Production audiovisuelle et défis logistiques : comment faire un bon repérage des lieux ?

Publiée le 21 décembre 2023

La production audiovisuelle, domaine passionnant, exigeant et complexe, qui implique la création de contenu où les professionnels doivent constamment relever des défis logistiques pour garantir la qualité de leurs projets audiovisuels. Afin de répondre à la demande croissante de ce secteur, l’ISA propose désormais un Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle permettant aux étudiants d’offrir un titre RNCP reconnu par l’Etat de niveau 6.

Un élément important dans la réussite d’une production audiovisuelle est le repérage des lieux. En effet, le choix des lieux influence directement la mise en scène, l’atmosphère et la logistique de tournage. L’ISA vous propose ses meilleurs conseils pour relever les défis logistiques et repérer les lieux qui conviennent au mieux à vos productions audiovisuelles.

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LES DÉFIS LOGISTIQUES LIÉS À LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

Nombreux sont les défis à relever pour produire une réalisation audiovisuelle, parmi ces challenges on peut citer :

  • L’accessibilité et la disponibilité des lieux : un des défis majeur est de trouver des lieux qui correspondent à la vision créative et artistique du projet aux dates souhaitées. Il est essentiel que les lieux soient facilement accessibles pour les équipes et les équipements.
  • La conformité légale : la production audiovisuelle nécessite souvent l’obtention d’autorisation par exemple pour filmer dans des espaces publics, dans des bâtiments privés ou des zones réglementées. Par conséquent, la gestion de ces aspects légaux représente également un défi majeur.
  • Le budget : trouver des lieux abordables en maintenant la qualité de la production est un équilibre à trouver.
  • L’adaptation aux besoins techniques : chaque projet audiovisuel nécessite des besoins techniques spécifiques en termes de son, d’éclairage, de décors,… Repérer et trouver les lieux qui peuvent être adaptés à ces besoins tout en respectant les contraintes logistiques est un défi constant.

 

QUELLES SONT LES ÉTAPES POUR REPÉRER LES LIEUX ?

Pour relever ces défis, suivre un processus de repérage bien structuré est essentiel.

Voici des étapes essentielles pour réaliser un bon repérage des lieux :

  • Définir la vision du projet : c’est à dire savoir quel est le style visuel recherché ? Quelle atmosphère doit être créée ? Quels sont les besoins techniques spécifiques ? Une compréhension approfondie de ces éléments guidera au mieux la recherche de lieux.
  • Créer une liste de critères : après la vision définie, on peut dresser une liste de critères pour les lieux potentiels. Cette liste peut inclure des aspects tels que la taille, l’emplacement, l’accessibilité, la disponibilité aux dates souhaitées,…
  • Chercher des lieux potentiels : utilisez les ressources dont vous disposez pour trouver des lieux correspondant à vos critères. Cela peut inclure des bases de données en ligne, des agences de repérage, des réseaux professionnels, des réseaux sociaux et même des recommandations personnelles.
  • Visiter les lieux : une fois l’identification des lieux potentiels faite, vous pouvez organiser des visites pour évaluer leur adéquation à votre projet. Vous pouvez prendre en compte l’aspect visuel et esthétique, la taille, l’éclairage, le bruit ambiant, etc.
  • Obtenir les autorisations
  • Évaluer les coûts
  • Prévoir l’adaptation technique : si certains lieux nécessitent des adaptations techniques, il est judicieux de s’assurer des ajustements dans le plan de production.

 

NOS MEILLEURS CONSEILS POUR UN REPÉRAGE RÉUSSI

  • Commencez tôt : le repérage des lieux peut prendre du temps, il est donc important s’y prendre en avance en commençant le processus le plus tôt possible dans la phase de pré-production.
  • Ne pas hésiter pas collaborez avec des experts : leur expertise peut être une grande aide dans le repérage de lieux.
  • Soyez flexible et organisé : être flexible et organisé sont des qualités à avoir pour travailler dans le milieu audiovisuel. Parfois, des compromis seront nécessaires. Gardez une trace de tous les lieux potentiels, des contacts, des autorisations et des coûts. Une bonne organisation est essentielle, pour éviter certains problèmes plus tard.

Portrait de Gilles de Maistre

Publiée le 2 avril 2025

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Si Gilles de Maistre a sans doute été profondément marqué, enfant, par son grand-oncle René Clément qui l’accueillait sur ses tournages, comme Paris brûle-t-il ? (1966), il entame sa carrière comme reporter et documentariste pour la télévision : il sillonne la planète pour alerter le grand public sur les guerres, les famines, et les catastrophes naturelles. En 1990, il décroche le prestigieux prix Albert-Londres de l’audiovisuel pour son documentaire J’ai 12 ans et je fais la guerre. Pendant quatre ans, il s’emploie à dénoncer les violences infligées aux enfants à travers le monde – qu’ils soient soldats, délinquants, emprisonnés, surdoués ou surprotégés. « Ma vie, c’est de partir avec une caméra, tout seul, et de courir le monde pour rencontrer des gens et raconter le réel », confie-t-il. « J’ai été beaucoup marqué par Au revoir les enfants (1987) de Louis Malle. C’est un film bouleversant dans sa pudeur et sa sensibilité qui m’inspire beaucoup dans la façon de traiter les sujets avec humanité et sans démagogie. ».

 

En 1994, il passe à la fiction avec son premier long métrage, Killer Kid, autour d’un jeune Libanais d’une dizaine d’années vendu par sa famille à un groupe terroriste qui compte faire de lui un tueur sans état d’âme. Également producteur, il accompagne Bouge ! (1997) et Dissonances (2003) de Jérôme Cornuau et des séries télé comme Brigade des mineurs de Miguel Courtois. En 2001, il signe son deuxième long métrage, Féroce, qui évoque l’extrême-droite et provoque quelques remous à l’occasion de l’élection présidentielle de 2002. Toujours fidèle à l’écriture du réel, il continue à produire et réaliser des documentaires, comme Le Premier cri (2007) qui s’attache à la maternité d’une dizaine de femmes de pays différents. Deux ans plus tard, il décroche le prix du jury au festival de la fiction de La Rochelle pour son premier téléfilm, Grands reporters, qui inaugure une nouvelle manière de réaliser de la fiction, en la plongeant dans le monde réel. « Même quand je tourne un gros film avec une équipe de cinquante personnes », dit-il, « mon but c’est de raconter quelque chose qui est inspiré par la vérité et par le monde qui nous entoure. »

 

Entre 2009 et 2012, il signe le portrait de personnalités, comme Jane Birkin ou Bernard Arnault, tout en continuant d’être inspiré par l’enfance à travers les documentaires qu’il leur consacre, comme Adopte-moi, Petits princes ou Alerte enfants disparus. En 2015, il entreprend un projet très ambitieux, tourné en Afrique du Sud, autour de l’amitié entre une petite fille et un lion : Mia et le lion blanc nécessitera trois ans de tournage, sans effets spéciaux, pour installer une véritable relation entre la jeune comédienne et le fauve. Le réalisateur s’explique : « Comme rien n’est truqué, le dispositif crée quelque chose de charnel, d’émotionnel, d’organique, qu’on ne peut pas recréer avec des effets spéciaux. » Sorti en salles en 2018, le film enregistre 1,5 million d’entrées en France et s’impose comme le plus gros succès français à l’étranger en 2019 avec plus de 6 millions d’entrées !

En 2018, Gilles de Maistre s’associe avec Mediawan pour créer une ligne éditoriale ambitieuse qui lui permet de développer Le Loup et le lion (2021), grande aventure familiale se déroulant au Canada, autour de l’amitié improbable entre ces deux prédateurs. Le film remporte de nouveau un très grand succès et se classe dans le Top 10 aux États-Unis au moment de sa sortie. Ne renonçant jamais au documentaire, le réalisateur tourne Demain est à nous (2019) qui s’attache à des enfants se battant, aux quatre coins de la planète, contre l’injustice et les souffrances dont ils sont les victimes. En 2024, il revient à la fiction avec Le Dernier jaguar qui dénonce le trafic d’animaux et la déforestation en Amazonie.

Avec Moon le panda, sorti le 9 avril 2025, Gilles de Maistre poursuit son cycle d’aventures entre enfants et animaux. Tout premier film à faire tourner des pandas depuis au moins vingt ans, Moon, tout comme Mia et le lion blanc, a été entièrement réalisé, en Chine, sans le moindre trucage. Une vraie prouesse en soi. « Début 2024 marquait le 60ème anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoises », raconte Gilles de Maistre. « Macron est venu en Chine et a favorisé la mise en place de coproductions entre nos deux pays. Puis, mon parcours a rassuré les autorités et le scénario leur a plu : non seulement il milite pour la protection des pandas, mais le héros est lui-même franco-chinois. Sans compter qu’il est joué par le fils d’une star de cinéma et d’une chanteuse française, très connue là-bas. Miracle supplémentaire : le petit garçon a tout de suite connecté avec les pandas sans grande préparation. Les autorités chinoises nous ont donné l’autorisation de tourner dans le Sichuan – même si, jusqu’à la veille du tournage, on n’était pas à 100% certain d’avoir accès aux pandas !»

 

Nouveauté 2024-2025 : le Mastère Production et Réalisation audiovisuelle

Publiée le 28 décembre 2023

Pousser ses études d’audiovisuel jusqu’au Bac+5, c’est désormais possible à l’ISA. Pour la rentrée 2024-2025, l’école proposera désormais un Mastère Production et Réalisation audiovisuelle pour permettre aux étudiants de perfectionner leur formation. Les candidatures sont ouvertes à tous les titulaires d’une licence, d’un diplôme de niveau 6 ou équivalent, issus d’une formation audiovisuelle qui comportait énormément de mise en pratique.

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PERFECTIONNER SON APPRENTISSAGE À L’ISA

Après un BTS ou un Bachelor, certains étudiants peuvent vouloir continuer de perfectionner leurs acquis et/ou s’ouvrir à de nouveaux horizons d’enseignement. Après tout, dans un monde aussi mouvent que l’audiovisuel, on ne finit jamais vraiment d’apprendre. De nouvelles technologies d’IA gagnent leur place dans le secteur, de nouvelles façons de réaliser se mettent en place, de nouveaux équipements – toujours plus sophistiqués et techniques – débarquent chaque année… Avant de se lancer dans le monde du travail, il vaut mieux être bien préparé. Deux années supplémentaires de théorie et de pratique ne peuvent pas faire de mal.

Le Mastère Production et Réalisation audiovisuelle, c’est un titre de niveau 6 reconnu par l’État est enregistré au Répertoire National de Certifications Professionnelles (RNCP) sous l’intitulé : Chef de projet audiovisuel.

 

UNE FORMATION EN ALTERNANCE

L’alternance est dans l’ADN de l’ISA. Toutes ses formations se déroulent sous cette modalité. Il en va donc de même avec le Mastère Production et Réalisation audiovisuelle (1 jour à l’école, 4 jours en entreprise). La raison ? Elle est un atout très précieux au moment de l’insertion professionnelle. L’alternance garantit non seulement à l’employeur que l’étudiant est sérieux et sait s’adapter à la vie professionnelle, qu’il sait gérer un emploi du temps chargé, qu’il est autonome et fait preuve de maturité.

Avant même d’intégrer un CDI, une formation en alternance comporte de nombreux atouts : un carnet d’adresses fiable, une scolarité payée par l’État, un salaire pour vivre en autonomie, une première expérimentation de la vie en entreprise qui alimente aussi bien l’expérience personnelle de l’étudiant que son CV. Ces avantages, l’ISA les a très bien compris.

C’est pour cela que l’alternance est pleinement intégrée dans ses programmes de formation. En plus des périodes en entreprise, les étudiants suivent de sérieux cours théoriques ainsi qu’un grand nombre de mise en situation pratique: tournage, mise en place de plateaux télévisés, … Les travaux réalisés en cours doivent être d’une qualité professionnelle et aptes à être diffusés : le challenge s’intensifie chaque année.

 

MASTÈRE 1 : PRODUIRE ET RÉALISER POUR LA TÉLÉVISION

La première année du Mastère Production et Réalisation audiovisuelle, comme la seconde d’ailleurs, se compose de trois trimestres et de 6 semaines de séminaire pratiques. Le premier trimestre est axé sur l’organisation d’un tournage avec des cours comme l’initiation au panorama des médias, à la direction de production, la production exécutive, la production déléguée, et le droit audiovisuel.

Le deuxième trimestre s’oriente vers la production de contenus audiovisuels. Là encore, la direction de production reste au programme mais elle est agrémentée de cours d’anglais professionnel et de cours de financement (CNC, aides régionales, constitution de dossier pour aide au financement…).

Troisième trimestre, il est temps d’apprendre à diffuser son contenu audiovisuel pour la télévision. Les étudiants apprennent à mettre en place des stratégies de programmation pour les chaînes télévisées, des stratégies de marketing et de communication digitale et suivent des cours d’introduction au marché de la publicité.

Tous ces cours théoriques sont rythmés de projets et, surtout, de six semaines de séminaires pratiques.

  • Initiation au tournage
  • Initiation au montage
  • Production et réalisation d’un reportage (2 semaines)
  • Production et réalisation d’une émission pour la télévision

 

MASTÈRE 2 : PRODUIRE ET RÉALISER POUR LES PLATEFORMES ET LES NOUVEAUX MÉDIAS

Là encore, les trimestres sont ponctués de six semaines de séminaires. Les étudiants disposent de deux semaines par séminaire, à savoir : production et réalisation de contenus pour les nouveaux médias, production et réalisation d’une série documentaire pour plateforme, post-production (étalonnage et PAD).
Pour ce qui est des cours théoriques, les étudiants suivront différents cours qui les prépareront à intégrer sereinement le monde professionnel à plein temps :

  • Direction de production pour les nouveaux médias
  • Management des équipes pour mener à bien des productions audiovisuelles
  • Communication (acquérir une vision à 360°)
  • Écriture d’une série documentaire pour une plateforme audiovisuelle
  • Direction de la production pour une plateforme audiovisuelle
  • Achat et distribution de programmes
  • Étude des audiences
  • Direction artistique
  • Étalonnage
  • Livraison d’un PAD (un prêt à diffuser)

 

SUR QUOI DÉBOUCHE LE MASTÈRE PRODUCTION ET RÉALISATION AUDIOVISUELLE ?

Après un Mastère Production et Réalisation audiovisuelle, les étudiants diplômés pourront intégrer une large gamme de postes dans le milieu de la télévision, des plateformes audiovisuelles et des nouveaux médias :

  • Régisseur
  • Assistant de production
  • Chargé de Production
  • Directeur de production
  • Producteur
  • Producteur exécutif
  • Distributeur de programmes
  • Directeur artistique
  • Responsable communication
  • Responsable des programmes

 

COMMENT CANDIDATER ?

Afin d’intégrer le Mastère Production et Réalisation audiovisuelle de l’ISA, il vous faudra passer un concours en plusieurs étapes.

  1. Dépôt du dossier de candidature
  2. Réalisation d’une vidéo de présentation créative (qui donne une idée de votre personnalité et de vos ambitions professionnelles, un peu comme un CV vidéo)
  3. Vous devrez répondre à un QCM de culture audiovisuelle et d’anglais
  4. Présentation d’un dossier qui retrace votre parcours scolaire et artistique, ainsi que votre vision du secteur audiovisuel
  5. Entretien oral de motivation avec un professionnel du secteur
  6. Le service des admissions vous contacte pour débriefer les étapes du concours, et vous annonce si votre candidature est retenue, ou non, 5 à 10 jours après la dernière épreuve.

La Musique sur l’Expérience Cinématographique

Publiée le 18 avril 2025

Qui n’a jamais regardé un film et senti son cœur s’accélérer à la première note de musique, ou sa gorge se serrer à l’apparition d’une mélodie tristement familière ? La musique au cinéma ne se contente pas de remplir le vide sonore. Elle guide les émotions, soutient le rythme de la narration, et parfois même fait office de personnage à part entière. Mais au-delà de son aspect pratique, la musique dans un film est un outil puissant qui peut influencer la manière dont nous ressentons l’histoire, le message, et même les personnages. 

 

La musique : une traduction émotionnelle 

Imaginez un instant la scène d’ouverture de Star Wars sans la fameuse John Williams March. Plutôt qu’un appel à l’aventure, ce serait un simple générique de début, fade et sans âme. Ce thème musical est tellement lié à l’univers de Star Wars que dès que les premières notes résonnent, on sait exactement ce qui va suivre : une épopée de science-fiction épique, avec des batailles, des héros et des rebelles (et des Daddy Issues pour certains personnages). 

Dans des films comme Pulp Fiction de Quentin Tarantino, la bande-son est tout aussi déterminante. Tarantino utilise la musique non seulement pour accentuer l’impact des scènes, mais aussi pour construire l’identité de ses personnages. La musique dans ses films devient un moyen de communication, un langage que le spectateur comprend instantanément, souvent plus que les dialogues eux-mêmes. 

Les effets psychologiques de la musique sur le spectateur sont évidents. Un film d’horreur ne serait pas aussi effrayant sans une musique inquiétante (merci, Psycho), un drame romantique aurait du mal à toucher les cœurs sans une mélodie douce et émotive. C’est la puissance de la bande-son : elle manipule notre perception de l’image, renforce la tension, la tristesse, l’excitation, et même l’humour.  

Le lien avec le public

Un autre aspect intéressant de l’utilisation de la musique dans les films modernes est la manière dont elle crée un lien avec le public. Dans un blockbuster comme Guardians of the Galaxy, la bande-son est utilisée pour jouer sur la nostalgie des spectateurs. Chaque chanson, en plus de son rôle dans l’histoire, évoque un souvenir commun de l’époque où elle a été popularisée. La musique devient alors un pont entre les personnages du film et nous, les spectateurs, renforçant l’attachement à l’histoire. Cette technique est également utilisée dans L’Amour Ouf de Gilles Lellouche, qui joue avec la nostalgie à l’écran mais aussi avec le son et les musiques comme The Cure ou autres…. 

Les innovations technologiques ont aussi permis d’étendre l’impact de la musique. Avec des systèmes comme le Dolby Atmos, les bandes-son ne se contentent plus de remplir l’espace sonore en deux dimensions. Elles deviennent des éléments immersifs, englobant le spectateur dans l’univers du film. Vous ne regardez plus seulement un film, vous y êtes plongé. 

En conclusion, la musique au cinéma n’est pas qu’une simple touche de fond. Elle est essentielle pour la construction de l’atmosphère, la narration, et l’émotion. Elle transforme une simple scène en un moment inoubliable et renforce l’impact du film sur le spectateur. Les films modernes, avec leurs technologies innovantes, ont rendu la musique encore plus omniprésente et influente. C’est cette relation intime entre la musique et le spectateur qui rend l’expérience cinématographique si unique. Donc choisissais bien votre musique de court-métrage les copaings ! 

L’évolution des femmes dans l’industrie audiovisuelle

Publiée le 4 janvier 2024

Durant ces dernières décennies, l’industrie audiovisuelle a connu une évolution spectaculaire. Des premiers films muets aux blockbusters d’aujourd’hui, cette évolution a été marquée par des avancées technologiques majeures avec des changements culturels et sociaux. L’École des Métiers de l’Audiovisuel en alternance vous présente de manière chronologique, l’évolution de la place des femmes dans l’industrie audiovisuelle.

 

LES DÉBUTS DE L’INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE

Au début du XXe siècle, au tout début de l’industrie cinématographique, les femmes étaient présentes en tant qu’actrices, scénaristes et réalisatrices. L’une des premières réalisatrices de l’histoire du cinéma fut Alice Guy-Blaché, qui a permis une représentation plus vaste dans le secteur a été rendue possible. Elle participe également aux premiers essais de ce qui deviendra le cinéma parlant et supervise une centaine de «phonoscènes» avec le fameux Chronophone de Léon Gaumont mis au point par Georges Demenÿ.

 

LES DÉCENNIES DE L’APRÈS-GUERRE

Durant les années 1950 et 1960, l’industrie a connu une évolution spectaculaire, avec l’arrivée de la télévision et l’expansion des studios hollywoodiens. De nombreuses actrices sont devenues des icônes du cinéma. Des figures telles qu’Audrey Hepburn, Ingrid Bergman, Katharine Hepburn et Marilyn Monroe ont contribué à façonner la culture cinématographique des années d’après-guerre.

 

LES ANNÉES 70 ET SES FILMS PHARES

Les années 70 ont également vu la montée de films mettant en vedette des personnages féminins forts et complexes. Par exemple, « Alice Doesn’t Live Here Anymore » (1974), réalisé par Martin Scorsese et mettant en vedette Ellen Burstyn, a suivi le voyage d’une mère célibataire cherchant son indépendance. « Annie Hall » (1977), réalisé par Woody Allen, a présenté un personnage féminin non conventionnel incarné par Diane Keaton.

 

L’ÈRE NUMÉRIQUE ET LA DIVERSIFICATION DES RÔLES

L’avènement de la technologie numérique a ouvert de nouvelles possibilités dans l’industrie audiovisuelle. Les femmes ont réussi à se hisser à des postes clés dans les domaines de la production, de la réalisation ou encore de la post-production. Kathleen Kennedy est la principale productrice des films et séries de l’univers Star Wars après le rachat par Disney. D‘autres femmes suivent l’exemple en fondant leurs propres sociétés de production et ont été reconnues pour leur expertise dans des domaines plus techniques.

 

LES FEMMES AUJOURD’HUI ET L’AVENIR DE L’INDUSTRIE

La proportion de films réalisés exclusivement par des femmes témoigne d’une évolution constante. Selon la CNC, si elle se stabilise en 2021 à 26 %, il faut rappeler qu’au début des années 80, les films réalisés par des femmes représentaient moins de 10 % de l’ensemble des films d’initiative française agréés.

Retenons aussi l’année 1993 avec Jane Campion, la première femme à obtenir une Palme d’Or au Festival de Cannes pour son film La leçon de piano. Toujours selon la CNC, 20 % de films avaient alors strictement été réalisés par des femmes cette année-là, contre 9 % l’année précédente. Julia Ducournau sera récompensée 28 ans pour son film Titane en 2021 et devient la deuxième femme réalisatrice à recevoir cette distinction.

 

L’AUDIOVISUEL : UN SECTEUR EN CONSTANTE ÉVOLUTION

A l’ISA, conscient de la complexité et des évolutions constantes du secteur, nous formons nos étudiants à tous les métiers de l’audiovisuel grâce à des formations reconnues de Bac à Bac+5 en alternance aux débouchés multiples fiables. Si vous souhaitez en savoir plus sur le BTS Métiers de l’Audiovisuel, la 3ème année de Bachelor « Image et Montage » ou encore le Mastère « Production et Réalisation Audiovisuelle », n’hésitez pas à nous contacter.

Portrait de Tristan Séguéla

Publiée le 3 mai 2025

Après des études de gestion dans une école où il se sentait « comme un fantôme », Tristan Séguéla décide de se consacrer à sa vraie passion : l’image. Débrouillard, il s’empare d’un camescope Sony et se lance dans de petits documentaires, tournés avec les moyens du bord. « Le plus important, c’est que je faisais », dit-il. « Je me sentais encore très loin de la fiction et le cinéma me semblait un territoire lointain. » En 2000, il traverse les États-Unis pendant trois mois pour filmer la campagne présidentielle : ces images deviendront November, USA, documentaire de 52 minutes autoproduit et vendu à la chaîne Canal Jimmy. Une première victoire pour le jeune réalisateur.

À partir de là, il se passionne pour le documentaire politique. « J’avais beaucoup d’admiration pour Raymond Depardon et Errol Morris et, de manière générale, les documentaristes d’observation », reprend-il. En 2001, il propose de suivre Lionel Jospin, pendant la campagne présidentielle : Les Communicants (2003), diffusé sur France 5, est très accueilli par la presse. « J’avais montré le film à la journaliste Raphaëlle Bacqué, du Monde, et elle avait consacré toute la Une du journal au film. Ça m’a donné une grande confiance que le documentaire soit reconnu. »

Dans le même temps, pour gagner sa vie, Tristan Séguéla tourne des clips et des publicités. C’est ainsi qu’il devient réalisateur attitré du DJ Martin Solveig avec qui il lance une série de petits films diffusés – Smash – diffusés sur YouTube. « C’était le début de YouTube et la série, tournée dans des décors incroyables, a eu un grand retentissement », poursuit Séguéla. « Je suis alors passé du camescope à l’appareil photo Canon 5D avec lequel j’ai fait tous les clips de Martin. » L’occasion, aussi, de se frotter à la fiction : « Martin voulait que je mette en scène de petites saynètes de comédie, dont j’étais l’unique cadreur et preneur de son, et le canal 5D me permettait d’avoir un ‘style cinéma’. » Le succès est tel que certains épisodes de Smash recueillent plus de 100 ou 150 millions de vues.

Remarqué par un producteur de cinéma qui recherchait un réalisateur pour un premier long métrage, il commence par refuser le projet car il n’a pas envie de s’embarquer dans une comédie. Mais il se ravise et finit par tourner le film, 16 ans ou presque (2013), avec Laurent Lafitte. C’est d’ailleurs sa rencontre avec ce dernier qui donne naissance au projet sur Bernard Tapie… qui mettra dix ans à se concrétiser. « C’est le projet qui m’a demandé le plus de travail et qui m’a le plus exalté », confie-t-il. « C’est aussi celui qui ressemble le plus à l’idée que je me faisais du métier que je rêvais de faire quand j’avais 12 ans. » Coécrite avec

Olivier Demangel, la série Tapie, diffusée sur Netflix, remporte un immense succès public et critique.

Entretemps, Tristan Séguéla aura réalisé Rattrapage (2017), autre comédie régressive qui, malheureusement, ne trouve pas son public. Puis, il écrit et réalise Docteur ? (2019), avec Michel Blanc, qui connaît un joli succès en salles, et Un homme heureux (2023), qui réunit Fabrice Luchini et Catherine Frot. Son dernier film, Mercato, autour d’un agent de joueurs de football à la dérive, est sorti en salles cette année. Porté par Jamel Debbouze, le projet est accueilli par le réalisateur comme un « véritable cadeau. » Un film, construit comme un thriller extrêmement soigné, qui révèle Jamel Debbouze dans un registre totalement inédit.

Comment faire une bonne publicité pour la télévision ?

Publiée le 10 janvier 2024

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La publicité à la télévision reste l’un des moyens les plus efficaces pour promouvoir un produit, une entreprise ou encore un service. Cependant, pour que votre publicité soit efficace, vous devez suivre quelques étapes essentielles pour créer une publicité convaincante et qui va retenir l’attention de votre public cible. L’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel en alternance vous présente les étapes principales pour créer une bonne publicité télévisée.

 

PETITE HISTOIRE DE LA PUBLICITÉ À LA TÉLÉVISION

L’histoire de la publicité à la télévision est marquée par une grande évolution depuis les premières annonces diffusées dans les années 1940. La publicité télévisée est devenue un élément clé de la culture médiatique, avec ses publicités emblématiques, ses innovations technologiques. Elle a également joué un rôle majeur dans la promotion de divers produits et de marques.

De nos jours, la publicité télévisée s’inscrit dans un paysage médiatique en constante évolution, caractérisé par une diversification des chaînes et des plateformes avec de l’intégration de contenu dans les émissions. Les médias sociaux ont également pris une grande place, les annonceurs cherchant à maximiser l’efficacité de leurs campagnes en ciblant spécifiquement des audiences.

 

CRÉER UNE BONNE PUBLICITÉ TÉLÉVISÉE

Créer une publicité télévisée efficace nécessite une planification minutieuse, une bonne compréhension de votre produit ode votre service, de votre public cible, ainsi que des compétences créatives et techniques. Voici les étapes clés pour créer une bonne publicité à la télévision :

1. Comprenez votre public cible : La première étape pour créer une bonne publicité télévisée est de comprendre votre public cible. Qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins, leurs désirs et leurs préoccupations ? Plus vous en savez sur votre public, mieux vous pourrez adapter votre publicité pour qu’elle lui corresponde au mieux.

2. Développez un message clair et convaincant : Votre publicité doit avoir un message central, clair et convaincant. Il doit résoudre un problème ou répondre à un besoin spécifique de votre public cible. Assurez-vous que votre message captive l’attention et reste facile à comprendre, car vous n’avez que quelques secondes pour retenir l’attention des téléspectateurs.

3. Créez une histoire engageante : Les publicités qui racontent une histoire captivante ont tendance à être plus efficaces. L’histoire doit susciter une émotion ou une réaction chez les téléspectateurs, qu’il s’agisse d’inspiration, d’humour, de nostalgie. Une histoire bien racontée peut aider à rendre votre publicité mémorable.

4. Utilisez des visuels de haute qualité : La qualité visuelle de votre publicité est primordiale. Assurez-vous d’utiliser des images et des vidéos de haute qualité pour garantir une apparence professionnelle. Les visuels doivent correspondre à votre message et à votre marque.

5. Créez une musique et un son captivant : La musique et les sons jouent un rôle essentiel dans la création d’une bonne publicité télévisée. Choisissez une musique qui correspond à l’ambiance de votre publicité et qui reste dans l’esprit des téléspectateurs. Les mélodies reconnaissables peuvent également aider à mémoriser plus facilement votre publicité.

6. Utilisez un call-to-action (CTA) clair : N’oubliez pas d’inclure un call-to-action clair dans votre publicité. Indiquez aux téléspectateurs ce que vous attendez d’eux, que ce soit pour acheter un produit, visiter votre site internet, appeler un numéro ou s’inscrire à une offre spéciale. Le CTA doit être facile à comprendre.

7. Planifiez la diffusion au bon moment : Le choix du moment de diffusion de votre publicité est crucial. Assurez-vous de diffuser votre publicité aux heures où votre public cible est le plus susceptible de regarder la télévision. Vous pouvez également envisager des partenariats avec des émissions ou des événements spécifiques pour toucher un public particulier.

8. Mesurez les résultats : Une fois votre publicité diffusée, assurez-vous de mesurer ses performances. Utilisez des outils d’analyse pour suivre les réponses et les conversions. Cela vous permettra d’ajuster votre stratégie publicitaire en fonction de ces résultats.

 

LES MÉTIERS DE LA TÉLÉVISION

L’industrie de la télévision publicitaire offre divers métiers liés à la création, à la planification, à la production et à la diffusion de publicités à la télévision. Si les métiers de l’audiovisuel et de la télévision vous intéresse, l’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel propose un BTS Métiers de l’Audiovisuel en deux ans et en alternance. Ce BTS comprend 4 options qui sont les Options Son, Montage, Image et Gestion de Production. Les élèves peuvent poursuivre cette formation vers une 3ème année de Bachelor en alternance pour renforcer davantage leurs compétences. Le Mastère Production et Réalisation Audiovisuelle permet de prétendre à un poste de responsable ou de distributeur des programmes.

 

Retrouvez sur notre page YouTube l’une des publicités créées par nos élèves !

Alors là, aucune idée….

Publiée le 15 mai 2025

Vous connaissez cette sensation ? Vous êtes installé·e devant votre carnet, votre clavier, ou même une caméra, et… rien. Nada. Le vide intersidéral. Bienvenue dans l’univers terrifiant (et un peu relou) du syndrome de la page blanche. Spoiler alert : ce n’est pas que pour les auteurs de livres. Oui, chers scénaristes, réalisateurs, musiciens, et même techniciens, vous pouvez aussi tomber dans cet abîme créatif. Mais no panic : on va en parler, en rire, et surtout trouver comment en sortir. 

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de « Page Blanche »? 

D’abord, posons les bases. La maladie de la page blanche, c’est ce moment où votre cerveau déclare forfait. Vous avez envie d’écrire cette scène incroyable, de composer cette mélodie, ou de visualiser ce plan magistral, mais… rien ne vient. Et vous restez là, à fixer le vide, comme si une solution allait sortir de votre cafetière (spoiler : elle ne sortira pas). 

Pour les scénaristes, c’est ce moment où vous vous demandez si votre personnage devrait vraiment ouvrir cette porte. Les réalisateurs, c’est le doute existentiel sur le choix d’un angle de caméra et pour les musiciens, c’est le désert harmonique où même le do ré mi refuse de coopérer. 

Le pire ? On se sent souvent seul dans cette galère. Mais je vous rassure, on est beaucoup dans le même bateau… qui rame. 

 

Suis-je atteint de la page blanche ?

Le syndrome du fichier vide : Vous ouvrez votre logiciel et il reste ouvert. Vide. Pendant des heures. Avec vous qui mangez des chips devant.

La sur-analyse : Vous passez 45 minutes à débattre avec vous-même sur un mot ou un détail insignifiant.

Le scénario catastrophe : Vous imaginez que tout ce que vous produisez sera critiqué, rejeté ou, pire, ignoré. (Merci l’anxiété.)

La procrastination : Vous avez soudain une envie irrésistible de ranger votre bureau ou de regarder des vidéos de chatons. Vous vous reconnaissez ? Alors félicitations, vous êtes officiellement un·e créatif·ve normal·e. 

 

Pourquoi ça arrive ? La page blanche a plein de coupables. Voici quelques suspects principaux : 

La peur de l’échec : Et si ce que je faisais était nul ? (Indice : c’est rarement aussi mauvais qu’on le pense.)

La pression : Vous devez produire vite, bien, et avec une inspiration divine… mais vous êtes humain.

Votre côté perfectionnisme : Vous voulez que tout soit parfait dès le premier jet. Spoiler : ce n’est jamais parfait du premier coup.

Il faut dormir ! (manque de repos) : Parfois, votre cerveau a juste besoin d’une pause. 

 

Comment s’en sortir ? (Parce que bon, faut avancer quand même) 

Acceptez l’imparfait : Le premier jet n’est jamais parfait. Et c’est OK. L’important, c’est de commencer.

Changez d’angle : Si une scène ou un passage vous bloque, attaquez un autre aspect du projet. Revenez-y plus tard avec un regard frais.

Laissez-vous inspirer : Regardez un film que vous aimez, écoutez une playlist inspirante, ou baladez-vous. Parfois, une idée naît au moment où on s’y attend le moins.

Fixez des limites de temps : Travaillez par tranches de 25 minutes avec une pause (la méthode Pomodoro). Cela crée un rythme et réduit l’angoisse du temps qui passe.

Partagez : Parlez à un·e collègue ou un·e ami·e de votre blocage. Parfois, expliquer un problème suffit à le résoudre.

ET SURTOUT MON PREFEREEEEEEEEE :

Dédramatisez : Ce n’est pas grave de bloquer. Cela arrive à tout le monde, même aux plus grands. (Oui, Spielberg aussi.) 

 

La maladie de la page blanche, ce n’est pas une fatalité. C’est juste une étape dans le processus créatif. Alors, respirez un bon coup, écrivez un mot (même si c’est « bonjour »), filmez une scène (même si c’est votre chat), composez une note… Bref, commencez quelque part. Parce que, comme disait un sage (probablement quelqu’un de très inspiré) : « Ce n’est pas le premier pas qui compte, mais celui que vous faites juste après. » 

Entretien avec Guillaume De Freitas : Responsable de la Cellule Relations Entreprises

Publiée le 15 janvier 2024

Guillaume de Freitas est responsable de la Cellule Relations Entreprises. Un métier passionnant au contact des élèves mais, également des entreprises. Il tient un rôle essentiel en accompagnant les élèves dans leur recherche d’entreprise qui peut parfois se révéler difficile. L’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel s’est entretenue avec son Responsable de la Cellule Relations Entreprises lors d’une interview inédite !

LE RÔLE DE LA CELLULE RELATIONS ENTREPRISES

La Cellule Relations Entreprises joue un rôle crucial pour favoriser la collaboration entre l’école et le monde professionnel. L’ISA, grâce à ses partenariats tissés avec des grandes entreprises, garantit des opportunités de placement importantes. Les connexions directes avec les départements des ressources humaines facilitent des retours rapides, permettant aux étudiants de concevoir et de planifier intelligemment leur trajectoire professionnelle. L’ISA détient 500 entreprises d’accueil avec qui elle forge des partenariats durables comme avec les médias Canal+ et TF1.

L’alternance en contrat d’apprentissage est possible à l’ISA dès la première année et pour toutes les formations. L’alternance va permettre aux étudiants de financer partiellement ou totalement leurs frais de scolarité. À l’issue de leur diplôme, 80 % de nos étudiants trouvent un emploi l’année de l’obtention de leur diplôme.

ENTRETIEN AVEC GUILLAUME DE FREITAS

Quels sont les meilleurs conseils pour avoir un CV professionnel ?
“Les meilleurs conseils que nous tenons à donner à nos étudiants pour avoir le meilleur CV professionnel est, dans un premier temps, d’inviter tous nos étudiants à avoir un CV clair, agréable à parcourir et qui soit lisible. Nous invitons aussi nos étudiants à avoir un CV bien structuré, où les recruteurs pourrons retrouver les informations qu’ils souhaitent sur le document de l’étudiant. Nous sommes tout de même là pour accompagner nos étudiants sur la réalisation et la modification de leurs documents.”

Quelles sont les erreurs récurrentes que les étudiants font sur leur CV ?
“Les erreurs récurrentes qui sont faites par nos étudiants sur leur CV vont souvent se trouver au niveau des formations et au niveau des expériences professionnelles. On doit les indiquer sur le CV dans un ordre rétro chronologique, du plus récent au plus ancien et nous les invitons aussi à ne pas oublier des informations importantes. Les centres d’intérêts peuvent permettre d’en savoir un peu plus sur le profil du candidat ainsi que les compétences de l’étudiant. L’étudiant peut aussi indiquer son niveau de langue en anglais en espagnol.

Il est aussi important de mettre une photo. Les curriculum vitae avec une photo ont tendance à plus attirer l’attention des recruteurs. »

Quel est le petit plus à rajouter sur un CV ?
“Les étudiants de l’ISA, étant des étudiants en audiovisuel, forcément nous en attendons beaucoup au niveau de leurs compétences techniques, au niveau de leurs univers. Les recruteurs voudront savoir quelles sont leurs compétences au niveau du cadrage ou au niveau du montage. Le plus pour un étudiant dans notre domaine, c’est d’avoir un portfolio, un portfolio qui soit accessible directement via le CV. Ça peut se faire via une URL ou via UN QR code. Nous invitons tous nos étudiants à avoir un portfolio accessible.”

Quels rôles jouent les références professionnelles sur un CV ?
“Il est possible pour un étudiant, d’ajouter des références professionnelles sur un CV. Quand on parle de références, on parle d’ajouter les coordonnées d’un ancien collaborateur avec qui l’étudiant a déjà eu une expérience dans le cadre d’une alternance par exemple. Dans le cadre d’un autre type de contrat, il est possible d’ajouter ses coordonnées afin de pouvoir appuyer sa candidature. Comme ça, un potentiel futur recruteur pourra contacter cet ancien collaborateur pour poser des questions, avoir des recommandations sur le professionnalisme de l’étudiant, sur ses compétences techniques, tout ça afin d’appuyer la candidature de l’étudiant.”

Retrouvez la vidéo de cet entretien sur la page YouTube de l’ISA !

L’Importance des sous-titres dans une production audiovisuelle

Publiée le 24 janvier 2024

Dans l’univers dynamique de la production audiovisuelle, les sous-titres jouent un rôle crucial souvent sous-estimé. Ces petits fragments de texte, souvent relégués en bas de l’écran, possèdent pourtant une puissance significative dans l’expérience globale du spectateur.  L’ISA, l’École des Métiers de l’Audiovisuel vous présente les 4 éléments importants des sous-titres dans une production Audiovisuelle.  

 

 

  1. Faciliter l’accessibilité et l’inclusion 

 

L’une des fonctions primordiales des sous-titres est de rendre les productions audiovisuelles accessibles à un public plus large, notamment aux personnes sourdes ou malentendantes.                           En fournissant une transcription textuelle des dialogues et des sons, les sous-titres permettent à ces individus de suivre le contenu avec autant de facilité que les spectateurs entendants.  De plus, les sous-titres sont bénéfiques pour les personnes ayant des difficultés à comprendre une langue parlée, qu’elles soient des apprenants de langues étrangères ou des personnes atteintes de troubles de l’audition.  

 

  1. L’amélioration de la compréhension et de l’expérience 

 

Même pour les spectateurs qui n’ont pas de limitations auditives ou linguistiques, les sous-titres peuvent grandement améliorer la compréhension et l’expérience globale d’une production audiovisuelle. Dans un monde où les accents régionaux, les dialectes et les langues étrangères peuvent parfois poser des défis de compréhension, les sous-titres offrent un soutien supplémentaire en clarifiant les dialogues. Ils permettent aussi de saisir des détails importants tels que les noms propres, les termes techniques ou les références culturelles, ce qui enrichit l’expérience de visionnage. Ainsi, les sous-titres agissent comme un outil de communication supplémentaire, renforçant la connexion entre le contenu et le public. 

 

  1. Préservation de lintention artistique 

 

Certains pourraient craindre que l’ajout de sous-titres ne compromette l’intégrité artistique d’une production audiovisuelle en perturbant la composition visuelle. Cependant, lorsqu’ils sont bien conçus et intégrés avec soin, les sous-titres peuvent se fondre harmonieusement dans l’esthétique globale de l’œuvre, préservant ainsi son intention artistique. Les choix typographiques, la mise en page et même la couleur des sous-titres peuvent être soigneusement ajustés pour s’adapter au style visuel du contenu, garantissant une expérience homogène pour tous les spectateurs. De cette manière, les sous-titres servent non seulement de pont linguistique, mais aussi de composante artistique à part entière, contribuant à l’immersion et à l’appréciation de l’œuvre. 

 

  1. Promotion de la diversité culturelle et linguistique 

 

Enfin, les sous-titres jouent un rôle crucial dans la promotion de la diversité culturelle et linguistique à l’échelle mondiale. En permettant la traduction des productions audiovisuelles dans différentes langues, ils ouvrent la voie à un échange culturel et à une compréhension interculturelle plus profonde. Les sous-titres facilitent la diffusion de contenus provenant de diverses régions du monde, permettant aux spectateurs de découvrir et d’apprécier des perspectives culturelles et narratives variées. Ce rôle de pont entre les cultures contribue à enrichir le paysage médiatique mondial. 

 

            Se former aux métiers de l’audiovisuel  

Vous souhaitez intégrer une formation dans le domaine de l’audiovisuel ? L’ISA propose diverses formations comme un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance. Ce BTS propose 4 Options avec une Option Montage et Post-Production, une Option Gestion de Production, une Option Image et une Option Son. L’ISA Paris vous propose aussi une 3e année de Bachelor « Image et Montage », toujours en prise avec la réalité des métiers de l’audiovisuel grâce à un cursus en alternance. Vous pouvez également continuer en Mastère « Production et Réalisation Audiovisuelle » en alternance. 

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Dernière mise à jour : Septembre 2025

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