et demi, puis j’ai fait une consultation avec Sara Wikler qui a mené un travail analytique sur les personnages et les enjeux », raconte-t-elle. « Elle dit toujours qu’une comédie doit avoir la même intensité narrative qu’un thriller. J’ai donc quasiment effectué un travail thérapeutique sur chacun des personnages pour qu’il n’y ait rien d’artificiel et que les bascules de conscience soient toutes légitimes. J’aime le cinéma qui me raconte des histoires crédibles et contemporaines. Quand ce n’est pas suffisamment réaliste, je me détache de l’histoire. J’ai besoin de croire profondément au parcours des protagonistes. » Road-movie ébouriffant, La Famille Hennedricks parle aussi de musique qui soude les membres de cette famille aussi improbable qu’attachante. « En écrivant le film, j’ai souvent pensé que la famille était comme un groupe de rock. Chacun doit trouver son instrument, sa voix, faire ses gammes, se mettre au diapason des uns et des autres, trouver un tempo commun pour enfin créer l’harmonie. Mais il faut aussi accepter les fausses notes car elles donnent tellement de charme à une famille ! », conclut-elle. 

Production audiovisuelle et défis logistiques : comment faire un bon repérage des lieux ?

Publiée le 21 décembre 2023

La production audiovisuelle, domaine passionnant, exigeant et complexe, qui implique la création de contenu où les professionnels doivent constamment relever des défis logistiques pour garantir la qualité de leurs projets audiovisuels. Afin de répondre à la demande croissante de ce secteur, l’ISA propose désormais un Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle permettant aux étudiants d’offrir un titre RNCP reconnu par l’Etat de niveau 6.

Un élément important dans la réussite d’une production audiovisuelle est le repérage des lieux. En effet, le choix des lieux influence directement la mise en scène, l’atmosphère et la logistique de tournage. L’ISA vous propose ses meilleurs conseils pour relever les défis logistiques et repérer les lieux qui conviennent au mieux à vos productions audiovisuelles.

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LES DÉFIS LOGISTIQUES LIÉS À LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

Nombreux sont les défis à relever pour produire une réalisation audiovisuelle, parmi ces challenges on peut citer :

  • L’accessibilité et la disponibilité des lieux : un des défis majeur est de trouver des lieux qui correspondent à la vision créative et artistique du projet aux dates souhaitées. Il est essentiel que les lieux soient facilement accessibles pour les équipes et les équipements.
  • La conformité légale : la production audiovisuelle nécessite souvent l’obtention d’autorisation par exemple pour filmer dans des espaces publics, dans des bâtiments privés ou des zones réglementées. Par conséquent, la gestion de ces aspects légaux représente également un défi majeur.
  • Le budget : trouver des lieux abordables en maintenant la qualité de la production est un équilibre à trouver.
  • L’adaptation aux besoins techniques : chaque projet audiovisuel nécessite des besoins techniques spécifiques en termes de son, d’éclairage, de décors,… Repérer et trouver les lieux qui peuvent être adaptés à ces besoins tout en respectant les contraintes logistiques est un défi constant.

 

QUELLES SONT LES ÉTAPES POUR REPÉRER LES LIEUX ?

Pour relever ces défis, suivre un processus de repérage bien structuré est essentiel.

Voici des étapes essentielles pour réaliser un bon repérage des lieux :

  • Définir la vision du projet : c’est à dire savoir quel est le style visuel recherché ? Quelle atmosphère doit être créée ? Quels sont les besoins techniques spécifiques ? Une compréhension approfondie de ces éléments guidera au mieux la recherche de lieux.
  • Créer une liste de critères : après la vision définie, on peut dresser une liste de critères pour les lieux potentiels. Cette liste peut inclure des aspects tels que la taille, l’emplacement, l’accessibilité, la disponibilité aux dates souhaitées,…
  • Chercher des lieux potentiels : utilisez les ressources dont vous disposez pour trouver des lieux correspondant à vos critères. Cela peut inclure des bases de données en ligne, des agences de repérage, des réseaux professionnels, des réseaux sociaux et même des recommandations personnelles.
  • Visiter les lieux : une fois l’identification des lieux potentiels faite, vous pouvez organiser des visites pour évaluer leur adéquation à votre projet. Vous pouvez prendre en compte l’aspect visuel et esthétique, la taille, l’éclairage, le bruit ambiant, etc.
  • Obtenir les autorisations
  • Évaluer les coûts
  • Prévoir l’adaptation technique : si certains lieux nécessitent des adaptations techniques, il est judicieux de s’assurer des ajustements dans le plan de production.

 

NOS MEILLEURS CONSEILS POUR UN REPÉRAGE RÉUSSI

  • Commencez tôt : le repérage des lieux peut prendre du temps, il est donc important s’y prendre en avance en commençant le processus le plus tôt possible dans la phase de pré-production.
  • Ne pas hésiter pas collaborez avec des experts : leur expertise peut être une grande aide dans le repérage de lieux.
  • Soyez flexible et organisé : être flexible et organisé sont des qualités à avoir pour travailler dans le milieu audiovisuel. Parfois, des compromis seront nécessaires. Gardez une trace de tous les lieux potentiels, des contacts, des autorisations et des coûts. Une bonne organisation est essentielle, pour éviter certains problèmes plus tard.

L’épineuse question de l’adaptation d’œuvres littéraires au cinéma

Publiée le 4 septembre 2024

Depuis quelques années, le cinéma français connaît un engouement particulier pour les films adaptant des classiques de la littérature. Les scénarios créés pour ces derniers sont d’une qualité variable, mais ils posent une question très importante : qu’est-ce qu’une bonne adaptation cinématographique ? 

Il y a quelques semaines est sorti dans nos salles Le Comte de Monte-Cristo, la 14ème adaptation filmique de l’œuvre d’Alexandre Dumas depuis le début du XXème siècle. Avant Pierre Niney, d’autres acteurs ont incarné le rôle d’Edmond Dantès avec brio, comme Léon Mathot en 1918, dans une adaptation en 8 épisodes. La version de Jean Marais, réputée pour sa fidélité au roman, atteint les 8 millions d’entrées lors de sa sortie. Le film est même passé par Hollywood, avec Jim Caviezel pour interpréter le comte. Ces adaptations ont le point commun d’être globalement à l’image de l’œuvre originale et elles ont toutes connu le succès. La dernière en date est peut-être celle qui prend le plus de libertés artistiques, en risquant de faire plusieurs changements concernant le personnage d’Angèle, en supprimant de Noirtier et la famille d’Epinay. L’objectif était de faire tenir l’histoire en trois heures de film, d’où ces choix scénaristiques très bien pensés. 

Julie Anselmini, enseignante-chercheuse à l’Université de Caen et spécialiste de l’oeuvre d’Alexandre Dumas précise : “Il est toujours difficile de savoir ce qu’est une bonne adaptation, les dernières de Dumas [Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo] prouvent cette ambiguïté, le premier a moins bien marché que le dernier alors que c’est la même recette”. En effet, les réalisateurs sont les mêmes, mais le succès est plus retentissant pour le Comte que pour d’Artagnan. Les deux films cumulent tout de même à eux seuls un peu plus de 5 millions d’entrées. 

Le cas Eragon

Eragon : pour ceux qui l’auraient oublié, le roman a eu droit à une adaptation cinématographique en 2006, par Stefan Fangmeier. Le film devait suivre le roman et avoir plusieurs suites, un projet qui sera avorté après la diffusion du premier film. Pourquoi ? Déjà, parce que le film n’a pas rencontré (ou retrouvé) son public dans les salles, n’ayant atteint que les 3/4 de son budget (75 millions de dollars récupérés sur 100 millions investis) et surtout pour les trop grandes libertés prises par rapport aux livres de Christopher Paolini. Entre suppression de personnages, raccourcis scénaristiques et oublis majeurs empêchant la production d’une suite, Eragon s’est saboté tout seul en même temps qu’il a anéanti la carrière de certains acteurs, comme Edward Speleers, le détenteur du rôle éponyme. 

Le film pourrait servir de cas d’école car manifestement, le réalisateur ne connaissait pas l’œuvre d’origine et a commis des erreurs empêchant la poursuite du projet, notamment le retrait des Nains, cruciaux dans la suite du roman. Ce que nous montre ce raté, c’est que le film aurait dû prendre le temps de suivre les points importants du livre, comme Peter Jackson avec Le Seigneur des Anneaux, en retirant les parties jugées anecdotiques pour faire tenir la narration dans les trois opus qui lui ont été donnés. Il aurait pu au moins s’attirer la faveur des fans et s’assurer ainsi une base de visionnages solide, puisque le livre a été un immense succès lorsqu’il est sorti. 

Le contre-exemple 

A l’inverse de cela, il y a Shining. Pour ceux qui ont vu le film sans lire le livre, ils pourraient penser que c’est une œuvre tout à fait originale. Et pourtant, c’est un roman de Stephen King qui a servi de fondation à l’œuvre cinématographique. A sa sortie, le film a reçu un accueil mitigé, l’actrice Shelley Duvall et le réalisateur Stanley Kubrick ont été nommés aux Razzie Awards pour les catégories de la Pire actrice et du Pire réalisateur. Le succès ne viendra que plus tard, tant et si bien que le film est devenu un classique du cinéma d’horreur. Jack Torrance figure parmi les meilleurs “méchants” de l’histoire du cinéma, et le film est classé à la 29ème place des 100 meilleurs thrillers du cinéma américain. Pourtant, le film est un bel exemple d’adaptation très libre d’œuvre littéraire. Stephen King reproche à Stanley Kubrick la disparition de thèmes importants (par exemple, l’alcoolisme de Jack Torrance et sa transformation en père horrible à cause de l’abus d’alcool), à tel point que l’auteur prendra les commandes d’une nouvelle adaptation en un téléfilm de trois parties, pour rester fidèle à son histoire. Il refusera aussi que son nom apparaisse dans le générique du film, considérant ce dernier totalement détaché de l’ouvrage original. Alors, comment la popularité du film peut-elle s’expliquer ? Peut-être par l’interprétation magistrale de Jack Nicholson, qui rend à merveille la folie du personnage sur le grand écran, ou encore la vision géniale de Kubrick, qui tire des mots du livre une imagerie sublime et de très belles musiques.  

La question de l’adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire est très complexe, notamment parce qu’elle ne dispose pas de cas types permettant de déterminer une sorte de norme analytique. Il est impossible de savoir ce qu’est une bonne adaptation, si elle doit coller le livre de la plus proche des manières, ou bien s’en détacher. Certains prennent la voie de l’entre-deux, comme les dernières adaptations des œuvres de Dumas, tandis que d’autres sortent du chemin tracé par le livre et créent quelque chose d’unique. Mettre des mots en images n’est pas chose facile, de même que traduire des pensées de personnages. Certains s’y cassent les dents, comme Stefan Fangmeier avec Eragon, œuvre dont on attend encore une adaptation digne de ce nom. 

Théo Tourneur 

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