PCP BLANCS À L’ISA : TOURNAGE POUR LES ETUDIANTS EN DEUXIÈME ANNÉE

Publiée le 4 janvier 2022

Les étudiantsde l’ISA ont passé les épreuves de PCP blancs. Pendant deux semaines, ils ont monté leur propre sujet dans le but de s’entraîner aux épreuves finales du BTS d’audiovisuel 

À l’ISA, l’Institut Supérieur d’Audiovisuel, les étudiants en deuxième annéeréalisent à la fois des cours mais aussi des tournagesPour leurs PCP blancs, pendant deux semaines, ils se concentrent entièrement sur cette épreuve de préparation à l’examen final du BTS.  Les étudiants des options son, image, gestion de production et montagese retrouvent au sein d’un même groupeet travaillent en autonomie en mettant en commun leurs compétences diverses.Assis dans l’amphithéâtre, les étudiants ont découvert ce challenge.Un défi d’autant plus intéressant puisque les groupes ont été formés au hasard, à l’aide d’un tirage au sortmené par le directeur de l’école : Ludovic Place. En transformant la répartition des élèves dans chaque groupe en un véritable show, il a su capter leur attention.Lors de vos examens finaux, vous ne pourrez pas choisir vos groupes, autant apprendre à travailler avec n’importe qui dès maintenant”. Ce tirage au sort permet aussi à l’ISA de chambouler les habitudes des étudiants, pour les pousser au maximum de leurs capacités. 

Créer un court-métrage de A à Z 

Le projet est simple”, nous dit Tim Paulot, étudiant en BTS option imageà l’ISA,On donne un scénariogénéral pour tout le monde, ici c’est un reportage télé.Ensuite on créeun sujet et des personnages”. À la fin des deux semaines de tournage, leur court-métrage devra durer exactement 6 minutes, générique compris. Le jour de la diffusion, le groupe devra présenter et justifier son projet : “Pourquoi ce plan ? Pourquoi ce sujet ? … » Pour le moment, le groupe de Tim vient de finir l’écriture et entame le tournage.Timothée joue également l’un des rôles du reportage. “Mon sujet, celui de mon groupe, va traiter d’un quartier parisien pauvre. Dans une deuxième partie on s’axera sur la danse, l’art urbain.” Ils vont utiliser “la technique de l’entonnoir”. Ils partent d’un quartier et resserrent jusqu’à arriver à un lieu bien précis. Faire un projet avec des gens avec qui on a des affinités c’est hyper intéressant d’un point de vue humain, d’un point de vue professionnel« . Le matériel empaqueté dans les nombreux sacs, le groupe de Tim part en tournage dès cette après-midi. Il ne reste que quelques jours aux étudiants, motivés au possible : l’ISA voit son campus en pleine effervescence par les groupes à la recherche de plans originaux. 

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